2 9 8 . LEZAIÎDS IGUANIENS
I. LE TROPÎDOLÉPIDE ONDULÉ. Tropidolepis undulalus.
Cuvier.
CARACTÈRES. Parties supérieures du corps marquées en travers
de bandes onduleuses uoix-atres, sur un fond cuivreux ou
bronzé.
SYNONYMIE. Lacerta undulata. Bosc. Manuscript.
Stellio undulaius. Latr. Hist. Kept. torn. 2 , pag. 40.
Agama undulata. Baud. Hist. Kept. torn. 3 , pag. 084.
Uromasiix undulaius. Merr. Syst. Amph. pag. 57.
Lacerla HyacinLhina. Green. Journ. of the Acad, natur. sc. of
Philad. torn. i , pag. 349.
Lacerta fasciata. Id. loc. cit.
Jgama undulata. HarL Journ. of the Acad, natur. sc. of Philad.
torn. 6, pag. 13.
Tropidolepis undulatus. Cuvier. Règn. anim. 2® édit. torn. 2 ,
pag. 38.
Tropidolepis undulatus. Gray. Synops. Kept, in Griffith's anim.
Kingd. torn. 9 , pag. 43.
DESCRIPTION.
FORMES. Le Tropidolépide ondule' a la tete déprimée', le museau
très obtus, et les régions sus-oculaires fort peu bombées.
Depuis le front jusqu'au bout du nez , la surface de la tête offre
un plan légèrement incliné en avant. La plaque rostrale, bien
que pentagone, ressemble à un triangle considérablement dilaté
en travers. Les narines sont circulaires, et ouvertes" chacune de
son côté dans une plaque qui toucherait à la scutelle rostrale,
sans une squame qui se trouve devant elle. Le nombre de plaques
qui couvrent le bout du museau, ou mieux la région inter-nasale,
varie de six à dix et peut-être plus encore. On compte dix ou onze
plaques frontales formant ime sorte de cercle au centre duquel il
en existe toujours une d'un diamètre plus grand que les autres.
Tantôt la première plaque inter-orbitaire est double , tantôt elle
,est simple ; mais nous n'avons jamais vu que la seconde fût divisée.
La scutelle occipi'.ale, qui est fort grande, arrondie en arrière
et anguleuse en avant, se trouve enclavée dans un angle
formé par deux rangées composées chacune de trois ou quatre
OU SAURIENS EUNOTES G. ÏROPIDOLlÎPIDE. I. 299
assez grandes scutelles. 11 y a de six à huit scutelles hexagonales
dilatées en travers sur chaque région sus-oculaire, où elles constituent
une rangée longitudinale, eu dedans de laquelle est une
série et en dehors deux suites de très petites écailles.
Les plaques qui garnissent les lèvres sont quadrilatères ou pentagones,
alongées, fort étroites, et au nombre de dix ou douze ,
sur Tune comme sur l'autre. Au-dessus de la rangée des plaques
labiales supérieures, on remarque deux autres séries de scutelles,
ayant à peu près la même forme et la même grandeur.
L'ouverture de l'oreille, qui est grande et ovale oblique , a son
bord antérieur garni d'une dentelm^e composée d'écaillés semblables
à celles des tempes. Ces écailles des tempes sont assez dilatées,
losangiques, imbriquées, et surmontées chacune d'une carène
finissant en pointe. Le repli de la peau, ou plutôt l'espèce de
fente oblique qui existe de chaque côté du cou est plus profonde
chez les mâles que chez les femelles. On remarque aussi que la
partie saillante de ce repli est armtie d'épines chez celles-ci, tandis
qu'elle ne l'est que de petites pointes chez ceux-là-
Le cou et le tronc sont fort déprimés. Toutefois le dos présente
ime légère convexité, mais le ventre est tout plat.
L'étendue de la queue vai-ie suivant les individus. La longueur
la plus grande qu'elle nous ait offerte était double de celle du
reste de l'animal. Cette queue, grosse, large et déprimée à sa
base, est au contraire grêle et conique dans la partie postérieure
de son étendue.
Lorsqu'on place les pattes de devant le long du corps, elles n'atteignent
pas jusqu'à l'aine; mais les pattes de derrière, mises dans
la même position, s'étendent jusqu'aux oreilles.
En général, les pièces de l'écaillure du Tropidolépide ondulé
sont assez grandes ; celles des flancs le sont moins que celles du
dos. Toutes, sur le cou comme sur le tronc et sur les membres,
ressemblent à des losanges; elles sont imbriquées, et leur partie
moyenne est relevée d'une carène qui se prolonge en épine en
arrière. Celles d'entre elles qui appartiennent à la région dorsale
sent entières et disposées sur une dizaine de séries longitudinales,
légèrement obliques par rapport à l'épine du dos ; mais celles qui
garnissent les flancs ont leurs bords plus ou moins dentelés : on
peut même dire que leur extrémité libre est toujours armée de
trois pointes. Les squames caudales supérieures ressemblent à des
quadrilatères oblongs, suvmoutés, dans le sens de leur longueur,
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