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LÉZARDS IGUANIENS
tie supérieure légèrement anguleuse. Cette queue est surmontée
d'une petite caréné en dents de scie, qui commencent à ne plus
être bien apparentes vers la fin du second tiers du prolongement
caudal. Le cou, les épaules et les côtés du tronc sont revêtus de
très petits grains squameux, coniques, non imbriqués. Sur le dos
û existe des écailles rhomboïdaîes ou hexagonales carénées , moins
petites que les grains des flancs, et qui se dilatent davantage à
mesure qu'elles approchent de la ligne médio-dorsale , où l'on en
remarque de plus fortes que les autres, formant un double rang.
La région cervicale est parcourue par une petite crête composée
de tubercules coniques, qui ne se suivent pas positivement, attendu
qu'ils sont alternativement jetés un peu en dehors de la
ligne médiane du cou.
Les écailles du ventre de l'Anolis de Richard étant carénées,
peuvent servir de moyen de distinction entre cette espèce et
les deux suivantes, chez lesquelles elles sont lisses. A la vue simple
, ces écailles paraissent carrées , mais lorsqu'on les examine à
la loupe on s'aperçoit qu'elles ont réellemeiit six côtés.
COLORATION. Un gris violacé colore les parties supérieures du
corps, tandis qu'un gris blanchâtre règne sur les régions inférieures
, si ce n'est sous les membres qui présentent une teinte
carnée. Le dessus de la tête est châtain. Une tache de cette dernière
couleur existe sur chaque genou, une plus grande se laisse voir
sur le dos en arrière des épaules, et d'autres, beaucoup moins dilatées
, sont irrégulièrement semées sur le cou , sur les reins et sur
les bras.
DIMENSIONS. Longueur totale, 24" 4"'. Tête. Long. 2" 2"'. Cou.
Long. 9"'. Corps. Long. 4" 3"'. Memh. antér. Long. 3" i'". Memb.
post. Long. 6" 4"'. Queue. Long. 17".
PATRIE. Cette espèce ne nous est connue que par un seul individu
, que nous avons trouvé étiqueté dans la collection comme
ayant été rapporté par le botaniste Richard père. Elle provient
de Tortola, l'une des îles principales des Antilles.
Observations. Il se pourrait que la figure du Large-Doigt de
l'Encyclopédie méthodique , qui est copiée de Plumier, représentât
un Anolis appartenant à la même espèce que celle du présent
article.
o u SAURIENS EUNOTES, G. ANOLIS. I7. 143
17. LE PETIT ANOLIS A CRÊTE. JnoUs cristatellus. Nobis.
CARACTÈRES. Tête pyramido - quadrangulaire subéquilatéralè.
Cavité frontale ayant la figure d'un triangle isocèle. Bords orbitaires
supérieurs formant deux carènes qui se prolongent sur le
museau , dans la direction des narines ; demi-cercles squameux
de ces mêmes bords supra-orbitaires, soudés ensemble sur le vertex.
Plaque occipitale médiocre, environnée de petites écailles à
plusieurs pans. Cou et dos offrant un pli garni d'un double rang
d'écaillcs un peu moins petites que les autres. Dessus et côtés du
tronc revêtus de grains squameux excessivement fins. Squames
ventrales moins petites que celles des flancs, plates, imbriquées,
lisses. Queue comprimée, à dos tranchant, et surmontée chez les
mâles d'une grande crête, soutenue dans son épaisseur par des
rayons osseux.
SYNONYMIE. Jnolls porphyreus. Oppel. Mus. de Paris.
Le petit Anolis à crête. Cuv. Règn. anim. tom. 2 , 2® édition,
png. /iç). Exclus. Synonym. Laceria himaculata. Sparm. ( Anolis
Leachii. )
DESCRIPTION.
FORMES. Le petit Anolis à crête a des foi^mes assez ramassées. Sa
tête représente une pyramide à quatre faces à peu près équilatéraies.
Le milieu de la région occipitale offre un enfoncement
rhomboïdal qui n'est point du tout apparent chez les jeunes sujets.
Les deux bords antérieurs de cet enfoncement rhomboïdal
sont précisément les deux saillies que forment les bords supraorbitaires,
saillies qui se prolongent obliquement en dehors dans
la direction des narines, jusqu'à peu près au niveau de la seconde
plaque labiale supérieure. L'espace qui existe entre ces saillies
forme un creux ayant la figm^e d'un triangle isocèle. La surface du
bout du museau est renflée. Les narines, petites, circulaires et
dirigées tout-à-fait de côté, sont situées, l'une à droite l'autre à
gauche de l'extrémité du museau, tout près de la plaque rostrale.
Quatre ou cinq plaques hexagonales oblongues, fort étroites et
légèrement imbriquées, recouvrent l'angle qui s'étend du bord
surciliaire jusque sous rorifice nasal. La squame occipitale, qui
çst pçtitç et ov^lo-çirculaire, se trouve placée dans l'angle posté'
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