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lOÛ LEZARrS laUANIENS
b. Espèces dont les écailles des flancs sont a pei
près du même diamètre que celles\du dos et di
centre.
Les Anolis de ce groupe peuvent être partagés et
espèces, dont les écailles du dessus et des côtés di
tronc sont entremêlées de tubercules et en espèces
dont l'écaillure de ces parties est ce que nous appe
Ions homogène.
a. Espèces à ¿cailles des paPtteS supérieure^ et latérales du cori
entremêlées de tubercules.
A. L'ANOLIS LOYSIANA. Jnolis loysiana. Nobis.
CARACTÈRES. Tête ovalo-triangulaire, Couverte de grandesplaqut
anguleuses, lisses. Front concave ; pas de créte dorsale , ni deca»
dale. Écailles du dessus et des côtés du tronc non imbriquées
disco-polygones, plates, lisses, égales, parsemées de petits ti
hercules. Queue conique; squames ventrales imbriquées, lisse
D'un blanc-bleu ; une série de tachea triangulaires brunes de clii
que côté du dos.
SYNONYMIE. Jcaniholis lofsiam. Th. Cocí. Comptes midi
de l'Inst. de Franc. i836, t. III, pag. 226.
Acaniholis loysiaïia. Jd. Hist, de l'île de Cuba, par Ramon A
la Sagra, Rept. non encore publiés.
DESCRIPTION.
FORMES. La téte est déprimée et du double plus longue qu'elli
n'est large en arrière; les deux côtés forment un angle aigi
dont le sommet est arrondi. Les régions sus-oculaires sont bonv
bées, et l'espace qui les sépare l'une de l'autre est creusé en uni
gouttière qui, en avant, se perd dans une cavité ovalaire q«
l'on voit s'étendre jusque sur le milieu du museau. C'est à tre
peu de distance de l'extrémité de celui-ci que se ti-ouvent situées,
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o u SAUHIENS EUNOTES. tì-. AWOLlS. 4-
rune à droite, l'autre à gauche , les ouvertures nasales ; elles sont
petites et subcirculaires. Toutes les plaques du dessus de la tete
sont parfaitement lisses et à contour anguleux. Celle que 1 o n
nomme occipitale e^ta,,^^ développée et ovalo-circulan-e, quoique
ayant réellement plusieurs pans ; elle s'articule de chaque cote
avec une assez grande squame subpentagone , en dehors de laquelle
il en existe quelques autres ayant à peu près la même figure,
mais un plus petit diamètre. Devant cette même écaille occipitale
sont sept scutelles disposées sur une rangée transversale un
peu anguleuse, c'est-à-dire formant un angle très ouvert. De ces
sept plaques, la médiane , ou celle qui occupela region nuchale,
estcouverte d'un pavé de petites écailles égales, disco-polygones et
parfaitement plates. Les bords orbitaires supérieurs portent chacun
dix plaques qui forment par conséquent deux rangées sémicirculaires,
que l'on voit soudées ensemble sur le front et sur le
vertex. La première et la seconde plaque de chacun de ces deux
rangs supra-orbitaires sont petites, mais pas encore autant que
les quatre dernières. La quatrième, la cinquième et la sixième
sont du double plus dilatées que les deux premières, et la troisième
est presque aussi grande à elle seule que les trois qui la suivent
immédiatement. Cette même troisième plaque a plus de longueur
que de largeur, et plus d'étendue transversale en avant qu'en arrière.
Elle couvre de son côté une partie du front, et descend
même jusque dans la cavité antéro-frontale. Dans celle-ci, et sur
les parties de la surface de la tête qui les bordent, ou compte
une dizaine d'assez grandes squames , toutes articulées les unes
avec les autres. Le reste du dessus du museau est garni, ainsi que
ses régions latérales, de squamelles disco-polygones, qui ont
en diamètre, la moitié de celui que présentent les plaques de la
cavité frontale. Chaque région sus-oculaire offre, placée sur une
ligne longitudinale , quatre scutelles anguleuses, qui diminuent
successivement de grandeur jusqu'à la dernière ; le reste de la surface
sus-oculaire est granuleux. La plaque rostrale , qui a quatre
fois plus d'étendue en longueur qu'en hauteur, présente quatre
côtés. Bien qu'ayant cinq pans, dont deux il est vrai sont exceb"*
sivement petits, les écailles mentonnières ressemblent à des triangles
isocèles. Nous avons compté six paires de plaques labiales
supérieures, et huit paires de plaques inférieures ; les unes et les
autres sont longues, étroites, subquadrangulaires. 11 y a environ
cinquante-quatre dents à la mâchoire d'en haut , parmi lesquelles
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