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870 LÉZARDS IGUAÎÎIENS
que polygone légèrement convexe, située sur l'angle obtus
du museau et un peu en arrière de son extrémité.
Le palais est lisse et sans dents. A la mâchoire supérieure^
on compte huit incisives et trois laniaires en avant,
et environ quatorze molaires de chaque côté. Les canines,
un peu plus longues que les autres , arrondies et faiblement
arquées, sont légèrement espacées , de même que les incisives,
dont la forme est conique. Quant aux molaires, elles
sont comprimées , droites, à sommet divisé en trois dents ,
dont la moyenne excède de beaucoup les latérales. Les dents
d'en bas ne nous ont pas semblé différer de celles d'en haut
par le nombre ni par la forme,
La membrane du tympan n'est pas tout-à-fait à fleur du
trou de l'oreille , dont le contour , assez grand et ovalaire,
est dépourvu de dentelures.
On voit sous le milieu du cou deux larges plis qui vont
étaler derrière les oreilles , leurs -extrémités divisées en
plusieurs branches. Un troisième pli curviligne s'étend
du milieu de l'épaule jusque vers la partie moyenne des
flancs, où il se réunit à un quatrième, qui les parcourt
dans toute leur longueur. Le tronc est court, plat en
dessous , convexe en dessus. Le dos présente cette particularité
que] les écailles qui revêtent sa première moitié sont
granuleuses et juxta-posées ; tandis que celles qui protègent
l'autre partie sont imbriquées, très-faiblement il est
vi^ai, rhomboïdales et en clos d'âne, sinon carénées. Les
membres sont robustes , à peu près égaux en longueur, et
terminés par des doigts alongés, grêles, garnis en dessous
de squamelles imbriquées à surface lisse,
La région inférieure des cuisses ne pre'sente pas de grains
poreux.
La queue, qui souvent n'a que la moitié de la longueur
totale de l'animal, est fort aplatie, assez large à sa naissance,
et va toujours en se rétrécissant à mesure qu'elle
s'éloigne du tronc. Les écailles qui la protègent sont grandes,
et forment des anneaux autour d'elle ; parmi ces écailles,
0 Ü SAURIENS EUNOTES. G. DORYPHORE. I. 3^1
les supérieures sont quadrilatères, ayant un de leurs angles
postérieurs armé d'une épine fort aiguë. Les inférieures sont
plates, et elles ont à peu près la forme d'un triangle isocèle,
dont les côtés du sommet sont garnis de fines dentelures.
Les Doryphores se nourrissent d'insectes ; nous avons
trouvé des débris de Coléoptères dans leur estomac.,
1. LE DORYPHORE AZURÉ, Doiyphorus azureus. CuTier,
(Voyez Planche 42, fig. 2.)
CARACTÈRES. D'un beau bleu d'azur, avec de larges bandes
noires en travers du cou et du dos, et des dessins réticulaires de
la même couleur sur le dessus des membres.
SYNONYMIE. Laceria Jfricana eleganiissima. Séb. tom. 11, p. 62,
tab. 62, fig. G.
Lacería azurea. Linn. Mus. Adolph. Fre'd. pag. 42,
Lacerta azurea. Id. Syst. nafc. e'dit. 10, pag. 202.
Le Lézard ci queue d'ejrr. Ferm. Hist, natur. Holl. Equinox,
pag. 19. .
Laceria azurea. Linn. édit. 12 , pag. 862. Exclus, synonym.
Quetz-Paîeo Séb. {Opiurus Sehoe).
Lacería azurea. Gmel. Syst. nat. pag. 1061. Exclus, synonym,
var. B, Cordjrlus Brasiliensis. Laur. {Opiurus Sehoe), et var. y Slellio
fascia ad humeros saíuraie spadicea. Séb. tom. 1, tab. 91 ,
fig. 4 (Tejus...).
Le Lézard azuré. Daub. Diet. Rept. pag. 690. Exclus, synonym.
Quetz-Paleo Seb. {Opiurus Sehoe).
LAzuré. Lacép. Quad. ovip. tom. i , pag. 062.
Le Lézard azuré. Bonnat. Encyclop. méth. pag. 5o, Pl. 8,
fig. I ( cop. de Seb.).
Siellio hrevicauda. Latr. Hist. Rept. tom. 2 , pag. 29, tab.
sans n", fig. I.
Siellio azureus. Id. loe. cit. pag. 84.
Siellio azureus. Daud. Hist. Rept. tom. 4 , pag. 36.
StcUio hrevicaudaius. Id, loe. cit. tom 4, pag. 40, tab. 47,
Le Fouelfe-Queue azuré et le Fouelle-Queue à queue courte. Guv.
Règn, anim. i". édit. tom. 2 , pag. 33.
Uromasiyx coeruleus. Merr. Syst. amph. pag. 5C.
Uromastyx azureus. Id. loe. cit. pag. Sj.
Uroceniron (Lacerta azurea Linn.) Kaup. Isis, 1827, pag. 612,
24.
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