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122 LÉZAHDS IGUANIENS
seavi, assez en arrière de son extrémité , c'est-à-dire vers la fin
du premier tiers de la longueur de la tête. Ces narines ont lemouverture
dirigée en arrière , en même temps qu'elle est un peu
tournée vers le ciel.
La face supérieure de la tête offre un même plan incliné en
avant ; ses côtés sont perpendiculaires, et d'autant plus profondément
creusés à partir du bout du museau jusqu'au bord de l'orbite,
que l'animal est plus âgé. Les tempes sont plates et la région
occipitale se trouve partagée longitudinalement par une espèce
de sillon , de chaque côté duquel il existe une légère éminence
convexe. Les régions sus-oculaires sont faiblement bombées ; chacune
d'elle sporte un disque composé de dix à douze plaques d'inégale
grandeur ayant plusieurs pans et une surface plate, légèrement
striée. La plaque occipitale , qui est grande et ovalo-arrondie
, occupe à peu près le milieu de la partie postérieure de la
tête. Elle se trouve environnée decailles polygones , dont le diamètre
diminue à mesure qu'elles se rapprochent du cou. Ces
écailles sont surmontées chacune d'une faible arête longitudinale.
On compte huit ou neuf écailles anguleuses, rangées en
demi-cercle sur chaque bord orbitaire , écailles qui sont relevées
d'une carène de même que celles qui forment la rangée longitudinale
existant sur la ligne médiane de l'espace interoculaire.
On voit naître deux arêtes , l'une à droite, l'autre à gauche du
front ; elles s'étendent parallèlement dans une direction à peu
près droite , jusques à la hauteur du bord postérieur des narines
environ. Arrivées là , elles se rapprochent brusquement l'une de
l'autre, de manière à ce que l'espace qui existe alors entre elles ne
peut plus être considéré autrement que comme un simple sillon
qui ne se prolonge pas tout-à-fait jusqu'à l'extrémité du museau.
Ces deux arêtes , qui sont extrêmement saillantes chez les sujets
adultes, se laissent à peine apercevoir dans les jeunes individus,
dont le dessus de la tête est par conséquent à peu près uni.
La partie de la face supérieure de la tête , comprise entre le bout
du nez et le f ront , est couverte d'écaillés plus grandes qu'aucune
de celles des autres regions céphaliques. Leur forme est
hexagone, oblongue, et leur surface, qui se trouve surmontée de
trois ou quatre petites carènes dans le jeune âge, se courbe en dos
d'âne chez les sujets adultes. Aussi rencontre-t-on de vieux individus
dont la région céphalique antérieure est très accidentée,
ou extrêmement rugueuse. L'angle du museau forme une
OU SAURIENS EUNOTES. G. ANOLIS. II.
arête tranchante. Il y a de cinquante à soixante dents à la mâchoire
supérieure et de quarante - quatre à cinquante à l'inférieure.
En haut comme en bas, les quatre ou cinq dernières de
chaque côté sont distinctement plus grosses que les autres , particulièrement
chez les sujets adultes, La plaque rostrale est quadrilatère
, et plus élevée au milieu qu'à ses deux extrémités. Elle a
six ou'sept fois plus d'étendue transversale que d'étendue verticale.
Les deux squames mentonnières sont grandes et trapézoïdes.
Les autres plaques des lèvres sont au nombre de seize ou
dix-huit sur chacune. Leur forme est celle de quadrilatères ou
de pentagones oblongs. La membrane dn tympan se trouve un
peu enfoncée dans l'oreille , dont l'ouverture est petite et triangulo
ovale. Le tronc offre presque autant de hauteur que de
largeur ; il est plat en dessous , en toit évasé vers le dos. Les pattes
de*"devant, lorsqu'on les couche le long du corps , lai sent encore
entre leurs extrémités et l'aine une distance égale à la longueur
de leur troisième doigt. Celles de derrière , placées de la
même manière , s'étendent jusqu'à l'oreille. La queue fait à peu
près les deux tiers de la longueur toiale de l'animal. Subconique
à sa base, elle a une apparence comprimée dans le reste de son
étendue. Le dessous du cou offre un petit fanon qui se prolonge
sous la poitrine, quelquefois même fort en arrière des bras. Le
dessus et les côtés du tronc sont revêtus de petites écailles égales,
non imbriquées, hexagones, arrondies, relevées en dos d'âne ou
légèrement carénées. Examinées sans le secoures de la loupe , ces
écailles ressemblent à des grains arrondis. Ni le cou, ni le dos
ne sont surmontés de crêtes ; nous ne nous sommes même pas
aperçu que les écailles de leur ligne médiane et longitudinale
soient sensiblement plus grandes que les autres, ainsi que cela a
lieu le plus souvent. Sur les membres, se montrent de petites
pièces rhomboïdes imbriquées et en dos d'âne. Sous les mêmes
parties, sont des granulations squameuses assez semblables à
celles du dos. Le ventre est garni d'écaillés ovalo-hexagones,
imbriquées et faiblement carénées. Autour de la queue existent
des verticilles de squamelles subrhomboïdales carénées. Celles
du dessous sont oblongues, plus développées et plus fortement
carénées que celles du dessus. De distance en distance, il y a de
ces verticilles qui sont plus larges que les autres ; chez certains
sujets, le dessus de la queue offre tout le long de sa ligne médiane
une espèce de petite crête qui est produite par une série
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