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^ 2 0 LEZARDS IGUANIENS
u n peu incline en avant. Les bords surciliers font à peine une
le'gère courbure en dehors, ils ne se prolongent point en arrière
de l'orbite. On voit un petit tubercule à leur extrémité postérieure.
La surface entière de chaque tempe est couverte de
grandes écailles disco - polygonales, relevées au milieu d'une légère
carène. Excepté la plaque occipitale, qui est assez dilatée et
dont la forme est ovale et la surface lisse , toutes les squames du
dessus de la tête sont fort petites, à peu près égales, rhomboïdales
ou hexagonales, carénées ou en dos d'âne, et non imbriquées.La
membrane tympanaleest fort grande, mince et tendue à fleur du
trou de l'oreille. Au-dessus de celle-ci, est une grande écaille circulaire,
à surface légèrement conique. Les côtés postérieurs des
mâchoires sont très-renflés et garnis de petites écailles, au milieu
desquelles en sont semées de plus grandes. Le nombre des dents
molaires est de dix-huit ou dix-neuf à chaque mâchoire. Leslaniaires
qui arment le bout de la supérieure, sont à peine plus longues
que les cinq incisives qui sont.placées entre elles deux.
La plaque rostrale, qui est hexagonale, a deux fois plus de largeur
que de hauteur. La lèvre supérieure ofî're de chaque côté onze
écailles pentagones oblongues. On en compte u n mêmenombreà
la lèvre inférieure. La squame mentozinièreestàpeuprès triangulaire.
Les nariiaes sont ovales et dirigées obliquement en ai-rière.Les
membres sont d'une extrême gracilité : couchés le long du tronc,
ils iraient toucher par leur extrémité, ceux de devant le milieu de
la racine de la cuisse , ceux de derrière la narine; les ongles sont
courts, mais fort crochus. Le dos forme une crête tranchante, et
la queue est fortement aplatie de droite à gauche. Cette dernière
est trois quarts de fois pins longue que le reste du corps. Sur les
flancs sont de fort petites écailles cai^énées, rhomboïdales, imbriquées,
dont le bord libre est tourné du coté du dos. Au milieu
d'elles , on en voit d'éparses qui sont plus grandes, rhomboïdocirculaires,
mais carénées de même, et qui semblent disposées par
bandes verticales. Les squames du dos ne diffèrent de celles des
flancs que parce qu'elles sont un peu moins petites. Les écailles
d u ventre sont une fois plus développées que celles-ci. Leur foi'nie
est carrée, et leur surface relevée d'une carène qui la partage
obliquement par la moitié, dans le sens longitudinal du corps.
L'écaillure des membres se compose de pièces rhomboïdales imbriquées,
carénées, excessivement petites sous les jarrets, sur les
coudes et les genoux, et au contraire très-grandes partout ailleurs
ou SAURIENS EUNOTES. G. LOPHYRE. 4- 4^1
que SOUS les cuisses, où elles sont de grandeur médiocre. Les carènes
des squames qui revêtent les doigts sont si saillantes et les
pointes qui les terminent si prononcées, que ceux-ci paraissent hérissés
de petites épines. Ils offrent une dentelure de chaque côté.
Les faces latérales de la queue présentent des écailles rhomboïdales,
plates, très-imbriquées , mais légèrement carénées. En dessous
il en existe dont les carènes sont au contraire très-prononcées ^ •
dont la forme est fort alongée, fort étroite, et le bord postérieur
armé de deux petites pointes. Ces écailles du dessous de la queue
sont disposées par bandes transversales.
COLORATION. Les parties supérieures du corps présentent une
teinte d'un brun-roussâtre auquel semblent se mêler des taches
d'un brun foncé.La crête d'écaillés qui s'élève au-dessus du cou et
du dos est olivâtre. Le fanon est gris-brun, piqueté de noir, excepté
sur son bord antérieur, qui est coloré en j aune, ainsi que
toutes les autres régions inférieures de l'animal.
DIMENSIONS. Longueur totale, 55". Téte. Long, f 5"'. Cou. Long,
i " 8"'. Corps. Long. i % ' f \ Memh. antér.hong. Memh.
poster. Long. 19" 3"'. Queue. Long. 33".
PATRIE. La Nouvelle-Guinée est le pays qui produit leLophyre
dilophe. Le Muséum d'histoire naturelle est redevable à MM. Quoy
et Gaimard du seal exemplaire qu'il possède.
Observations. Cette espèce se trouve représentée, sur la planche
46 du présent ouvrage, sous le nom de Tiare dilophe, parce que
nous l'avions d'abord considérée comme devant former le type
d'un genre particulier. Mais depuis, ayant reconnu qu'elle ne
différait réellement des Lopbyres déjà connus, que par xm développement,
beaucoup plus considérable, il est vrai» de la peau
des parties inférieures du cou, nous avons dû la réuni r à ces Sauriens,
dont elle offre d'ailleurs tous les autres caractères génériques.
Dans le musée de Leyde elle porte le nom de Caloles megapogon.
4. LE LOPHYRE TIGRÉ. Lophyrus tigrinus. Nobis.
{Voyez Planche 41.)
CARACTÈRES. Bord surcilier fort élevé et très anguleux, sans
épine derrière son extrémité postérieure. Pas de tubercules épineux
sur l'occiput, ni de faisceaux d'épines sur les côtés de la nuque.
Membrane du tympan grande, mince. Sur le coU; une crête de
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