«
i f^l'
n
.«è-«
( I
I 'ÎI f'll
îi;
3 8 6 LKZAKDS IGUANIENS
Sous le menton , il existe des écailles rhomboïdales, à surface
lisse et convexe ; sous la gorge, d'autres squames en dos d ane ,
et sous le cou .'de petites pièces écailleuses, ayant aussi une
figure rliomboïdale, mais qui présentent des carènes très prononcées.
Les scutelles ventrales sont quadrilatères , rectangulaires et
carénées. Sur le dessus du cou , se montrent des espèces de petits
tubercules coniques, non imbriqués, à sommet compumé.
Les squamelles des parties latérales du cou sont rhomboïdales,
et pourvues chacune d'une carène terminée en une pointe
redressée ; toutes celles des côtés du corps et du dessus de la
racine de la queue ressemblent à de petits tubercules tétraèdres,
non imbriqués et disposes par bandes verticales- Sur
ces mêmes côtés du corps, ainsi que sur la face supérieure
de la base du prolongement caudal, existent des séries
transverses de tubercules trièdres, à base élargie et circulaire.
Les membres sont revêtus d'écaillés rhomboïdales , très
grandes sur le devant des cuisses, fort petites sur les fesses
et de grandeur médiocre sur toutes les autres parties.
Toutes ces écailles des membres sont plus ou moins carénées,
excepté celles du dessous des cuisses et des jambes, dont la
surface est parfaitement lisse. Les régions fémorales supérieures
présentent, au milieu de leurs écailles, d'autres squames ayant
aussi une forme rhomboïdale, mais dont le diamètre est plus grand
et la carène beaucoup plus prononcée. On compte de chaque
côté dix-huit ou dix-neuf petits pores fémoraux semblables à
ceux de l'istiure d'Amboine.
L'écaillure de la queue ressemble aussi à celle de cette dernière
espèce.
COLORATION. Un gris cendré règne sur le dessus du cou et du
tronc. La région dorsale est noire, coupée transversalement de
distance en distance par des raies blanchâtres. Des taches, de la
même teinte que ces raies, sont semées sur le fond noir de la face
supérieure des membres. Un blanc légèrement lavé de griséolore
les côtés et le dessous de la tête , aussi bien que les parties latérales
et inférieure du cou; car on voit sur les supérieures
une bande noire qui commence derriere l'oeil et qui va se terminer
à l'épaule , où elle se dilate en une espèce de grande tache.
Le dessus de la tête oii're une teinte grise mêlée d'olivâtre. La
queue est entourée de larges anneaux noirs , séparés les uns des
ou SAURIENS EUlirOTES. G. JSTIURE. 3. 38<y
autres par un autre anneau plus étroit et de couleur cendrée.
Les parties inférieures sont jaunâtres, piquetées de noir.
DIMENSIONS. Longueur totale, 60". Téle. Long. 4" 5"'. COM.
Long. 2" 5"'. Corps. Long. 11". Meinh. antér. Long, f 5"'. Memi,
poster. Long. 14'^ Queue. Long. 42".
PATRIE. Cette espèce d'Istiure est originaire de la Npuvellelîollande.
Le seul échantillon que renferme la collection provient
du voyage de Péron et Lesueur,
3. L'ISTIURE PHYSIGNATHE, Istiurus ph^signathus. Nobis.
CARACTÈRES. Écailles des côtés du corps fort petites , homogènes.
Plaques céphaliques très ;^etites, ressemblant à des tubercules
profondément cannelés de haut en bas. Écailles ventrales lisses.
Trois ou quatre gros tubercules coniques, en arrière de chaque
joue. Dos très tranchant. •
SYNONYMIE. Phj-signathus cocincinus. Cuv. Règn. anim. 2® édit.
tom. 2 , pag. 4 1 , tab. 6 , fig. i.
Istiurus Cochinchinensis. Guér. Icon. Règn, anim, Cuv. tab o
fig. •
Lophura cocincina. Gray , Synops , Rept. in Griffith's , anim.
kingd. tom. 9, pag. 61.
Lophura Cuvieri. Idem, loc. cit. pag. 60.
DESCRIPTION.
FORMES. Lorsqu'il est adulte, l'istiure de la Cochinchine a une
physionomie tout à fait différente de celle qu'il i)résente' dans son
jeune âge, ou bien même dans son état intermédiaire entre ces
deux. Cela vient de ce qu'en grandissant les côtés postérieurs
de sa mâchoire inférieure se renflent considérablement j que son
dos devient plus tranchant ; que la première moitié de sa queue
prend un très grand développement vertical ; et que les écailles
composant la crête qui règne depuis la nuque jusque vers le milieu
du prolongement caudal, au lieu de demeurer basses, triangulaires,
et éloignées les unes des autres , s'alongent et se rétrécissent
, se courbent et se penchent en arrière , en ne laissant plus
entre elles qu'un très faible intervalle.
Dans cet état, la crête, qui .s'abaisse légèrement au-dessus du
garrot et qui s'interrompt presque complètement au-dessus d#s
25,
' I
Hl.
'•^'if]