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laquelle est la représentation , non pas d'un Agama aculeaia,
mais da jeune iìge d'une espèce differente, dont Merrem lui-même
a cités, comme appartenant à son Agama orbiculai-is, trois autres
figures données aussi par Séba , qui le représentent dans son état
adulte. Cette espèce est notre Agama spinosa que Cuvier indique
à tort sous le nom à'Agama aculeaia Merrem. Notre Agame aiguillonné
est appelé Trapelus hispidus par M. Gravenhorst, qui
en a publié la description et la figure avec beaucoup de détails
dans les Actes des curieux de la nature de Berlin.
7. L'AGAME ÉPINEUX. Agama spinosa. Nobis.
C a r a c t è r e s . Museau court, obtus. Narines petites, peu tubuleuses.
Un à trois tubercules polyèdres sur le milieu du chanfrein.
Ecailles sus-oculaires relevées en pointes. Plaque occipitale
petite» environnée d'épines. Oreille peu ouverte, à boixls
antérieur et supérieur ai-més de grandes pointes. Des groupes de
tubercules épineux sur la nuque et les côtés du cou; celui ci et
le dos surmontés d'une crête. Des épines trièdres éparses au milieu
des écailles du dessus du tronc. Squames ventrales carénées.
Queue courte, grêle, conique.
Synonymie.Zace/'/Mi orhicularis spinosus, sii'c Tapayaocin cxNovd-
Eispaniâ. Séb, tom. i, pag. i34, tab. 83, fig. i et 2.
Bufo americanus'spinosus Tapayaxin, sive salamandra orhicularis.
Id. tom. I , pag. 178 , tab. 109 , fig. 6.
Tapaj-aocin , sive Lucerla orhicularis, minor Promonlorii Bonce-
Spei. Id. torn. 2, pag. 10, tab. 8, fig. 7,
Lacertahispida. Linn. Mus. Adolph. Fr-édér. pag. 44.
Lacerta hispida. Linn. Syst. nat. édit. to, pag. ?.o5.
Laceria orhicularis. Id. Syst. nat. edit. 12, pag. 305, exclus
synon. Lacerta orbicularis d'Hernandez. ( Phrj-nosoma orbicularis.
)
Çordylus orhicularis. Laur. Synops. Rept. pag. 5i.
Cordj-lus hispidus. Id. loc. cit.
Lacerta orhicularis. VxXnQÎ.Çtyit. Tini. pag. 1061, exclus, synon.
Lacertus orbiculai-is Hernand. {Phrj-nosoma orhicularis).
Z<? Tapaye. Daub. Diet, des Rept. pag. 085.
Le Tapaye. Lacép. Hist, quadrup. ovip. tom. i, pag. 890
Lc Tapaj-e, Bonnat. Encyclop. méth. Pl. 9, fig. 3.
M
o u SAURIENS EUNOTES. G, AGAME, 5o 3
Lacerta orhicularis. Shaw. Gener. zool. tom. 3, pag. 201 , tab.
71 (cop. de Séba).
Stellio orhicularis. Latr. Hist. Rept. tom. 2, pag. 20.
Agama orbicularis. Daud. Hist. Rept. tom. 3 , pag. 40G (non la
figure, qui est celle de \Agama mutahilis).
Agama gemmata. Daud. Hist. Rept. tom. 3, pag. 410.
Àgama aspera. Daud. Hist. Rept. tom. 3, pag. 402, exclus, synon.
fig. 0. tab. 80, tom. i, de Séba (Proctoiretus?).
Agama gemmata. Merr. Synops. Rept. pag. 53.
Agama orhicularis. Kuhl. BeïLr. zur Zool. und Vei^gl. anat.
pag. 114.
Agama aculeata. Cuvier. Règn. anini. tom. 2, pag. 30.
Cape agama. Gray. Synops. Rept. in Griffith's anim. kingd.
tom. 9, pag. 57.
DESCRIPTION.
Formes. L'Agame épineux, au lieu d'offrir les formes élancées
de l'espèce précédente, est presque aussi court et aussi trapu que
les Phrynosomes. Pourtant son museau n'a pas tout-à-fait autant
de brièveté que celui de l'Agame aiguillonné. L'Agame épineux
se distingue principalement de ce dernier par un corps plus dé
primé, par une queue moins longue, moins forte et qui devient
plus brusquement grêle, immédiatement après sa naissance. 11 en
diffère encore par une oreille moins ouverte, et par les écailles
des régions inférieures de son corps, qui, au lieu d'être lisses, offrent
une forte arête terminée en pointe aiguë. L'Agame épineux
présente d'ailleurs une très petite plaque occipitale environnée
de tubercules épineux, et deux ou trois écailles frontales, que leur
forme également tuberculeuse fait ressembler à de petites cornes.
Les squamelles sus-oculaires sont pointues ; celles des tempes et
des régions latérales de la surface de l'occiput sont transformées
en tubercules trièdres. Les bouquets d'épines qui existent sur les .
côtés du cou et aux environs des oreilles sont en même nombre ,
mais beaucoup plus touffus que chez l'Agame aiguillonné. Le dessus
des membres est hérissé de tubercules épineux, ce qu'on n'observe
pas dans cette dernière espèce; enfin les épines qui sont
éparses au milieu des écailles des parties supérieures du tronc, se
montrent plus nombreuses et disposées avec moins de régularité.
Sur le bord antérieur du cloaque, ou compte deux rangées