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2 0 4 LÉZ.ARDS IGUANIENS
L'Iguane ordinaire d'Amérique à points noirs. Id. loc. cit. toni. 3,
p a g . 2 7 7 .
L'Iguane ordinaire à traits irréguliers noirs. Id. loc. cit. torn. 3,
pag. 280.
Iguana coerulea. Id. loc. cit. torn. 3 , p. 286. Exclus, synonym,
fig. 5 , tab. 96, torn. i , Seb. ( Iguana nudicollis. )
Iguana sapidissima. Merr. tent. Syst. amph. pag, 49. Exclus,
synonym, fig. 5, tab. 96, torn, i , Seba. (Iguana nudicollis.)
Iguana tuberculata. Voigt. Syst. der naturg. pag. 427.
Iguana squamosa. Spix. Spec. nov. Lacert. bras. pag. 5, tab. 5.
/^««naciWii/j. Id. loc. cit. pag. 6, tab. 6.
Iguana coerulea. Id. loc. cit. pag. 7, tab. 7.
Iguana emarginata. Id loc. cit. pag. 7, tab, 8.
Iguana lophj'roides. Id. loc. cit. pag. 8, tab. 9.
Iguana tuberculosa. Bory de Saint-Vincent. Résumé d'erpétol,
pag. 12, tab. 21.
L'Iguane ordinaire. Cuv. Règn. anim. tom. 2, pag. 44.
L'Iguane ardoisé. Id. loc. cit. pag. 44.
Hjpsilophus Iguana. Wagl. Syst. amph. pag. 147.
Iguana tuberculata. Gray. Synops. Rept. in Griffith's anim. Kingd.
tom. 9, pag. 36.
Iguana tuberculata. Eichw. Zool. special. Ross.îet Polon. t. 3,
pag. i83.
Iguana iuberculata. Wiegm. Herpet. mexican. pars i, pag. 16.
DESCRIPTION.
FORMES. La tête a, en longueur totale, le double de sa largeur
en arrière ; sa plus grand« hauteur est d'un quart moindre que
cette dernière. C'est tout-à-fait à l'extrémite'du museau, qui est
obtus, que se trouvent situées, l'une à droite, l'autre à gauche,
les ourertures nasales. Elles sont grandes, ovalaires et circonscrites
par un anneau écailleux à bord relevé et légèrement tranchant.
En avant des yeux, le dessus et les côtés de la tête sont garnis
de plaques polygones , un peu bombées. Il y en a de complètement
planes sur la région inter-orbitaire et de relevées en bosses
ou tuberculeuses sur l'occiput. Ici, de même que sur le bout du
nez , elles offrent un petit diamètre ; mais sur le milieu du crâne
et en arrière des narines, elles sont assez grandes. Une écaille
très développée, affectant une forme triangulaire, mais réelle-
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isti
OU SAURIENS EUNOTES. G. ÏGUANE. t. 2o 5
ment heptagone , protège le bout du museau. A l'extrémité de la
mâchoire inférieure, il en existe une autre qui offre le même
nombre de côtés, mais dont le diamètre est moins grand. Les
bords latéraux de cette plaque mentonnière sont arqués en dedans.
Les plaques nasales sont séparées l'une de l'autre par les
deux ou trois rangées de petites squames qui recouvrent le bout
du museau. Les plaques qui viennent après celles-ci augmentent
en nombre et de grandeur, en avançant sur le front jusqu'à l'entrée
de l'intervalle inter-orbitaire , où elles ne forment plus que
deux rangées longitudinales. Arrivées sur l'occiput, celles-ci s'écartent
pour former une espèce de fourche entre les branches de
laquelle se trouve reçue la scutelle occipitale, qui est aplatie et
subovale.
Nous avons compté quarante-sept à quarante-neuf dents À
chaque mâchoire. Celles en carde qui arment les os palatins, sont
disposées sur deux séries très serrées l'une contre l'autre de chaque
côté. Le fanon de l'Iguane tuberculeux a presque autant de hauteur
que la tête. Il a une forme à peu près triangulaire, et son
bord antérieur offre onze ou douze grandes dentelures. Le dessus
du cou présente de chaque côté de la crête qui le surmonte un
nombre plus ou moins considérable de tubercules squameux, ressemblant
à de petits cônes, dont le sommet aurait été légèrement
comprimé et un peu penché en arrière. Tantôt ces tubercules sont
très irrégulièrement disposés, tantôt au contraire ils constituent
des lignes longitudinales et parallèles, au nombre de cinq ou six.
La crête qui orne le dessus du cou et du dos, est un peu plus
élevée chez cette espèce qu'elle ne l'est chez l'Iguane appelé à cou
nu ; car la hauteur des écailles qui la composent n'est guère
moindre que celle delà partie postérieure de la tête, lorsque les
sujets ont acquis leur entier développement. Ces éc£tilles sont
assez minces, pointues et légèrement arquées ; cette crête, ainsi
conformée, se prolonge en s'abaissant par degrés jusqu'au huitième
environ de la longueur de la queue, où elle se transforme
en une simple carène dentelée en scie, qui ne finit qu'avec le
prolongement caudal.
L'Iguane tuberculeux a les doigts fort alongés, particulièrement
les postérieurs, dont le quatrième fait à lui seul le tiers de la longueur
totale de la patte.
11 règne sous chaque cuisse une rangée longitudinale de quatorze
ou quinze pores qui présentent une différence* suivant