Ja courbe du profil; elle est basse, surtout de l’ayant ; mais l’anale
l’est davantage. Son premier rayon épineux correspond au onzième
de la nageoire du dos. La caudale test coupée carrément!,
B. 6; D.9/12 ;A, 8/12; C .14; P .12,-»ÿ. W Ê
Les écailles sont grandes et minces, à bord membraneux assez
large; à stries fines, concentriques et granuleuses sur la partie nue,
et avec vingt-quatre rayons à i ’éventail, qui n’enjfement pas le bord
radical. Je trouve vingt-six rangées d’écailles enfre^ l’ouïe et la p u -
dale, trois au-dessus, et neuf au-dessous de la ligne latérale. Getle-ci
est formée d’une suite de tubulures mon, ramifiées , relevées sur
chaque écaille, infléohies s q u s le huitième rayon mon de Mdoc'sale.
La.ligne latérale n’est pas interrompue.
Le poisëon. paraît, dans l’eau-de-^ie, brun plus ou moinl bleuâtre
sur le corps, avec quinze rangées longitudinales’ de pomtsblapc de
lait bordés.'d’une ombre noire. Quelques tachgs deviennent clés
traits verticaux. Sur le dos e t au pied<de la dorsale les points, .deviennent
si petits qu’ils y forment une soïté de sablé. La*tète, rôjas-
sâtre,a des rayures bleuâtres, bordées d’une ombre brune, dessinant
des stries rayonnantes autour de l’oeil ; les trois supériêhres ëè> réunissent
en chevron sur le dessus de la tête; la quatrième' èsf'droite
et ne dépasSe pas. la nuqùe; lâ-rinqüième dévient un gÿarid fûneau,
qui borde l’opelcule et descend le long du limbe du préppercule.
Au-devant de ce trait vertical il y en % trois ou quatre autres qui
’descendent sur l’inter opercule; on en voit trois obliques sur l’pper-
cule.et le sous-opercule. Les lèvres bpt chacune on, trait vfrdâtre.
La dorsale a Une rangée'de points obloùgs blancs sur la membrane
entre le pied de^chaque rayon , puis deux rangées dte petits pç41es
et un liséré jaunâtre. La caudale* bordée aussi de j|Une,!a quelques
points blancs, jj* anale, brune, a une bordure verdâ|re et deux séries
de taches oblongues. La pectorale, jaune, a la base noirâtre ou bléu
foncé. Les ventfales sont bordées’ de verdâtre. |jj
Le dessin fait sur le vivant, que nous devons à M. Desjardins,
nous indique que le fond est gris plombé ou légèrement bleuâtre;
’que les rayures de la tête et toptes les taches sont bleues, ainsi que
le liséré des nageoires dorsale et anale, dont le fond est orangé,
plus foncé, sur la nageoire inférieure. La.çaiidale‘est grise, la pec-
- torâleîjaune ; la ventrale, bleue ,*a.lc second rayon rouge. Lesjèvres
.sont rouges ; et la poitrine en a une légère teinte, r
l Les visç^pes de ce poisson sont semblables à ceux des lahroïdes.
Là vessie.aérienne, îf pauêîs épaisses et argentées,.est assez reculée
vers leLond de l'abdomen. Les ce'ùfs sont d’une petitesse excessive.
Outre les pâriïes q^tétmes du squeletti que' j’ai décrites dans le
'détail donné plps haut dés parties extérieures , je compte onze ver-
tèbres abdominales et quinze caudales.
La longueur de nos individus est de.n.euf poiic.é|.
, M. Ehrenberg a retrouvé .l’espèce dans lg( mer^Roijge,
et il paraîtrait que les poiiîts lui avaient simblé plus ver-
sdâyes qu^bletî&L'Cp; je trouve dans sa deseription, comme
sur le dè&in déjat jé^dois la possesWh à né#e' amitié, que
l’ëspè'éë avait iëté^Kqmmée ipar lui anampses chlorostigma.
M. Ruppèl1 a trouvé aussi Ce poisspji, çj; Â1 eh a donné
xine«&.rt bonne figure, ou la caudale est bordée de jaune
olivâtrel çù le liséré de la dorsale est bleu très-pâle, et
celuifde, lanale L’auteur dit dans le
texte que la caudale a ses côtés bleus et quelle est bordée
par un4 imb ©»blanc. ï l âWpris|cette espèce à T or. Il na pas
entendu le nom vulgaire de ce poisson, car il était inconnu
aux pêcheurs de cés^è outrées : il d*oit donc y être assez rare.
, M. Botta, en a^envové En individu péché par lui dans
la, mer Rougê/-à Tor. Je de regarde comme de la même
espèce ; 'mais ë’est une variété assez notable. La dorsale a
plus ^dé taches, j t f celles du *c0rps devIènELent pour la
pidpartéaès4 .petits traits Verticaux.
w 1. Ruppel, Atlas ‘zu der Reisè im nordl. Afnka; Fisch., p. 42, tabl. io,
fig. i. 41