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4 2 2 LÉZARDS IGÜANIENS
grandes écaillés triangulaires , élevée sur un haut pli de la peau.
Dos surmonté d'une carène dentelée en scie. Un assez grand
fanon dentelé en avant et à écaillure homogène ; queue comprimée,
offrant sur la première moitié de son étendue une carène
semblable à celle du dos. ,
SYNONYMIE. Lacerta tigrina pectinaia , americana ascalnboies
dicta. Séb. tom. i, pag. 187, tab. 100 , fig. 2.
Iguana chamoeleoniina. Laur. Synops. Rept., pag. 47.
Lacerta superciliosa. Shaw. Gener. zool. tom. 3 , pag. 220,
tab. 68.
Jgama gigantea. Kuhl. Beït. Zur Zoolog, und Vergleich, anat.
pag. 106.
Gonyocephahis tigrinus. Kaup. Isis., j S s S , pag. 690.
Gonj-ocephalus tigrinus.'\Na^\. Syst. amph., pag. i5i.
Le Lophj-reci casque fourchu. Cwi. Règn. anim., 2®édit. tom. 2,
pag. 39.
Gonj-ocepJialus tigrinus. Gray, Synops. Rept. in Griffith's anim.
kingd. tom. 9, pag. 58.
Gonjrocephalus tigrinus. Wiegm. Herpet. mexic. pars i ,
pag. 14.
DESCRIPTION.
FORMES. Le Lophyre tigré se reconnaît de suite à la forme bizarre
de sa tête , qui est réellement fourchue en arrière. Cela est
dû à ce que les bords surciliers, qui sont fort élevés et très saillang
en dehors, forment un grand angle obtus, dont le sommet se
trouve placé positivement au-dessus de la commissure postérieure
des paupières. Le contour horizontal de la tête n'en a pas moins
la forme d'un triangle isocèle, dont le museau correspond à l'un
des sommets. Le bout de celui-ci est arrondi et un peu renflé. La
surface de la tête, en avant du front, fait u n peu le creux. Les ouvertures
nasales sont circulaires, dirigées de côté et un peu en
bas. On compte treize dents molaires autour de chaque mâchoire.
Les plaques labiales, au nombre de vingt-quatre en haut
comme en bas, sont petites,oblongues, les unes pentagonales , les
autres hexagonales. L'écaillé rostrale est d'un fort petit diamètre
; c'est-à-dire qu'elle n'est pas plus dilatée que l'une ou
l'autre des plaques qui la touchent à droite et à gauche. La squame
mentomiière a la figure d'un triangle : les plaques céphaliques
o u SAURIENS EUNOTES. G. LOPiIYRE. .
sont lisses et imbriquées, sur les régions sus-oculaires seulement.
Il y en a de rhomboïdales, de pentagones et d'hexagonales ; mais
toutes offrent à peu près le même diamètre. Sur la ligne médiolongitudinale
du museau, on en voit trois ou quatre plus grandes
que les autres, dont la forme est subcirculaire et la surface convexe.
Elles sont suivies de deux ou trois autres qui leur ressemblent
; mais qui sont placées sur une ligne transversale. Trois tubercules
coniques sont implantés au-dessus et un peu en arrière
de l'oreille ; puis de chaque côté de la nuque se montrent encore
deux ou. trois de ces grandes écailles cii'culaires, comme nous venons
de dire qu'il en existe sur quelques parties du dessus de la
tête. La région sous-auriculaire donne aussi naissance à quelques
petits tubercules coniques, lesquels sont surtout bien distincts
chez les jeunes sujets. La peau de la région inférieure du cou
forme u n assez long fanon , dont l'angle postérieur est arrondi,
et le bord antérieur légèrement dentelé. Les écailles qui le garnissent
sont toutes rhomboïdales, lisses et imbriquées. La membrane
du tympan a une forme ovalaire; elle est grande, mince,
et tendue à fleur du trou auriculaire.
Ce qui contribue, avec la forme de la tête, à donner une physionomie
singulière au Lophyre tigré, c'est la hauteur considérable
que présente son cou, surmonté qu'il est d'un pli de la
peau vertical et très épais, au-dessus duquel règne une grande
crête dentelée en scie. Cette crête, qui s'étend en décrivant une
courbe depuis l'occiput jusqu'au garrot, se compose d'écaillés,
dont le nombre varie de dix à quinze. Elles sont triangulaires ,
comprimées et lisses. Sur chacun des côtés de ce grand pli suscervical
dont nous venons de parler, sont appliquées trois rangées
longitudinales de squames rhomboïdales, très-dilatées, dont la
surface est parfaitement lisse. A l'endroit òù finit la crête cervicale
, commence une carène dentelée en scie qui se prolonge jusque
sur la première moitié de la queue.
Le Lophyre tigré n'a pas les formes élancées de ses trois congénères.
Ses membres sont moins maigres et moins lougs. Couchés
le long du tronc, ceux de devant s'étendent jusqu'à l'aine et
ceux de derrière jusqu'à l'oreille. La queue, qui est très-comprimée
, n' a qu'une demi-fois plus de longueur que le reste du corps.
Aux petites écailles lisses , imbriquées et rhomboïdales des côtés
du corps, s'en mêlent de plus grandes , offrant une légère carène
et une forme rhomboïdo-ovale. Mais cela ne se voit que chez les
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