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^ ^ ^ LÉZARDS IGUANIENS
les deux medianes sont plus petites et placées l'une devant l'autre
Dernere ces quatre squames, il en existe quatre autres subhexagonales
, oblongues, formant un carré , au centre duquel est une
cmquieme écaille d'un fort petit diamètre.
Les crêtes surciliaires de l'Anolis de Ricord sont bien moins
e evees que celles de l'espèce précédente, chez laquelle aussi les
dentelures du dessus du cou et du dos sont plus profondes.
^ COLOBATION. L'Anolis de Ricord diffère encore du grand Anolis
a crete par son mode de coloration; en dessus, il est d'un blanc
bleuah-e II offre de chaque côté du dos un large ruban noir, qui
s étend deprns le devant de l'épaule jusqu'à la hanche ; ses flaLs
sont aussi parcourus, dans toute leur longueur, par une bande
noirâtre La region cervicale et le sommet du dos sont comme
marbres de brun foncé. On remarque un gros point noir de l'un
et de 1 autre coté du cou, les genoux et les coudes portent chacun
une tache brune. Les lèvres sont brunâtres, et les parties inférieures
du corps d'un blanc lavé de bleuâtre, à l'exception du
lanon qui présente plutôt une teinte grise.
_DZMENSIO^S. Aon^^^^ear totale, 3o" g'". Téte. Long. 4". Co«. Long.
1 4 .Corps. Long. 7" 5'". Memh. antér. Long. 3Iemb. poJr
Long. 8". Long. i8".
PATRIE. Cette nouvelle espèce d'Anolis est originaire de Saint-
Domingue. Le seul échantillon que renferme notre musée a été
envoyé par M. Alexandre Ricord.
h. Espèces à écailles ventrales granuleuses.
25. L'ANOLIS GAMÉLÉONIDE. Jnolis chamoeleomdes. Nobis.
CARACTÈRES. Pourtour de la téte ovalo-triangulaire. Cou et dos
présentant un pli de la peau , dentelé en scie ; une double dentelure
ecailleuse sous le menton. Dessus et côtés du tronc revêtus
de très grandes squames circulaires, aplaties, lisses, entremêlées
de petites écaillés de même forme. Ventre couvert de grains extrêmement
fins.
SYNONYMIE. ChamoeleoUs FernantUna. Th. Coct. Hist. nat. de
1 lie de Gub. part, erpét. tab. 12.
o u SAURIENS EUNOÏES. G. ANOLIS.
DESCRIPTION.
•>5. 169
FORMES. Au premier aspect, on serait tenté de considérer cet
Anolis comme une espèce appartenant au genre des Caméléons,
tant l'habitude de son corps a de ressemblance avec celle de ces
Sauriens chélopodes. Comme eux effectivement, il a le dos tranchant
et la partie antérieure du tronc plus élevée que la postérieure,
Sa téte a exactement la même foinne que celle du Caméléon
de Parson , si ce n'est qu'elle manque des deux éminences
qui surmontent le bout du museau de celui-ci. En arrière , elle
est environ d'un quart plus haute que large ; enfin sa longueur
totale est une fois environ plus considérable que son diamètre
transversal, pris au niveau des oreilles. Vue de profil, cette tête
représenterait la figure d'un triangle scalène; tandis que son
pourtour offrirait celle d'un ovale fort alongé , dont une des extrémités
aurait été resserrée de manière à former im angle aigu à
sommet arrondi. La totalité du plateau crânien est inclinée en
avant. Sa région occipitale, ou mieux toute la surface située en
arrière du vertex, forme un bassin peu profond, dont les bords
sont larges et renversés en dehors, et l'intérieur hérissé de petites
éminences osseuses, comprimées ou pointues.
La portion interne de chaque cercle orbitaire fait une saillie
rugueuse. Le front est plan. Sur le dessus du museau , derrière
l'entre-deux des narines, est une petite gouttière, à droite et à
gauche de laquelle on en remarque une autre un peu plus profonde
, mais qui ne s'avance pas autant en avant. La ligne anguleuse
qui règne de chaque côté delà tête, depuis la narine jusqu'au
bord surciliaire , s'élève en une carène couverte d'aspérités.
Le bout du museau est la seule partie de la surface céphalique
où les petites pièces hexagonales qui la revêtent soient squameuses
; car partout ailleurs, même sur les régions sus-oculaires,
elles adhèrent si intimement aux os, qu'elles en font pour ainsi
dire partie. Celles du bout du museau , au nombre de quinze ou
seize, sont parfaitement lisses ; tandis que toutes les autres présentent
des saillies plus ou moins fortes, plus ou moins élevées. Les
orifices externes des narines sont percés sur les côtés du museau,
chacun dans une plaque que quelques petites écailles empêchent
de s'articuler avec la seconde squame labiale supérieure. L'oreille
est une sorte de fente verticale , au haut de laquelle il existe un
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