^ fi
^ It
I :
'f
^ iti; ;
' : ¡;|f:
i 'll'fiii 1
• . 4 f \ f f
384 ' • LÉZARDS IGUANIENS
carénées et disposées pai' bandes transversales, légèrement imbriquées.
Celles du dessous sont à la fois plus grandes, plus fortement
carénées et disposées de la même manière que celles des
côtés, c'est-à-dire par bandes transversales ; en sorte que la queue
semble être entourée d'anneaux squameux.
COLORATION. La surface entière du cou , la gorge , les côtés de
la téte, et les parties latérales du tronc, sont vermiculés de noir,
sur mivert olive. Cette couleur se répand également sur la queue,
dont les côtés semblent offrir de grandes taches quadrilatérales
brunâtres.
La nageoire qui surmonte cette partie du corps , chez les individus
mâles, est tachetée de noir ; le dessus de la tête présente une
teinte roussâtre que parcourent des raies onduleuses d'un brun
foncé. Ce même brun foncé règne sur les membres, qui sont très
ii-régulièrement tachetés de jauiiâtre. Quant aux parties inférieures
de l'animal, un jaune olive les colore , tantôt d'une
manière uniforme , tantôt semé de quelques taches d'un noir
profond.
DIMENSIONS. Longueur totale , 8 4 " 8"'. Tête. Long. 7" 2"'. Cou.
Long. 3" ?,"'. Corps. Long. 18" 4"'. Memh. aniér. Long. 14". Memi,
post. Long. 21" .5"'. Queue. Long. 56".
PATRIE. Ce Saurien vit N Amboine. On prétend qu'il se nourrit
de fruits, et qu'il nage avec beaucoup de facilité.
2. L'ISTIURE DE LESUEUR. Jstiurus Lesueurii. Nobis.
(Voyez Planche 40, n°® 1 et i a ).
CARACTÈRES. Ecailles des côtés du corps hétérogènes ; plaques
céphaliques, petites , rhomboïdales, carénées en dos d'âne. Squames
ventrales, carénées, Écailles du bout da museau absolam nt
semblables à celles qui se trouvent derrière elles. Dos tectiforme ,
d'un gris-brun , marqué de grandes tachcs noires.
SvNONTMiE. Lopliura Lesueurii. Gray, Synops. Rept in Griffith's
anim. Idngd. tom. 9, pag. 60.
DESCRIPTION.
FORMES. L'Istiure de Lesueur a la tête plus courte, et le dos
beaucoup moins abaissé de chaque côté que l'Istiure d'Amboine.
Le dessus de son museau, au lieu d'oiTrir un plan presque horio
u SAURIENS EUNOTES. G. ISTIURE. 2. 38 5
zontalettrès incliné, est peut-être même un peu relevé ; il est
recouvert de petites écailles hautement carénées , hexagonales et
toutes semblables entre elles, excepté près du front, où il en existe
quelques-unes un peu plus développées que les a-utrès. Les régions
sus-oculaires sont également garnies d'écaillés hexaaonales
carénées; mais elles sont excessivement petites, et par consé'
quent très nombreuses. Chacune de ces deux régions sus-oculaires
est hmitee, à son bord interne, par une rangée curviligne d'é
cailles de même forme, mais plus grandes que celles des autres
parties du crâne. La région occipitale est tout hérissée de petits
tubercules coniques, polyèdres, très pointus, au milieu desquels on
distingue la plaque occipitale par sa forme ovale et aplatie
^ Les parties latérales de la nuque offrent des tubercules qui s'ils
n'eta.ent plus forts et plus oblongs,,ressembleraient à ceux de l'occi
put. La membrane du tyinpan est grande, mince, et tendue à fleur
du trou de l'oreille. Les narines sont circulaires et dirigées latéralement.
Le nombre des dents molaires est de treize ou quatorze
de chaque côté. La plaque rostrale a une figure hexagonale et une
plus grande étendue en largeur qu'en hauteur.
L'écaillé mentonnière, bien que réellement à cinq pans
affecte une forme triangulaire. Snr chaque lèvre, sont appliquées
douze paires de squames pentagones oblongues. Une rangée de
grandes écailles, plus longues que larges, garnit le dessous des
branches de 1 os maxillaire inférieur. Les premières écailles
de cette rangée offrent une surface convexe, les autres sont
en dos d'âne. Le cou est plutôt long que court. Les membres
oirt absolument les mêmes proportions que ceux de l'Istiure
dAmoome; mais les écailles qui bordent les côté des doigts
non-seulement sont moins développées que dans cette dernière
espece, mais elles sont disposées de manière à former une petite
dentelure. La queue entre pour plus des deux tiers dans la longueur
totale de l'animal; forte et subquadrilatère à sa base
elle devient grele et comprimée peu à peu en s'éloignant dû
corps.
11 règne, sur la première mo tié de son étendue , une crête
squameuse assez basse, dentelée en scie, qui commence sur la
nuque et se prolonge sans interruption sur le cou et le dos •
mais, de meme que chez l'espèce précédente, le dessus du rest^
du prolongement caudal offre une cannelure bordée de chaque
cote par une vive arête, ^
R E P T I L E S , ÏV. E
' 25
' î
• E