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Í 0 2 LÉZARDS IGUANIENS
il ne se trouve guère que les huit ou neuf dernières de chaq«;
coté qui soient distinctement comprimées et tricúspides, toutes
étant coniques, pointues et un peu courbées. A la mâchoire iafij.
rieure on n'en remarque que six ou sept qui aient celte dernièn
forme ; et la totalité n'est que de quarante. La membrane tympj,
nale est un peu enfoncée dans le trou auriculaire , dont roiivct.
ture est étroite est subcirculaire. Parmi les écailles qui en ga;.
nissent le contour, celles de la portion antéro-supérieure iîoib
semblent un peu plus fortes que les autres. Ce sont de petite
pl-iques non imbriquées, disco-polygones, aplaties et lissesqii
revêtent chaque région temporale, au milieu de laquelle esLini.
planté un petit tubci'cule conique. Le tronc de l'Anolis loysiaii!
offre un peu plus de largeur que de hauteur; le dessous ea esl
plat, mais le dessus est légèrement arqué entravers. Lorsqu'ot
les couche le long du corps, les pattes de devant n'atteignent pi
jusqu'à l'aine ; placées de la même manière, les pattes de derrièn
s'étendent jusqu'au bord postérieur de la tête. Forte, quadrili
tére et à angles arrondis à sa base , la queue se trouve être as»
grêle et de forme conique dans le reste de son étendue ; elle et
comme le cou et le dos, complètement dépourvue de plioiidi
crête. L'écaillure du dessus et des côtés du cou, ainsi que des facti
supérieure et latérale du tronc , se compose de très petites pièoe
disco-polygones, lisses, non imbriquées, auxquelles se mêlen;
quelques petits tubercules coniques , dont la base est entourée à
petites écailles subtuberculeuses ; d'autres tubercules, mais pk
pointus que ceux-ci , se montrent sur les membres et la base deli
queue. La face supérieure de ceux-là est garnie d'écaillés sembla
bles à celles du dos , excepté sur le devant du bras et de la cuisse,
sur les mains et sur les pieds, où il existe de grandes sqnamei
polygones, lisses, légèrement imbriquées. La peau de la régi«
antéro-scapulaire fait un petit pli curviligne ; le cou laisse voir un
rudiment de fanon. Le dessous de la tête, entre les branches sous^
maxillaires, est revêtu d'écaillés non imbriquées, ovalo-rhoni'
boïdes,un peu convexes et lisses. Les squamelles pectorales et les
«ventrales sont également lisses et imbriquées , mais peu aplaties,
un peu plus grandes et circulo-hexagones. L'écaillure du dessous
des membres est la même que celle du ventre, à cela près que les
pieces qui la composent ne sont pas si distinctement imbriquees.
Le dessus du premier tiers de l'étendue de la queue est garni d écailles
semblables à celles du dos, et le dessous de squamespa
OXI SAURIENS EUNOTES. G. ANOLIS. I o 3
espèce d'écaillure fût celle d une queue reproduite.
Co,.o.*T,o«. Les parties supérieures de ce petit Iguanien sont
J o t e s dûn blanc bleudtre ou verdtee. qui prend une te.n e
r Z T s u r L reins et la base de la quene. On vo,t de chaque cote
T d o s placées à la suite les unes des antres, cnq ou s.x taches
Watùlaires de couleur brune. L'extrémité du museau et ses
p û e s térales sont également brunes, ainsi qu'une tache qu, ,
r „ bord .ie l'orbite, s'étend jusque sur la tempe. Le dessous de
l'ailimal est entièrement blanc.
DXMB.SIO.S. Longueur totale, v" Long-_ x" 3 " ^ « -
Long. 4-. Corps. Long. 2". Memh. anter. Long. i 5 . Mem.,
poster. Long. 8" 8"'. Queue. 4"-
Patkik. Cette petite espèce d'Anolis est originaire de Cuba ; elle
faisait partie des riches collections zoologiques qui ont ete recueillies
par M. Ramon de la Sagra.
Ohser.atwns. L'Anolis loysiana sera figuré dans la partie erpétologique
de l'ouvrage que va publier sur l'île de Cuba le savant
v o y a ^ r que nous venons de nommer. Il en a deja ete donne
unedescription dans un mémoire de M. Cocteau, sur le genre qui
nom occupe en ce moment ; mémoire dont il existe un extrait
dans les Comptes rendus de l'Institut pour l'année i836, n°. 9 ,
pag 226 Dans ce mémoire, M. Cocteau propose de considérer
l'Anolis Loysiana comme type d'un genre particulier qui tirerait
son caractère de la forme que présentent plusieurs des écaillés
de la partie supérieure du corps. Ces squames se trouvent relevées
en cônes, ou en pyramides triangulaires, disséminées plus ou
moins régulièrement au milieu des écailles qui rec. uvrent cette
région et qui sont petites, égales entre elles et couchées les unes
sur les autres. C'est de cette disposition que cet habile erpetologiste
a tiré le nom d'AcanthoIis , comme pour indiquer un Anolis
épineux.
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