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LEZARDS IGLANIhNS
manque de pli longitudinal sous la gorge, et l'existence
d une petite créte dentelée depuis la nuque jusqu'à l'extrémité
caudale.
On remarque en outre que les régions sus-oculaires sont
garnies d'un grand nombre d'écaillés, moitié plus petites
que les plaques des autres parties de la tété : que les squamelles
de la région supérieure du tronc sont unicarénées,
et celles de la région inférieure tricarénées ; que le bord de
l'oreille est subdenticulé ; enfin, que le pli cutané qui règne
le long du corps, depuis l'aisselle jusqu'à l'aine, est
moins développé que chez les Callisaures.
Du reste, les Tropidogastres ressemblent à ces derniers à
cela près cependant qu'ils ont le tronc et la queue un p k
moins déprimés, et les narines plus distinctement tubuleuses.
L'espèce dont la description va suivre est encore la
seule que nous ayons observée.
1. LE TROPIDOGASTRE DE BLAINVILLE. Tropidogasier
Blainçillii. Nobis.
Cabictèbes. Une bande grisâtre de chaque côté du dos ; celuici
ondulé de noir sur un fond fauve.
DESCRIPTION.
Formes. La larereur de la téte, prise au niveau des oreilles , est
d'un tiers moindre que la longueur qu'elle offre depuis le bout
du nez jusqu'à l'occiput. Sa circonférence donne la figure d'un
triangle , dont le sommet antérieur est légèrement arrondi.
Les régions sus-oculaiies s nt assez bombées; l'espace interorbitaii
e fait un peu la gouttière ; et le museau n'est que faiblement
incliné en avant, aussi oiTie-l-il assez d'épaisseur.
Les narines, qui sont grandes et un peu iubiileuses, se trouvent
situées de chaque côté du museau , à l'extrémité antérieure
d'une petite arête, dont l'autre extrémité est perdue dans le bord
surciliaii e. Ces narines ont devant elles une petite plaque ovalorhomboïdale
qui les sépare de la scutelle rostrale. Celle-ci est
o u SAUKIENS EUNOTES. G. TROPÏDOGASTHE. I. 33l
triangulaire , et très-dilatée en travers. La lèvre supérieure est
garnie à droite et à gauche de trois séries, composées chacune de
sept ou huit plaques ublongues, offrant deux ou trois petites lignes
saillantes dans le sens de leur longueur : celles de la première
série sont pentagones , et celles des deux autres irrégulièrement
hexagonales. L'écaillé mentonnière est grande, et bien qu'à cinq
ans , elle affecte une forme triangulaire.
Un petit sillon longitudinal semble la partager en deux. 11 n'y a
qu'un rang de fort petites plaques pentagones oblongues le long
de l'un comme de l'autre côté de la lèvre inférieure. Les faces latérales
des branches sous-maxillaires sont garnies de squames
rhomboïdales ou hexagonales , plus grandes que les plaques labiales
inférieures.
Ces squames, qui offrent une petite saillie tout autour , et
une autre sur leur ligne médiane et longitudinale , sont disposées
sur cinq ou six rangées parallèles à celles des plaques labiales. Sur
le bout du museau , entre les narines , est une série transversale
de six plaques subhexagonales oblongues, qu'une crête arrondie
partage longitudinalement par le milieu. Celles des six plaques ,
l'une à droite, l'autre à gauche, qui touchent aux narines , sont
extrêmement petites ; les deux médianes sont au contraire comparativement
très grandes, et les deux autres d'un médiocre diamètre.
Le reste de la surface antérieure de la tête, c'est-à dire l'espace
compris entre les narines et le haut du front, est couvert de plaques
à peu près semblables aux deux médianes des six dont nous
venons de parler. Elles sont disposées de manière à former deux
rangées transversales de chacune quatre ou cinq pirces, et une
ros .ce de huit ou neuf pièces. La région interoi bitaire présente,
l'une derrière l'autre, deux plaques quadrilatères qui sont immédiatement
suivies de la scutelle occipitale. Celle-ci est assez développée,
en disque anguleux, et environnée de squames plus petites,
mais de même forme. Les régions sus-oculaires sont protégées par
un pavé composé d'un nombre considérable de plaques discohexagonales
, égales entre elies. trois ou quatre fois moins gr ndes
que les autres plaques céphaliques. Ces plaques sus-oculaires , de
même que la plupart des petites pièces squameuses qui revêtent
le corps du Tropidogastre de Blainville , offrent une légère saillie
tout autour, et une antre plus marquée sur leur ligne métlio^
lonfitudinale.
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