1 );
1 5o LÉZARDS IGUANIENS
médio-dorsale un peu plus grandes que les autres ; squames ventrales
imbriquées, carénées ; queue comprimée, surmontée d'une
petite carène dentelée. Dessus du corps fauve ou grisâtre, semé
de points foncés. Une suite de taches triazigulaires brunes de
chaque côté du dos des jeLines sujets.
SYNONYMIE. JnoUs Sagrei. Th. Coc. Hist, de l'île de Cub. PAR
M. Ramon de la Sagra , part. Erpétol. tab. io.
Dactjrloa nebulosa. Wiegm. Herpetol. Mexican. , pars i, p. 48.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. L'ensemble des formes de l'Anolis de la Sagra est le
même que celui de la plupart des Lézards proprement dits. Sous
ce rapport , il ressemble à l'Anolis rayé. La forme de sa tête n'est
pas du tout différente de celle de ce dernier. On remarque effectivement
que la face supérieure en est plane, dans sa portion
postérieure , et au contraire inclinée en avant dans sa partie
antérieure. Celle-ci offre une cavité oblongue, bordée de chaque
côté par une carène légèrement tranchante, que recouvrent quatre
ou cinq plaques de même grandeur. Le reste de la surface antérieure
de la tête est garni d'écaillés oblongues, polygones , unicarénées,
ou même bicarénées et tricarénées sur le museau. Ces
écailles semblent être disposées par bandes transversales de deux
ou trois chacune. Le milieu de la région occipitale présente un enfoncement
circulaire. Les angles latéraux du museau sont tranchans
et garnis de squames rhomboïdales, très oblongues , fort
étroites, et imbriquées d'une manière oblique. Il y a sur chaque
région sus-oculaire un disque composé de dix à quinze plaques
offrant plusieurs côtés ; mais il n'en occupe pas toute la surface,
car une certaine partie, la plus voisine de la marge externe, est
granuleuse. Les squames des bords sus-orbitaires , qui sont fortement
carénées chez les adultes, forment deux demi-cercles, dont
les points les plus arqués se touchent sur le vertex.
Les narines, qui sont petites et arrondies , se trouvent placées
sur les côtés du museau , fort près de son extrémité. Elles s'ouvrent
chacune vers le haut d'une écaille qui , en bas, touche à
la première labiale. Par le haut cette écaille est contigue à une
petite squame oblongue ; devant elle, elle a une plaque alongée,
irrégulièrement triangulaire, et derrière on voit des grains
squameux oblongs, assez fins.
OU SAUhlENS EUNOTES. G. ANOLIS. I9. l5l
Le bord des paupières est garni de deux rangs de petites plaaues
• celles du premier sont carrées et plates, celles du second
sont iuberculeuses. Les squames qui revêtent, de l'un et de 1 autre
côté la surface triangulaire comprise entre le bout du nez et
l'oeil, sont carénées et à plusieurs pans. La plaque occipitale est
ovale et environnée de petites écailles disco-polygones, bombées
"t carénées. Les tempes sont granuleuses. Sept squames quadrilatères
oblongues sont appliquées contre chacun des côtés des lèvres.
On remarque une double série de plaques rhomboïdales, a
surface lisse, le long de la face externe des branches sous-maxillaires
L'écaillé rostrale , qui a deux ibis plus de largeur que de
hauteur , présente quatre côtes , dont les deux latéraux sont obliques.
Les scutelles mentonnières ont une forme triangulaire.
Le cou est gros; la peau de sa face inférieure tombe en un fanon
qui se prolonge un peu sur la poitrine. Le tronc, dont le
dessus est arrondi et dépourvu de crête , se montre légèrement
comprimé. Ce n'est guère que chez les individus adultes que l'on
voit un faible repli cutané le long de l'épine dorsale.
Placés sur les côtés du tronc , l e s m e m b r e s antérieurs touchent à
l'aine par leur extrémité terminale ; et ceux de derrière, mis de
la même manière , s'étendent jusqu'à l'oeil.
La queue a une longueur double de celle du reste du corps.
La partie supérieure en est tranchante et surmontée d'une très
petite crête, composée d'écaillés triangulaires à sommet pointu.
Les parties supérieures du corps sont revêtues de petites squames
hexagonales, subcarénées et excessivement peu imbriquées,
si toutefois elles le sont réellement. Parmi elles, il y en a quelques
unes qui, outre qu'elles sont un peu moins petites que les
autres, affectent une forme circulaire : ce sont celles qui constituent
les deux séries de la ligne médiane et longitudinale du dos.
Ces écailles du dessus et des côtés du tronc, examinées sans le secours
de la loupe, paraissent granuleuses, particulièrement chez
les jeunes sujets. La gorge est garnie de squames subovales, imbriquées,
à surface convexe, et très faiblement carénée. La poitrine
et le ventre en offrent qui ressemblent à des losanges à angles
obtus, et qui sont pourvues de carènes bien prononcées. Il y en a
d'à peu près semblables sur la face supérieure des membres. Les
fesses offrent des granulations squameuses. Les écailles de la queue
sont rhomboïdales, imbriquées et très carénées, principalement
en dessous, où elles se montrent aussi pUis grandes que sur les
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