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182 LÉZARDS IGUANIENS
Laceria Basiliscus. Linn. Syst. nat. édit. 10 , "pag. 206; et
ëdit. 12, pag. 366.. "
Basiliscus americanus. Laur. Synops. rept. pag. 5o.
Lacerta Basiliscus. Gmel. Syst. nat. Linn. pag. 1062.
Le Lézard lion. Catesb. Hist. Carol, torn. 2, pag. 68 , tab. 68.
Le Basilic. Daub. Diet. Rept.pag. 692.
Le Basilic. Lacép. Hist. Rept. torn, i, pag. 284.
Le Lion. Lacep. Quad. ovip. t. 2, pag. 333.
Le Basilic. Bonnat. Encycl. inéth. Pl. 5 , fig. i.
Lacerta Basiliscus. Shaw, Gener. zool. torn. 3, p. 206.
Iguana Basiliscus. Latr. Hist. Rept. torn. pag. 288.
Basiliscus mitraius. Daud.Hist. Rept. torn. 3 , pag. 3io, tab. 42.
Basiliscus mitratus.Merr. Syst. ampli, pag. 46.
Le Basilic ¿t capuchon. Bory de Saint-Yincent, Résum. erpét.
p. lia.
Basiliscus ( Laceria Basiliscus. Linn. ). Guér. Iconog. Règn.
anim, Cuv. tab. 11, fig. 2.
Mitred Basilisc. Gray, Synops. Rept. in Griffith's, anim. kingd.
torn. 9, pag. 45.
Basiliscus ( Lacería Basiliscus. Linn. ). Wagl. Syst. amph.
pagB.a s1il4is8c.u s mitratus.'\Nie^m.. Herpetol. Mexic. pars i, pag. i5.
DESCRIPTION.
FORMES. Le Basilic à capuchon a une tête de forme pyramidoquadrangulaire
assez alongée, un corps à peu près aussi haut
que large , et une queue comprimée , dont l'étendue est trois fois
plus considérable que celle du tronc. Les membres, lorsqu'on les
place le long des flancs s'étendent,'Ceux de devant jusqu'à la racine
de la cuisse, et ceux de derrière jusqu'au bout du museau,
chez les jeunes sujets, et seulement jusqu'à l'oeil, chez les individus
adultes. Les mâchoires sont chacune armées d'une cinquantaine de
dents , dont les seize ou dix-huit premières sont subconiques,
pointues et légèrement arquées ; tandis que toutes les autres ont
une forme comprimée et un sommet divisé en trois pointes.
Il existe sur chaque os palatin une rangée d'une dizaine de
dents courtes, mais assez fortes et bien distinctes les unes des
autres. La plaque rostrale et l'écaillé mentonnière sont l'une et
l'autre pentagonales ; mais celle - ci n'a guère plus de largeur
ou SAURIENS ËUNOÏES. G. UASaiG. I .
que de hauteur, tandis que celle-là est une fois plus large que
haute. , . ,
Le<; plaques labiales sont quadrilatères, rectangulaires, et au
nombre de sept paires sur chaque lèvre. L'ouverture de la narme
est petite, circulaire, pratiquée en dedans du bord sitpéneur
d'une squame à cinq ou six pans, qui est située près du bout du
nez , positivement sur l'angle que forment le dessus et le cote du
museau. En arrière des yeux, la région médio-longitudmale du
crâne est surmontée d'tme arête rectiligae ; deux autres arêtes également
rectilignes s'étendent dans la direction des narmes, depms
le milieu du bord orbitaire supérieur jusqu'au niveau de 1 angle
antérieur de l'oeil. Le frout fait légèrement le creux. Le dessus du
museau est couvert, ainsi que l'espace inter-orbitaire, de plaques
pentagones ou hexagones, faiblement relevées en tubercules tailles
à facettes, dont le nombre est le même que celui des côtes qu elles
présentent. Les écailles qui garnissent le bord orbitaire supérieur
ne diffèrent de celles-ci que parce que leur diamètre est un peu
plus grand.
Sur chaque région sns-ocidaire, est un pavé d'écaillés hexagones
et carénées, qui semblent être disposées par séries circulaires,
au nombre de dix à douze. Les tempes ofTrent des squames
ayant également six côtés ; mais elles sont un peu imbriquées
et leur surface est plane et lisse.
11 s'élève verticalement , au-dessus de l'occiput, un morceau de
peau fort mince, qui est soutenu dans son épaisseur basilaire par
une lame cartilagineo-osseuse. Ce développement cutané représente
une sorte de crête, dont la racine s'étend , sur la ligne
médio-longitudinale de la tête, depuis le niveau des yeux jusqu'à
l'extrémité de la nuque; là elle fait u n pli transversal arqué en
arrière, dont les deux bords libres, l'antérieur et le postérieur,
sont cintrés en avant ; en sorte que cette ci-ête , qui a son
sommet arrondi, se trouve réellement un peu penchée sur le
cou. On l'a comparée à une sorte de bonnet phrygien.
Chez les très jeunes sujets, cette crête n'est représentée que par
un simple pli longitudinal, qui se développe et s'élève de plus en
plus avec l'âge; mais celui que nous avons dit exister en travers
de la nuque , s'y montre déjà développé à un degré proportionnellement
aussi grand que dans les individus adultes. Le dessous
de chaque branche du maxillaire inférieur est garni, près du
menton, d'une rangée de cinq ou six grandes plaques , au moins
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