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LÉZARDS IGUANIENS
dessous de chaque cuisse, mais montent jusqu'à la région
préanale, où elles se réunissent. Le genre Grammatophore
est une des divisions, ainsi transformée par Kaup (1) , des
Agames de Guvier , celle qui était distinguée par la présence
d'écaillés crypteuses sous les cuisses des deux espèces qu'elle
renfermait. A ces deux espèces connues depuis assez longtemps
, nous en joignons deux autres, originaires comme
elles de la Nouvelle-Hollande.
TABLEAD SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE GRAMMATOPHORE.
Ecaillure
dorsale
homogène : gorge
blanchâtre
offrant une figure ) „ „
, . Î I . G. DE GAIMARD. triangulaire noire. )
vermiculée de gris ) ^ i-, '
, , ° } 2 . G. DE DECUES. bleualre )
hétérogène :
queue
sans epines . . . . 3. G. MURIQUIÎ.
offrant des rangées|
\ d epmes en travers. . ) ^
1. LE GRAMMATOPHORE DE GAIMARD. Grainmatophora
Gaimardii. Nobis.
CARACTÈRES. Écailles du dessus et du dessous du tronc rhomboïdales
oblongues fortement carénées, distinctement imbriquées.
Pores fémoraux non tubuleux. Doigts et ongles postérieurs très
grêles, très eiElés. Dos tacheté denoir. Deux raies de lámeme
couleur le long de la queue. Une tache noire l'homboïdale, en
travers de la poitrine. Un grand chevron également noir sous la
gorge.
SY-NONTMIE. Uromastix macúlalas. Gray. Synops. in Griffith's
anim. kingd, tom. g , pag. 62.
(i) Foj. Isis, 1827, page 161.
O U SAURIENS EUNOTES. G. GRAMMATOPHORE. I. I^J L
DESCRIPTION.
FORMES. Le Grammatophore de Gaimard est pour le moins aussi
svelte que le Léiolépide à gouttelettes. Sa tête est d'un quart moins
haute et d'un tiers plus longue qu'elle n'est large en arrière. Le
museau forme un angle aiga. La surface du crâne est légèrement
arquée d'avant en arrière. Les plaques qui la revêtent offrent un
petit diamètre et une carène assez prononcée. Celle d'entre elles,
que l'on nomme occipitale, est excessivement peu dilatée et de
même forme que les plaques voisines, c'est-à-dire disco - hexagonale.
Les autres plaques crâniennes sont oblongues, rhomboïdales
ou à six pans. Les narines sont beaucoup plus voisines
de l'oeil que du bout du museau, ou, en d'autres termes, elles touchent
presque aux bords orbitaires antérieurs. Leur ouverture
est subcirculaire et pratiquée dans une seule et même plaque.
On compte vingt - deux paires de squames pentagones oblongues
autour de chaque lèvre. L'écaillé rostrale est subhexagonale, dilatée
en travers ; la mentonnière , bien qu'ayant réellement cinq côtés,
paraît être triangulaire. L'extrémité de la mâchoire supérieure
est armée de quatre dents incisives et de quatre laniaires; ses côtés
offrent chacun treize molaires triangulaires, très aiguës. A la mâchoire
d'en bas, on compte une paire de molaires de plus, deux
incisives et deux laniaires de moins qu'à la mâchoire d'en haut.
L'oreille est fort grande, arrondie, et sans le moindre tubercule
sur son pourtour, en dedans duquel se trouve tendue la membrane
tympanale. Le cou n'est pas beaucoup plus étroit que la partie
posiérieure de la tête. En dessous, il ne présente qu'un simple
pli transversal situé en avant de la poitrine. Ce pli se prolonge
de chaque côté jusqu'au-dessus de l'épaule.
Le tronc est bas, alongé, étroit, et en dessus légèrement courbé
en toit. La queue a plus de quatre fois sa longueur. Forte et un peu
déprimée à sa racine, elle devient conique et de plus en plus grêle
à mesure qu'elle s'éloigne du corps. Couchées le long de celui-ci,
les pattes de derrière dépasseraient le bout du museau de la longueur
de l'un des ongles. L'étendue en longueur de celles de devant
est à peu près la même que celle du tronc. Les doigts, et particulièrement
ceux de dei-rière, sont très longs et très grêles. Les ongles
sont aussi très effilés, très pointus et un peu courbés. Quarantecinq
ou quarante-six petits pores, percés chacun au?centre d'un
a;-, H-.^.