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2 7 8 LÉZARDS IGUANIENS
de points noirs , orne le bas des flancs; tandis que le dessus des
membres présente aussi des points noirs , mais jetés sur un fond
bronzé. La gorge est noirâtre, et toutes les autres parties inférieures
du corps sont peintes d'un blanc lavé de bleu verdàtre.
Nous possédons un seul individu dont le bas-ventre est teint d'une
couleur orangé.
iriéiéB. Cette variété se fait remarquer par la teinte brune ,
plus ou moins piquetée de jaune, qui est répandue sur les pai ties
supérieures, ainsi quepar les deux bandes jaunâtres qui s'étendent,
l'une à gauche, l'autre à droite du dessus du corps, depuis l'angle
postérieur de l'oeil jusqu'à la base de la queue; bande de chaque
côté de laquelle on voit une suite de taches noires anguleuses.
Celles de ces taches, qui occupent toute la région supérieure des
flancs, se dilatent de manière à former sur ceux-ci des espèces de
bandes verticales onduleuses, entremêlées de bordures jaunes. Le
dessus du cou est parcouru par quelques linéoles noires; le sommet
de la tête est tacheté de noirâtre sur un fond brun. La face
supérieure des membres et le dessus de la queue sont de cette
dernière couleur, offrant en travers des bandes de taches anguleuses
noires. Une teinte blanchâtre, quelquefois marbrée de noir,
règne sur toutes les régions inférieures de l'animal, dont le basventre
et la région préanale présentent dans certains cas une belle
couleur orangé.
Variété C. Un brun très foncé règne sur le dessus du corps, où
sont à peine apparentes les deux bandes latérales vertes ou jaunâtres
qui distinguent les deux premières variétés. Ici les taches
noires anguleuses se réunissent pour former de larges bandes
transversales, à bords irrégulièrement découpés.
Le nombre de points jaunes, qui sont semés sur ces parties supérieures
du corps , est plus considérable que chez la seconde variété;
et toutes les régions inférieures sont blanchâtres, quand un
orangé vif ne colore ni le ventre ni le dessous des cuisses. On voit
aussi fort souvent les lèvres marquées de petites taches de cette
dernière couleur, et le dessous du menton rayé longitudinalement
de noir foncé.
DIMENSIONS. Longueur lolale , 17" 3"'. Téle. Long, i" 8"'. Cou.
Long. g'". Corps. Long. 3" 7"'. Memh. anlér. Long. b'".Memi,
poster. Long. 4". Queue. Long. 10" 7"'.
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- J OU SAURIENS EUNOïES. G. PROCTOTRÈTE. /}. 2yg
PATRIE. C'est aussi du Chili que piwient cette espèce de Proctotrète,
dont nous devons de nombreux et beaux échantillons au
savant botaniste M. Gay.
4. LE PROCTOTRÈTE SVELTE. Nobis.
CARACTÈRES. Tête pyr-amido-quadi-andulaire à plaques sans carènes
et non imbriquées. Oreilles assez grandes, ayant un petit
tubercule sur leur bord antérieur. Une seule série de plaques audessus
de la rangée des labiales supérieures. Côtés du cou granuleux.
Écailles du dos médiocres, rhomboïdales, obtuses, faiblement
carénées. Squamesdes flancs plus petites et lisses. Pas d'écaillés
échancrées sur les flancs ni sur lesparties latérales du cçu. Derrière
des cuisses entièrement granuleux. Mdle. Vermiculé de noir sur
un fond brun tacheté, soit de bleuâtre, soit de verdâtre , ou bien
de jaunâtre. Femelle. D'un gris-brun fauve , avec deux séries de
demi-cercles noirs, bordés de blanc.
FORMES. L'habitude du corps de cette espèce est absolument
semblable à celle du Proctotrète peint, dont elle ne se distingue
que par la disposition de ses plaques céphaliques, et par son mode
de coloration.
Immédiatement derrière la plaque rostrale, qui est heptagonale
et très élargie, il existe u n carré de quatre plaques trapézoïdales
( deux petites et deux grandes )', de chaque côté duquel se trouve
une très petite écaille triangulaire. Après cela viennent deux plaques
de même forme que cette petite écaille , et entre lesquelles
en est soudée une troisième , ayant une figure rhomboïdale , qui
font partie d'une rosace, composée de cinq grandes écailles, avec
une sixième fort petite au milieu. Cette i^osace couvre les régions
frontale et préfrontale. On remarque trois plaques inter-orbitaires;
une première pentagone oblongue , et deux autres placées côte à
côte, présentant une figure quadrilatère plus longue que large
et rétrécie en avant. Elles sont suivies de trois autres, deux latérales
et une médiane, qui est la plaque occipitale , offrant en
arrière un angle aigu, enclavé entre deux grandes scutelles oblongues.
11 n'y a guère, sur chaque région sus-oculaire que trois ou
quatre plaques hexagones transverses, formant une série un peu
arquée, bordée en dedans d'un rang de petites écailles, en dehors
de deux, et précédée de d u q au six squamelles. Toutes ces pia
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