174 LEZARDS IGU ANIENS
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1. LE CORYTHOPHANE A CRÈTE. Cor^thophanes cristatus. Boié.
CARACTÈRES. Dessus du cou et du dos surmonte d'une crête
non interrompue. Écailles du dos égales. Pas de plis au-dessus
des cuisses.
SYNONYMIE. Lacerta Ceilonica, cristata et peciinata. Seba , t. I,
pag. 147, tab. 94, fig. 4.
Le Sourcilleux. Bonnat. Encyclop. méth. Pl. 4 , fig, i.
Jgama cristata. Mer. Syst. amph. pag. 5o.
Corj-lhophanes cristatus. Gray, Synops. Rept. in Griffith's,
aninx. Kingd. tom. 9, pag. 55.
Corjrthophanes cristatus. Gravenh, Act. Acad. Coesar. Leop,
Carol. Nat. Curios, tom. 16, part. 2 , pag. 908 , tab. 65 , fig.
6 - 1 0 .
Corythophanes cristatus. Wiegm. Herpetol. Mexican, pars i,
pag. i5.
DESCRIPTION.
J FORMES. Une des quatre faces de la tête , la supérieure, offre
un plan fort incliné en avant, dont le contour donne à peu près
la figure d'un rhomboïde oblong. L'angle de ce rhombe, qui correspond
au museau, est obtus, et son sommet comme tronqué ;
tandis que celui qui lui est opposé, ou l'occipital, est très-aigu.
Cette partie postérieure de la tête est à la fois assez élevée et
comprimée , comme cela s'observe chez certains Caméléons. L'espace
inter-orbitaire est presque plan, mais derrière lui il existe
une profonde cavité triangulaire , et en avant du fi o n t , il se
trouve un enfoncement oblong. Les bords surciliaires, qui sont
un peu saillans en dehors, sont continués en avant par une espèce
d'arête qui va jusqu'au bout du nez, et en arriére par une
autre qui aboutit au sommet de l'occiput. Les plaques qui garnissent
la face supérieure de la tête sont polygones, irrégulières
et presque lisses. Les parties latérales de l'occiput en offrent
d'à peu près semblables qui sont entremêlées de squames
plus dilatées et surmontées de carènes. Les narines sont circulaires
et dirigées latéra'ement en dehors et un peu en arrière du bout
du museau. La membrane du tympan est tendue à fleur du trou
auriculaire, dont le contour est grand, ovale, et dépourvu de
o u SATJFJENS EfNOTES. G. CORYTHOPHANE. I. l']^
tubercules. Des trente-huit dents qui arment la mâchoire supérieure
, les huit antérieures sont coniques ; tandis que toutes les
autres offrent un aplatissement latéral et une couronne trilobée ;
à la mâchoire inférieure, il y en\a dix-huit qui ressemblent à
celles-ci, et quatre qui ressemblent à celles-là. La plaque rostrale
est hexagone et plus dilatée dans le sens transversal que
dans le sens vertical. Les squames labiales ont la figure quadrangulaire
oblongue. On en compte neuf ou dix paires en haut
et sept ou huit en bas. Sous le cou est suspendu un petit fanon
dentelé , qui commence en arrière du menton et qui finit sur la
région pectorale. Au-dessus du cou s'élève un pli de la peau, qui
est lui-niême surmonté d'une crête dentelée; il paraît ne se
terminer qu'à l'origine de la queue. Cette élévation, que présente
le cou du Corythophane à crête, lui donne l'encolure du
Lophyre tigré ou bien du Lyriocéphale per-lé. Les membres postérieurs,
et surtout les doigts qui les terminent, sont plus développés
que les antérieurs. La queue, qui a une forme légèrement
comprimée , est presque du double plus longue que le tronc. Les
squames qui revêtent le dessus et les côtés de celui-ci sont petite?,
irrégulières, serrées et lisses. Celles d'entre elles qui avoisinent
la crête dorsale , ainsi que quelques-unes qui sont éparses
sur les flancs, ont un plus grand diamètre et une surface souvent
car-énée. Les squames gulaires ne sont pas semblables entre
elles, car il y ea a de petites, à surface unie, et de grandes, oblongues
qui sont tronquées et carénées. Ces écailles forment des
séries longitudinales dichotomiques. Le fanon est protégé par
de grandes scutelles ovales, carénées et raboteuses. Les écailles
pectorales et les ventrales sont subquadrangulaii'es et d'un diamètre
double de celui que présentent les petites pièces squameuses
des côtés du tronc. La surface des membres offre des
lames écailleuses imbriquées, rhomboïdalcs et carénées. Le dessous
des mains et des pieds est très âpre. Les scutelles caudales
sont carénées et pour lu plupart riiomboïdales.
COLORATION. Les individus que les erpétologistes ont été à même
d'observer jusqu'à présent , n'étaient pas assez bien conservés
pour qu'on ait pu se faire une idée de leur mode de coloration.
M.Wiegmann fait même remarquer que la couleur noire, que
M. Gray a dit être celle de l'échantillon du corythophane à crête
déposé dans le musée de Berlin , n'est certainement dû qu'à son
mavxvais état de conservation. Séba a donné de ce même Gory-»
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