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5 I ^ LÉZARDS IGUANIENS
scutelles carénées. Les ongles , grêles et pointus, ofFrent une
légère courbure. Le bord antérieur du cloaque et les régions
inférieures des cuisses ne sont pas percés de pores.
La queue, toujours très aplatie à sa naissance , l'est quelquefois
dans tout e son étendue ; mais en général elle a une
Ibrme conique. Clie^ quelques espèces elle est préhensile,
c'est-à-dire quelle est susceptible de s'enrouler autour de
petits corps cylindriques, à la manière de celle des Caméléons,
des Urostroplies, et d'une espèce de Geekotiens, à
laquelle cette particularité a valu le nom de S tropl iure.
La queue des Piu-ynocéphales entre à peu près pour la
moiué dans la longueur totale de l'animal. L'écaillure de
ces Iguaniens acrodontes est fort petite sur toutes les parties
du corps. Le dessus de la tête présente des plaques
anguleuses, bombées, à peu près égales entre elles, mais
néanmoins toujours plus petites , et comme granuleuses sur
le^ régions sus-ocuîaiies.
Le dessus du tronc est couvert de squamelles rhomboïd
a l l , bien imbriquées et surmontées d'une petite carène
finissant en pointe en arrière.
La queue est protégée de la même manière.
Bans quelques cas îe dos et le cou sont hérissés , soit
de petits tubercules, soit de petites écailles redressées en
épines. i A ^
La même chose a lieu quelquefois sur la base et les cotes
de la queue. ^
C'est à ce genre Phrynocéphale, qui a ete londe par
M. Kaup, qu'appartient le singulier Saurien décrit et représenté
par Pallas, sous le nom de Lacerta auritaainsi
appelé à cause de deux grandes membranes situées l'une à
d r o i t e , l'autre à gauche, derri-re l'angle de la bouche ;
membranes qui, sous le rapport de la forme, ont quelque
ressemblance avec les oreilles de certaines Chauves-Souns.
Ce développement bizarre de la peau des joues , dont on ne
comprend pas plus l'u.age que celui de la grande collerette
qui entoure le cou des Ghlamydosaures, a été considéré par
OU SAURIENS EUNOTES* G. PHRYNOCEPHALE. 5I5
M. Eidiwald, comme fournissant un caractère propre à
faire separer le Lacerta aurita des Phrynoeéphales, pour
r l y l T r i r qu'il a nommé Mégalo^
Le même auteur a aussi inscrit, dans l'ouvrai^e cité cidessous,
sept différentes espèces de Phrynoeéphales, parmi
lesquelles il s en trouve cinq que nous regrettons beaucoup
de n avon- pas encore eu l'occasion d'observer nous-mêmes
Aussi ce que nous avons à rapporter, touchant l'histoire de
CCS cinq espèces, se bornera-t-il à la reproduction pure et
simple des descriptions malheureusement trop peu dé
taillees qu'en a données M. Eichwald. Voici ces des
criptions :
L E PHRYNOCÉPHALE RÉTICULÉ.
( Phrynocephalus reticulatus. Eichw. )
I l est recouvert de très petites écailles. Son dos offre
sur un fond brun- jaune, des taches ovales d 'une teinte roux
j a u n â t r e , bordee de noir. Ces taches n'offrent pas la moindre
r é g u l a n t e dans la manière dont elles sont disposées Les
jambes et les cuisses sont chacune marquées en travers de
deux ou trois bandes noires. On en compte neuf fort larges
sur la queue, dont le sommet présente une teinte blanc
i i a t r e , iegerement purpurescente.
Le Phrynocéphale réticulé habite les pays voisins des
bords orientaux de la mer Caspienne.
L E PHRYNOCÉPHALE BIGARRÉ.
{Phrynocephalus i^arius. Eichw.)
Les écailles ressemblent à de petits tubercules granuleux.
Î>es par t ies supérieures sont brunes, oiïrant des bandes trans-
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