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5 3 q lé z a r d s iguaniens
Vocciput, qui se redressent en pointes comprimées. Parmi ces plaq
u e s céphaliques, les sus-oculaires sont celles qui présentent le plus
petit diamètre. Il existe quelques pointes écailleuses au-dessus de
l'angle de la bouche , ainsi que sur le bord antérieur du pourtour
de Toreille. Les ouvertures nasales sont arrondies, dirigées en
arrière, et les plaques squameuses dans lesquelles elles se trouvent
pratiquées n'offrent qu'un léger renflement. L'écaille qui
aarnit le bout du museau est hexagonale et du double plus large
que haute ; celle du menton est triangulaire et fort grande ; les
autres plaques des lèvres sont rhomboïdales , assez petites et au
nombre de onze ou douze paires, sur lune comme sur l'autre.
Toutefois on remarque que celles de la lèvre inférieure sont un
peu plus dilatées que celles de la supérieure. En haut, le pourtour
de la bouche du Stellion commun est armé de quatre dents
incisives, de deux fortes laniaires et de vingt-six molaires; en
bas on compte deux incisives de moins et une paire de molaires
d e p l u s . Cet Iguanien a le corps assez déprimé; son dos, légèrement
abaissé des deux côtés, forme un angle très ouvert, si on
le considère dans son sens transversal. Les membres sont forts ;
la longueur de ceux de devant est la même que celle du tronc ;
quantfaux pattes de derrière, leur étendue est égale à celle qm
existe entre l'aine et l'oreille. Les côtés de la tête , en arrière de
la bouche , sont hérissés d'épines coniques , réunies en six ou sept
croupes, dans la composition de chacun desquels il en entre
cinq à onze, disposées en cercle autour d'une plus haute que les
autres. Au reste , les parties latérales^t postérieure de la tête ne
sont pas les seules du corps qui présentent de semblables groupes
d'épines ; il en existe aussi sur le cou et les côtés du tronc. Le premier
en offre d'abord un , à peu près au milieu de chacune de ses
régions latérales ; puis il y en a quatre implantés sur sa face supérieure
comme aux quatre coins d'un carré, à droite et à gauche
duquel on en voit encore deux autres. Les côtés du tronc en offrent
un certain nombre disposées tantôt sur quatre , tantôt sur
trois séries longitudinales. Ces groupes d'épines s'élèvent audessus
de fort petites écailles subrhomboïdales, le plus souvent
lisses , mais parfois cependant faiblement carénées; car telle est
la composition de l'écaillure du dessus et des côtés du cou , et
des parties latérales du tronc. La face supérieure de celui-ci, ou
le dos proprement dit, présente, au contraire, de grandes squal
e s , soit à quatre, soit à cinq ou bien même à six pans ; ces
o u SAURIENS EUNOTES. G. STELLIOIÎ. I. 53 j
squames, qu'on voit disposées par bandes transversales , sont en
arriéré armées d'une pointe, véritable prolongement delà carène
qu, les surmonte. Un rudiment de crête dentelée se laisse
voir depuis la nuque jusques un peu en arrière des épaules
La peau de la gorge est couverte d'écaillés rhomboïdales '
relevées d'une forte arête épineuse ; celles d'entre elles qui
sont situées sur la ligne médio - longitudinale de la région Z
laire offrent un plus grand diamètre que les autres. Les sqLroelles
au dessous du cou, ainsi que celles de la poitrine et de l'ab
domen, présentent également une forme rhomboïdale, mais leur
surface est unie. On en voit qui leur ressemblent, sous la face info
rieure des membres, sans y comprendre cependant les mains et
lespieds, dont l'écaillure est fortement carénée. Lesscutelle ou'
digi aies offrent même deux arêtes longitudinales , tandis
écailles qui se trouvent du côté opposé à celles-ci sont parfai e
men l.sse. De grandes squames rhomboïdales, à carère fo l
ment elevee et pointue , protègent la région supérieure des bras
des avant-bras , des cuisses et des jambes. Les fesses por t e^r a '
milieu de très petites écailles rhomboïdales carénées L i ¡^^
ten , des tubercules épineux, comprimés, disposésVir cinqT
sept rangees verticales. Les ongles sont courts, Lis robustes La
queue, dont la longueur fait un pen moins des deux tiers de ceUe
de I animal , est parfaitement conique dans toute son étendue
excep e a sa racine, où elle offre un léger aplatissement. Les plal
ques ecailleuses qui la recouvrent sont quadrilatères e t T s l
face relevée en arete, qui se prolonge en pointe en dehors de C
bord postérieur. Ces plaques constituent des anneaux coml "
au nombre de soixante-dix à soixante-douze. Les Stellions Z
de meme que les Agames du même sexe , présentent des écaTlS
crypteuses sur leur région préanale. Chez cette espèce nou en
avons compté de trente à quarante. ^
COLOHATION. Les Stellions communs, au m'oins les individus con
serves dans nos collections, ont les parties supérieures du eorps
d^ne teinte jaui^ olivâtre plus ou moins claire, nuancée denoi
grandes taches l longues ;^Wr
se mon rent de distance en distance en travers de l a i e stpT
rieure de la queue. Quelques-uns de nos échantillons c ^ e vLt"
.neore les traces des grandes taches blanches, d o n t r i ; " : !
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