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 5 2 6  LÉZARDS  IGUANIENS  
 nous  ayons  encore  été  dans  le  cas  d'observei-,  présente  une  teinte  
 grisâtre  ,  nuancée  de  brun  sur  ses  parlies  supérieures  ;  les  iriférieures  
 sont  blanches,  et  les  ongles  jaunâtres.  
 DIMENSIOISS.  Longueur  tolaie,  i3"  7"'.  Téle.  Long.  2".  Cou.  
 Long.  G'".  Corps.  Long.  5"  5"'.  Memh.  antêr.  Long.  4"  2"'.  Memh.  
 poster.  Long.  6"  3'".  Queue  (comprimée  à  l'extrémité).  Long.  
 5"  6'".  
 PATRIE.  Le  Phrynocéphale  à  oreilles  habite  la  Tartaric  ,  de  
 même  que  les  deux  espèces  précédentes.  L'individu  qui  fait  partie  
 de  notre  collection  provient  du  musée  de  Berlin.  
 XLV«  GENRE.  STELLION.  
 STELLIO.  Dauclin.  
 CARACTÈBES.  Tête  triangulaire,  médiocrement  alongée  
 , aplatie ; côtés du museau  anguleux ; quatre  dents  
 incisives  et  deux laniaires  en haut. Langue  fongueuse,  
 épaisse , légèrement  réLrécie  et  échancrée au bout.  Un  
 pli  de la peau  de chaque  côté du  dos ; écailles de celuici  
 beaucoup  plus  grandes  que  celles des  flancs.  Troisième  
 et  cjua trième  doigt  des mains égaux.  Pas  de  pores  
 fémoraux , mais des écailles crypteuses sur la  région  
 préanale.  Queue  subconique  ,  entourée  de  verticilles  
 d'écaillés plus ou moins  épineuses.  
 Ce  qui  caractérise  particulièrement  les  Stellions ,  c'est  la  
 forme épineuse  et  la disposition  distinctement verticillée  de  
 leurs  écailles caudales ; particularité  que  ne  présente  aucun  
 des  deux  genres  Grammatopliore  et Agame,  les  seuls  avec  
 lesquels  ils pourraient  être  confondus.  
 La  tête  des  Stellions,  aplatie,  triangulaire  dans  son  
 contour,  et  légèrement  renflée  de  chaque  côté,  en  arrière,  
 (1)  Nom  très  ancien  employé  par  Pline  pour  désigner  un  Lézard  
 qui  a  (les  taches  étoilées  ,  stellnriim  ad  instar.  
 O U  SAURIENS  EUNOTES.  G.  STELLTON.  
 offre  en  dessus  de  petites  plaques  à  plusieurs  pans  ,  ayant  
 toutes  à  peu  près  le même  diamètre.  L'oreille  est grande  et  
 ia  membrane  tympanale  un  peu  enfoncée.  Les  narines  ,  
 dont l'ouverture  est  subovale et pratiquée  obliquement  d'arrière  
 en avant,  sont situées de chaque  côté sous l'angle môme  
 du  museau  ,  vers  le  premier  tiers  de  la  longueur  existant  
 entre  le  bout  de  celui-ci  et  le  coin  antérieur  de  l'oeil. A  la  
 mâchoire  supérieure,  le nombre  des  dents  incisives  est  de  
 quatre,  et  celui  des  canines de deux  ;  en  bas  il  n'y  a  que  
 quatre dents antérieures.  Les molaires sont simplement triangulaires. 
   La  surface de  la  langue  est fongueuse et  son  extrémité, 
   légèrement rétrécie,  arrondie,  est à peine échancrée  Le  
 bord externe de  la  surface sus-oculaire  fait une  saillie qui se  
 prolonge  en  une  espèce  d'arête  jusqu'à  la narine,  il  existe  
 divers  plis  irréguliers  sur  les  côtés  du  cou ;  il  y  en  a  un  
 transversal  et  ondulé  en  avant  de  la  poitrine  ,  et  un  autre  
 longitudinal  pendant  en  fanon  sons la gorge. Les flancs euxmêmes  
 offrent  quelques  plissures  ramifiées ;  et  entre  chacun  
 d'eux  et  le  dos,  on  voit  encore  un  pli  dont  une des extrémités  
 touche  à  l'épaule  et  l'autre  à la hanche.  La  largeur  
 du  cou  est  moindre  que  celle  de  la  partie  postérieure  de  la  
 tete.  Le  tronc  est  déprimé et légèrement  convexe  en  dessus  
 La queue elle-même est un  peu  aplatie à sa racine , mais  bien  
 distinctement  conique  dans  le  reste  de  son  étendue;  aux  
 pattes  de  devant,  le  quatrième  doigt  est  de  la  mêm^  longueur  
 que  le  troisième;  aux  pieds,  il  est  un  tant  soit  peu  
 plus  long,  De  petits  groupes  d'épines  environnent  les  
 oreilles.  H  n'y  a  pas  la moindre  trace de  crête  sur  le  dos  ni  
 sur  la  queue.  Des  bandes  transversales  d'écaillés  subrhomboïdales  
 ou  carrées,  armées  d'une  petite  pointe  en  arrière,  
 protègent  la partie supérieure,  de même que  les régions  latérales  
 du  tronc  ; mais  ces écailles  sont  fort  grandes  sur  l'une  
 et extrêmement  petites sur les  autres.  
 Les  scutelles  caudales  sont  fort  épaisses,  de  forme  quadrilatère  
 oblongue,  et  surmontées  chacune  d'une  petite  carène  
 finissant  en  pointe  aiguë.  Leur  grande  épaisseur  fait  
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