l! a66 LEZARDS IGUANIENS
u
XX« GENRE. PROGTOTRÊTE.
PROCTOTRETUS (1). NoLis.
{Tropidurus {Leioloemus), Wiegmann.)
CARACTÈRES. Tête subpyramido - quadrangulaire ,
plus ou moins déprimée. Plaques céphaliques médiocres,'
polygones ; occipitale, en général peu distincte.
Des dents palatines. Cou plissé sur les côtés , ou toutà
fait uni. Membrane du tympan un peu enfoncée.
Corps arrondi ou légèrement déprimé^ couvert decailles
imbriquées ; les supérieures carénées, les inférieures
lisses. Pas de crête caudale ni de dorsale.
Doigts simples. Queue longue et conique, ou médiocre
et légèrement déprimée. Point de pores fémoraux; des
pores anaux cliez les individus mâles.
Les principaux caractères qui distinguent ce genre du
précédent résidènt dans l'absence de toute espèce de crête
sur la partie supérieure du corps , dans la non compression
de la queue, et dans l'existence de pores (chez les individus
mâles ) , sur le bord libre de l'espèce de lèvre qui ferme
le cloaque. Les Sauriens qui nous occupent en ce moment
n'ont pas toujours, comme les Holotropides, devant chaque
épaule, une sorte d'incision oblique, produite par le repli quç
forme la peau en cet endroit. Le cou est tout-à-fait arrondi
et uni, ou bien il offre seulement quelques phssures irrégulières
sur les côtés. Tous ont le palais garni de dents ; celles
queportent les mâchoires sont courtes, égales, comprimées et
(i) De UpoejiToc, anus, podex; et de Tpurèi, troué , 'percé ,
perforatum, des pores rangés au devant du cloaque.
OU SAURIENS EUNOTES. G. PROCTOTRÈTE. 26 ^
trilobées pour la plupart, puisqu'il n'y a guère que les dix
ou douze premières qui soient arrondies et pointues. Tous
également manquent de pores fémoraux. La grandeur des
écailles varie suivant les espèces ; mais chez toutes elles sont
surmontées d'une carène , se terminant le plus souvent en
pointe aiguë.
Nous n'en connaissons pas dont les écailles du ventre
soient carénées. Dans certaines espèces la forme de la tête
est celle d'une pyramide à quatre faces, peu alongée ; chez
d'autres cette partie du corps est un peu déprimée, et son
pourtour horizontal a la figure d'un triangle obLus en avant.
Les plaques céphaliques sont très variables sous le rapport
du diamètre et de la forme ; cependant elles sont toujours
auguleuses. On en remarque généralement sur chaque régions
sus-oculaire une série curviligne qui sont plus grandes
que les autres , et dont la largeur l'emporte sur la longueur.
L'écaillé occipitale est si petite, que quelquefois elle se
trouve perdue au milieu des autres. La membrane du tympan
est légèrement enfoncée ; tantôt le bord antérieur de
l'oreille est fortement dentelé, tantôt il ne l'est que faiblement
ou bien pas du tout. Les espèces à corps élancé
l'ont arrondi, et portent une queue longue et conique ; celles
dont le tronc est court l'ont un peu déprimé, et alors aussi
leur queue est médioci'e et légèrement aplatie à la base.
La longueur des membres n'est pas considérable; les doigts
sont simples.
Nous partageons les Proctotrètes en deux groupes , selon
que le cou est lisse ou uni [Léioderes], ou qu'il offre des
plis sur les parties latérales ( Ptjgoderes ).
Les espèces du premier groupe ont des formes élancées ;
celles qui sont placées à la tête du second sont encore sveltes,
mais les suivantes prennent peu à peu une forme raccourcie
et déprimée qui. conduit naturellement aux Tropidolépides.
Ce genre correspond à la division nommée Leioloemus ,
établie par M. Weigmann dans son genre Tropidurus.
' iiIîl l! "i!
m ir
. r
r; K. r
fr,;
y 'f'
If