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iïZAKDS IGUANIEIsrS
n rapporte' de Cayenne , et d'un second à M. Gaiidichaud , cnii
1 a recueilli à Rio-Janéii o. ^
Observations. Autant que Ion peut en jnper par une figure
aussi mediocre que le sont en général celles de Spix notre
Enyale rhombifcre doit être considéré comme spé,ifîqùement
semblable au Lophr-ms rhomhifer de cet auteur , qui dans une
autre planche de son ouvrage a représenté le jeune âç^e du même
Saunen sous le nom de Loph_^ru, alhoma.yiUarls. Nous n'assurons
pas, mais nous présumons fortement que sou Lophyrus marg„.
ritaceus n'appartient pas davantage à une autre espère 11 faudrait
également rapporter à l'Enyale qui fait le sujet de cet article,
1 ^gama catennia du prince de Nemvied , s'il était vrai
comme l'annonce Wagler, qu'il ne fût réellement pas différent
du Lcphyrus rhomhîfer de Spix. C'est ce que l'on doit croire effectivement
, sans toutefois o«er l'affîrmer d'une manière positive ,
lorsque , comme nous, on ne peut juger que d'après des figures
qui laissent autant à délirer que celle de \ Jgama catenata , par
exemple, qui semblerait avoir eu pour modèÎe un Saurien complètement
dépourvu d'écailles sur les parties supérieures du
corps. Nous supposons également que le Lophyrus Brasiliensis de
Lesson et Garnot appartient à l'espèce Enyale rhombifère, duquel
est aussi sans doute synonyme le Plica Brasiliensis de Gray.
2. L'ENYALE A DEUX RAIES. Enj-alus hilineatus. Nobis.
CARACTÈRES. Squames des régions sus-oculaires disposées sur six
on sept rangées longitudinales. Cinq ou six séries d'écailles hexagones
plus grandes que celles des flancs, de chaque côté de la
créte dorsale. Une raie continue, blanchâtre , de l'un et de l'autre
coté du corps.
SrwoKTmE ?
DESCRIPTION.
FORMES. L'ensemble des formes de cette espèce est le même
que celui de l'Enyale rhombifère. Les narines s'ouvrent sur les
côtés du museau, dans une plaque entre laquelle et la rostr,de
il ne se trouve que deux petites squames. Cette plaque rostrale,
qm est a»se» dilatée en travers, présente quati-e côtés, dont la
o u SAURIENS ETJNOTES. G. ENYALE. 2. »35
supérieur est arqué. La scutelle du menton est rhomboïdale, et
plus étendue eu travers qu'elle ne l'est dans le sens longitudinal.
Les plaques qui revêtent le dessus de la tête sont plus
grandes que chez l'espèce précédente , mais elles sont de même
cyclo-polygones et lisses. Celles du front sont plus dilatées que
celles du dessus du museau. Les régions sus-oculaires, au lieu
d'une douzaine de rangs d'écailles, n'en offrent que six ou sept,
c'est-à-dire cinq ou six de moins que chez l'Enyale rhombifère.
Ces écailles, qui sont par conséquent plus développées, ont une
figure hexagonale et leur surface i-elevée d'une carène. La membrane
tympanale se trouve tendue un peu en dedans du trou
auriculaire, dont le diamètre est assez grand. On compte huit
paires de scutelles à la lèvre supérieure et un égal nombre à l'inférieure.
11 n'y a pas la moindre apparence de fanon sous la gorge,
mais la peau de la région inférieure du cou fait un pli transversal
en avant de la poitrine. Le dos est légèrement en toit. La
ligne médio-longitudinale du dessus du corps est parcourue, depuis
l'occiput jusque sur la base de la queue , par une arêle dentelée,
que composent des écailles subhexagonales, relevées chacune
d'une forte carène. Les faces supérieure et latérales du cou sont
toutes garnies d'écailles ressemblant à de petits tubercules trièdres;
et le dessous de cette partie du corps est revêtu de squames
subhexagonales, oblongues , carénées.
Les écailles des côtés du tronc sont beaucoup plus petites
que celles du dessus et du dessous. Sur le dos on en compte,
de chaque côté de la petite crête qui le surmonte, cinq ou six
séries qui sont rhomboïdales, aplaties, carénées et subimbriquées;
au lieu que les flancs en offrent de fort épaisses, très serrées
les unes contre les autres, mais ayant également une figure
rhomboïdale et une carène assez prononcée. Les squames pectorales
et les ventrales, qui sont très développées , ressemblent
à des losanges; elles offrent une forte arête longitudinale
et une disposition entuilée. Lorsqu'on étend les membres le long
du corps, les antérieurs touchent par leur extrémité à la racine
de la cuisse; et les postérieurs , au bord antérieur de l'oeil. Les
uns et les autres sont recouverts d'écailles rhomboïdales, imbriquées
et carénées. D'autres écailles semblables revêtent le
prolongement caudal , sous la surface inférieure duquel les carènes
font une plus forte saillie sur sa face su[)érieure. Les scutelles
•oui-digitales sont fort élargies, imbriquées et carénées. La queu»
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