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4 l 6 LÉZARDS IGUANIENS
des bandes transversales d'un brun marron sur un fond plus
clair. La face externe des membres paraît veine'e de noirâtre. Une
teinte brune assez foncée règne sur les re'gions inférieures de la
tête et du cou; toutes les autres parties du dessous de l'animal
offrent une couleur jaunâtre. Il y a dans le musée britannique, où
nous les avons vus nous-mêmes , des individus plus âgés que ceuxci,
dont le dessus du corps, sur un fond également fauve, offre de
larges marbrures de couleur marron. Sur la nuque et sur le dos,
on voit plusieurs des taches qui composent ces marbrures offrir
une forme semi-lunaire. La queue est alternativement annelée
de fauve et de marron.
DIMENSIONS. Le sujet sur lequel les mesures suivantes ont été
prises est moitié moins grand que celui qui fait partie de la collection
du musée britaniqne.
Longueur totale, 22" 7"'. Téte.hon^. 2" 7"'. Cou. Long. 1. Corps.
Long. .Memh. antér. Long, 4" 5"'. Memh. post. Long. 7". Queue.
Long. i3".
PATRIE. Le Lophyre armé se trouve à la Cochinchine. Les deux
exemplaires que nous possédons ont été envoyés de ce pays par
M. Diard.
Observations. Ces espèce est celle qui est mentionnée dans la
seconde édition du Règne animal, sous le nom de Calotes lepidogaster,
mais par suite sans doute d'une faute d'impression; car
nous avons ti^ouvé l'un des deux individus, dont il a été question
tout à l'heure, étiqueté de la main même de Cuvier, Calotes tropidogasler.
Il y avait effectivement lieu d'appliquer cette dernière
épithète au Lophyre armé, à cause des fortes carènes que présente
son écailiure ventrale ; tandis que le nom de lepidogaster, qui signifie
tout simplement ventre écailleux, n'indiquait rien qui lui
fût particulier, même parmi^toutes les espèces de sa famille.
2. LE LOPHYRE DE BELL. Lophjrrus Bellii. Nobis.
CABACTÈKES. Bord surciliaire faiblement anguleux, sans épine
en arrière de son extrémité postérieure. Deux tubercules conicopolyèdres
sur l'occiput; point de faisceaux d'épines sur les côtés
de la n u q u e . Membrane du tympan assez épaisse, et par cela
même peu distincte. Sur le cou une crête touffue composée d'éçailles
Isiiicéolées fort minces se continuant tout le long du dqs.
o u SAURIENS EUNOTES. G. LOPHYRE. 2. 4,«
Peaudelagorgeformantun petit fanon non dentelé, à écailiure
hon.ogene Base de la queue triangulaire, surmontée d'une carene
dentelee en scie.
SYNONYMIE ?
DESCRIPTION.
F O . . H . Le Lophyre de Bell est plus élancé que le Lophyre
a ^ c . Sa queue consUtae plus des deux tiers 1 la long^t
aie du corps, et ses membres, lorsqu'on les étend le loj" d"
tronc, avivent, ceux de devant en arrière de la cuisse, et ce«
de dernere presqu a l'extrémité du museau. Ces membres et o c S
queue pour ce qui est de leur f o ^ e , ressemblent tout à M
a ceux du Lophyre armé. La téie du Lophyre de Bell n'est 1
plus différente de celle de ce dernier.'^si'le n e s t ^ " L ror e t
de angle excess.vemant ouvert que pr&ante le Z . s u r o Z T
se trouve place au niveau du miheu do l'oeil, au lieu de l'être l u
aessus du bord postérieur de celui-ci. che. cette espèce a mem"
brane du tympan est encore plus épaisse que dans la précédée
Auss, ne la d.stinguo-t-on , pour ainsi diîe . qu'au faib e eÎfon'
cemen qu'e ,e présente , sa sur-face est presque entiéremen t u l
verte d ecadies, beaucoup plus petites et moins serrées, il st vrd
" T -- » - s qui :
n.l le bord surcdcre se prolonge d'un côté jusqu'au bout d„
museau, de l'antre jusques en arrière du bord orbitaLe LI teÏ
dem . Celles qn, garn,ssent le dessus du museau sont plates, r h o l
bórdales careuees et imbriquées, ayant leur bord libre to „mé
cel esdu bord, en avant, celles des côtés latéralement eten dehor!'
Sur la hgne méd.o-Iongitudinale de ce máme museau il v a
quelques grandes squames en dos d'âne. Le front olfre d eux tu
hercules en c nés trièdres, un peu moins élevés que deux aut l
im son nnplantés sur l'occiput. Les écailles, ou plutôt les pem
Ubercules rbomboïdaux élevés en dos d'âne et comme m l
canneles de haut en bas, qui garnissent les régions sus-oculTir«
vers le nord surchaue. Ni les côtés de la nuque, ni les régions
vmsmes des oreilles, ne donnent naissance à des éca Iles é^nÎusT
•ostraleest subquadrilatère, et beaucoup plus étenduelaJk
REPTILES, IV,
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