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3 4 2 LÉZARDS IGUANIENS
Observations. On doit la découverte de cette espèce à MM. Lesson
et Garnot , qui en ont publié deux figures sous deux noms difrens
dans la partie zoologique du Voyage de la Coquille. L'une,
ou leur Lophj-rus araucanas, appartient à la variété B ; l'autre , ou
leur Stcllio Peruviamis, à la vai iété G de noire Microloplie de
Lesson. M. Wiegmann , pour qui ce même Microlophe de Lesson
est un Tropidure , en a également fait deux espèces , qu'il désigne
par les noms de Tropidurus microlophus et de Tropidurus heterolepis.
La première se rapporte à notre variété A , et la seconde a été
établie d'après un jeune sujet appartenant à notre variété B.
XXVr GENRE. ECPHYMOTE.
ECPHYMOTES (1). Cuvier.
(Non de Fitzinger. Tropidurus du prince de Wied ,
de Wiegmann et de Wagier, en partie ; Ojplurus
de Gray, en partie. )
CARACTÈRES. Téte triangulaire, déprimée, revêtue de
plaques inégales ; une écaille occipitale assez dilatée ;
des scutelles sus-oculaires médiocres. Narines un peu
latérales, légèrement tubulées, et dirigées en arrière.
Un seul pli transversal sous le cou , et deux très prononcés
de chaque côté. Des dents palatines. Tronc peu
alongé, déprimé, à écailles petites , imbriquées ; celles
d u dessous lisses ; celles du dessus surmontées de carènes
formant des lignes convergentes vers la région
médio-longitudinale du corps. Pas de crête dorsale,
ni de caudales. Membres de moyenne longueur. Queue
assez longue, forte, conique, à écailles subverticillées,
imbriquées, carénées. Point de pores fémoraux.
Í (1) De EiKpüuct i quia engendré, qui est ilëtri, quod gignivit,
(¡u6d fiffLarmt.
OU SAURIENS EUNOTES. G. ECPHYMOTE. 34 3
Les Ecphymotes, n'ayant ni crête sur le dos ni plis sur
les côtés du corps, ne peuvent être confondus avec les Microlophes,
dont ils se distinguent encore par la manière dont
se trouve plissée la peau de leur cou. Effectivement, le dessous
de la gorge, chez les Microlophes , offre plusieurs plis
transversaux dont les extrémités semblent se ramifier pour
se répandre sur ses parties latérales ; puis, à la naissance de
la poitrine, on en voit encore une autre ayant la figure
d'un V, à branches arquées, lesquelles contournent les
épaules. Au lieu de cela, dans le genre qui nous occupe, il
y a sur la région inférieure du cou un seul pli transversal
simple, et de chaque côté deux enfoncemens profoeds simulant
des fentes branchiales , comme chez les Tropidolépides.
Outre cela, les écailles de la région préanale et du dessous
des cuisses des Ecphymotes présentent une certaine épaisseur
et une apparence crypteuse que n'offrent point ces mêmes
écailles chez les Microlophes.
Les Ecphymotes ont des formes moins élancées que ces
derniers; leur tête a un tant soit peu plus de largeur, et
leur corps est plutôt déprimé qu'arrondi.
L'écaillure de la tête est la même dans ces deux genres.
Quant à celle du dos, elle ne paraît différer que par une
saillie plus pi'ononcée des carènes chez les Ecphymotes ; carènes
qui forment des lignes obliques ou convergentes vers
la iégion médiane du dos.
Les Ecphymotes sont insectivores.
Les différences que nous venons de signaler èntre les
Microlophes et les Ecphymotes nous ont paru suffisantes
pour devoir former deux groupes particuliers de ces Sauriens
qui, réunis à nos Proctotrètes constituent pour
M. Wiegmann un seul genre qu'il appelle Tropidure , du
nom de Tropidure à collier , donné à l'espèce type par le
prince Maximilien de Wied.
C'est ce même Tropidure à collier qui se trouve aussi être
le type et encore aujourd'hui l'unique espèce de notre genre
Ecphymote, désigné ainsi par Cuvier, et à l'égard duquel ce
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