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3 ^ 2 LÉZARDS IGUANIENS
SielUo brevicaudaius. Fitzing. Verzeich. der mus, Wien , p, /{g«
Doryphorus brevicaudaius et azureus. Guv. Regn, anirn. 2® edit,
torn. 2 , pag. 34.
Dorj'phorus brevicaudaius. Guer. Icon. Règ. anim. Cuv. tab. G,
fig. 3.
Uroceniron (Lacerta azurea Linn). WagL Syst. amph. p. 145.
Doryphorus azureus. Gray. Syuops. Rept. in Griffith's aniniw
Kingd. torn. 9 , pag. 42.
Doryphorus brevicaudaius. Id. loc. cit. pag. 42.
Dorj-phorus azureus. Schinz. Naturg. und Abbild der Rept.
pag. 92, tab. 3i , fig. 2.
Uroceniron Irevicaudaium. Wiegm, Herpet. Mexic. pars i ,
pag. 18.
DESCRIPTION.
FORMES. La tete du Doryphore azuré est courte et déprimée.
Son extrémité libre est peu retrécie et arrondie. Les régions susoculaires
sont bombées. La région occipitale est plane et horizontale
, mais la surface antérieure de la téte est légèrement arquée
en travers et inclinée en avant. La lèvre supérieure porte
de chaque côté cinq ou six plaques qui sont u peu près carrées ,
à l'exception de la dernière, dont la figure est celle d'un quadrilatère
oblong, de même que la scutelle rostrale. L'écaillé mentonnière
, qui est plus longue que large, a deux de ses cinq pans
u n peu arqués en dedans. On compte de chaque côté cinq ou six
plaques labiales inférieures qui diminuent de grandeur à mesure
qu'elles s'éloignent du bout du menton. Les deux premières
ont une forme un peu carrée, mais les autres ont leur bord postérieur
plus étroit que l'antérieur. Les narines sont ovales et percées
, l'une à di-oite l'autre à gauche du museau, dans une plaque
à plusieurs angles dont la surface est convexe. Le dessus de la tete,
depuis le bout du nez jusqu'en haut du front, est pavé de petites
plaques polygones, à peu près de même grandeur ; cependant
il en existe toujours deux un peu plus développées cjue les autres
entre les narines. L'espace interoculaire est garni de deux séries
de plaques semblables à celles du dessus de la partie antérieure
de la tête. La scutelle occipitale est très-grande et subtriangulaii'e.
Chaque région sus-oculaire porte une série médiane de
grandes squames hexagonales, íijlatées en travers, et trois laté-
OU SAURIENS ELNOTES. G. DORYPHORE. I. 3^3
raies, deux en dedans et une en dehors , composées d'autres plaques
hexagonales , petites et à peu près aussi longues que larges.
Le bord surciliaire fait une petite crête tranchante formée d'un
double rang de squamelles étroites, placées de champ. Toutes les
plaques céphaliques sont plus ou moins marquées de petits enfoncements.
Des écailles non imbriquées , hexagonales, convexes ou
en dos d'âne , percées chacune d'un petit pore, garnissent les
régions temporalès.
L'ouverture de l'oreille est ovale, médiocre , et sans aucune
espèce de dentelure sur ses bords.
La peau de la i^égion gulaire fait deux larges plis transversaux
entiers. Les extrémités du premier, divisées en plusieurs petites
bi^anches, se répandent sur les côtés du cou ; les extrémités du
second se prolongent et se cintrent pour contourner l'épaule et
s'étendre en arrière de celle-ci, le long de chaque côté de la partie
antérieure du tronc. La peau des flancs foi-me aussi fort souvent
u n pli longitudinal.
Le tronc est déprimé, élargi ; le ventre plat et le dos un peu
arqué en travers.
Placées le long du corps, les pattes de devant toucheraient à
l'aine; celles de derrière, étendues dans le sens contraire, iraient
jusqu'au devant de l'épaule. Les ongles sont courts et comprimés
comme les doigts, dont les trois premiers des mains sont également
étagés , tandis que le quatrième n'est qu'un peu plus long que le
troisième. Le cinquième est plus court que le second. Les quatre
premiers doigts des pattes postérieures sont très étages; le dernier
est à peu près de la même longueur que le second.
La queue est courte, c'est-à-dire qu'elle n'est jamais plus étendue
que le tronc et le cou réunis. Elle est forte, très élargie,
aplatie en dessous, et cintrée transversalement en dessus.
Les parties supérieure et latérales du cou sont garnies de petites
écailles complètement granuleuses.
La première moitié du dos et celle des côtés du tronc offrent
des petites squamelles non imbriquées, circulaires ou ovales, très
convexes ; au lieu que sur la seconde moitié du dos et les régions
postérieures des flancs, I ecaillure se compose de petites
pièces transverso-losangiques , un peu imbriquées et légèrement
renflées dans leur partie moyenne et longitudinale.
Le milieu de la goi^ge est revêtu d'écaillés disco-hexagonales,
et les côtés de squamelles oblongues, un peu dilatées.
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