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S58 LEZARDS IGUANIENS
La région cervicale et la surface entière du dos sont revêtues
d'écailles transverso-losangiques, un peu arrondies en arrière et
surmontés de carènes bien prononcées, mais qui ne se prolongent
pas en épines. Ces carènes constituent, par rapport à la région
médiane du corps, des lignes obliques, dont on compte quinze
ou seize d'un côté du dos à l'autre. Les écailles des flancs sont
semblables à celles du dos , si ce n'est qu'elles portent une petite
épine à leur extrémité.
, La région gulaire offre des écailles losangiques, imbriquées ,
lisses, un peu arrondies en arrière. On en voit sur la face inférieure
du cou, qui sont de même imbriquées et lisses , mais qui
ressemblent à des losanges réguliers. Celles du ventre ne diffèrent
de ces dernières qu'en ce qu'elles sont un peu plus dilatées transversalement
que longitudinalement.
Le dessus des pattes de devant est revêtu de squames losangiques,
imbriquées, carénées, de grandeur médiocre ; celui des
pattes de derrière en offre de très grandes, ayant la même forme
et disposées de la même manière ; mais elles sont surmontées d'une
très forte carène prolongée en une longue épine redressée. Les
squamelles du dessous des bi-as ressemblent à celles de la poitrine;
les écailles des mollets sont losangiques et très faiblement
carénées.
Les scutelles supérieures et latérales des doigts des mains sont
rhomboïdales, lisses, et à bord libre arrondi. Celles des doigts des
pieds sont losangiques , carénées et armées d'une épine en avant.
En dessous, les doigts des quatre pattes offrent de petites plaques
à trois carènes.
La queue est entourée d'une cinquantaine de verticilles de
grandes écailles, qui, pour la plupart, sont quadrilatères, et
armées à leur angle postéro-supérieur d'une forte épine recourbée.
Celles d'entre elles qui occupent la ligne médiane et longitudinale
du dessus de la queue, sont rétrécies en arrière ; et l'épine
qu'elles portent sa trouve placée au milieu de leur bord
postérieur. Celles de la face inférieure ressemblent à des triangles
isocèles dont le sommet forme une pointe très aiguë.
COLORATION. Le cou et le dos de ce Saurien sont peints en fauve
jaunâtre, sur lequel se trouvent dessinées de larges marbrures
brunes. Cette même teinte fauve jaunâtre est répandue sur le
dessus des pattes et de la queue, qui offrent des raies transver-
OU SAURIENS EUNOTES. G. OPLURE. 35 G
tales de la même couleur que les marbrures de la région dorsale.
Tout le dessous du corps est blanc.
DIMENSIONS. Longueur totale, II" 6"'. Téte. Long. 6". Corps.
Long. 3" i'". Memh. anter. Long. 2" 2"'. Memb. poster. Long. 3"
3"'. Queue. Long. 6" 5"'.
PATRIE. Le Trachycycle marbré est originaire de l'Amérique
méridionale. Le seul exemplaire que nous possédons a été recueilli
par M. d'Orbigny dans la province de Rio-Grande.
XXX^ GENRE. OPLURE. OPLUÂUS. Guvier (i).
{Tropidurus de Wiegmann , de Fitzinger, de Gray
en partie.)
CARACTÈRES. Téte triangulaire, peu alongée, épaisse,
garnie de plaques de moyenne grandeur ; l'occipitale
médiocre ; les sus-oculaires , plus petites que les autres
et disposées sur plusieurs rangs. Narines un peu latérales
et tubuleuses. Des dents au palais. Membrane du
tympan enfoncée dans loreille. Bord antérieur de celleci
dentelé. Un pli transversal à la naissance de la poitrine
remontant sur chaque épaule , et quelquefois
précédé de deux autres. Cou surmonté d'une très-petite
crête. Tronc court;, large , un peu en toit, à écaillure
lisse ou carénée. Queue grosse , de longueur
moyenne , légèrement en cône , entourée de verticilles
formés par de grandes et fortes écailles épineusès. Pas
de pores aux cuisses.
l é s Oplures ont la queue armée d'écaillés épineùses éncore
plus grandes , mais moins nombreuses que dans le
genre précédent. Cette queue est aussi plus forte à propor-
(I) De OTTAOV, armure, armatuva ad resistendum, et de Oufu.,
queue, càuda ; c'est-à-dire queue armée pour la défense.
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