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2 6 0 LÉZARDS IGUANIENS
trètes Léiodères. La tête des Holotropides a la forme d'une
pyramide à quatre faces , peu alongée 5 elle est couverte
de plaques anguleuses assez nombreuses, dont le diamètre est
peu étendu. La plupart de ces plaques sont oblongues, car il
n'y a réellement que les écailles sus-oculaires qui soient dilatées
transversalement ; celles-ci sont disposées de manière à
formerune rangée longitudinale, légèrement arquée. Lebord
externe de la région sus-oculaire constitue une sorte desouicil
garni de scutelles alongées, étroites, obliquement imbriquées.
La plaque occipitale, petite et anguleuse, se ti'ouve
confondue au milieu des autres plaques.
Le dessus de la partie postérieure de la tête offre une série
transversale de grandes squames, plus longues que larges.
Les ouvertures nasales sont pratiquées chacune dans une
plaque qui touche à la rostrale ; elles sont latérales, arrondies
ou ovales, et dirigées en arrière. La langue est papilleuse.
Les dents palatines sont petites ; celles des mâchoires
sont égales : elles sont simples sur le devant de la bouche et à
sommet tricuspide sur les parois latérales. La plaque mentonnière
est simple, et on remarque, sous le bout du maxillaire
inférieur et le long de ses branches, des écailles plus
grandes que celles des régions voisines. La membrane du
tympan est un peu enfoncée dans l'oreille, dont le bord
antérieur offre une forte dentelure.
La peau des parties latérales du cou présente des plis
irréguliers en saillies; et devant chaque épaule elle forme
un repli oblique qui descend jusque sur la poitrine. Le cou
n'offre pas le moindre étranglement ; de sorte que la région
inférieure est lisse ou parfaitement unie. Le tronc aurait une
coupe triangulaire, attendu que le ventre est plat, et que
le dos est légèrement en toit. Les écailles qui le revêtent sont
de moyenne grandeur, entuilées et surmontées de fortes ca,
rênes qui constituent des arêtes obliques, convergeant vers
la ligne moyenne du dos. Les écailles ventrales, sont tantôt
hsses , tantôt carénées, il règne, de l'occiput à la pointe de
la queue, qui est comprimée, une crête dentelée en scie.
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ou SAURIENS EUNOTES. HOLOTROPIDE. I. '.¿61
Les membres, sans être courts, ne sont pas très développés.
Les premiers doigts des pattes postérieures sont dentelés
sur leur bord externe.On ne remarque pas d'écaillés crypteuses
sous les cuisses, ni sur le bord antérieur du cloaque.
Ge genre Holotropide est le même que celui nommé Léiocéphale
par M. Gray. Nous n'avons jusqu'ici observé que
deux espèces qui s'y rapportent.
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE HOLOTROPME.
c a r é n é e s i. H. DE L'HERMINIER.
Écailles ventrales
/ car
aies {
î lKiOsi-ies. 2 . H . MICROLOPHE.
1. L'IiOLOTROPIDE DE L'HERMINIER. ïïolotropis Herminieri.
Nobis.
(Yoyez planche 44.)
CARACTÈRES. Crête dorsale bien développée. Écailles ventrales
care'ne'es. Queue fortement comprimée.
SYNONYMIE, Leiocephalus carinatus. Gray, Philosoph. magaz.
tom, 2 , pag. 208.
Leiocephalus carinatus. Gray, Synops. in Grifïïth's anim.
kingd. t. 9 , pag, 42.
DESCRIPTION.
FORMES. La tête de l'Holotropide de fHerminier ressemble à une
pyramide à quatre côtés égaux. Elle est assez courte, un peu arquée
transversalement en avant du front, et au contraire légèrement
concave en arrière des yeux. Ses régions sus-oculaires sont
bombées. Les narines s'ouvrent de chaque côté du museau , dans
une plaque qui s'articule en avant, partie avec la squame rostrale,
partie avec une écaille rhomboïdale, qui est la première d'une
série située au-dessus de la rangée des scutelles labiales supérieures.
La surface antérieure de la tête, c'est-à-dire depuis le front
jusqu'au bout du nez , oiTre un pavé d'une trentaine de petites
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