t :
» J ; ; :t
it fn' .r cI f'- ' »
IMhii',;,:.'^^:
i- -' ^
¡1^ } i; ' -M'"-
> I
ii: !!l !: 1 .
I- :ii
J- i Î
fh . .•. iIf- • • :
L'i. I•- •' '' s:-
' I S t , '
I l
1 - . "li:*,
E |i''-j;r; • ¡r" !"
i- f ^.r:
él^k
Hi !f -h
3 2 LÉZARDS IGUANIENS
5. Les M a k b r é s OU PoLYCHREs, espèces sans crêtes,
dont le corps et la queue sont fort grêles et couverts
d'écailles lisses. C'est là que sont rangés les Poljchres,
\es Loemanctiis, Leiolepsis. Il ny a réellement d'écailles
lisses que dans ce dernier genre ; les deux autres
les ont carénées.
6. Les E c h i n é s o u U r o c e n t r o n s , sans crête dorsale,
dont la queue est couverte d'écaillés fortement épineuses,
disposées en verticilles. Tels sont les genres:
Opiums , Tropiduvus , Dorjphorus et Strobilurus.
Ce dernier genre, établi par Wiegmann, n'a pas les
écailles verLicillées, car il dit positivement Squamis
imbricatis, en parlant de l'espèce nouvelle, qu'il nomme
Torquatus.
Profitant des recherches et de tous les travaux importans
dont nous venons de présenter l'analyse, et
singulièrement favorisés par la situation heureuse dans
laquelle nous nous trouvons placés, nous avons pu
examiner, manier, étudier d'une manière toute spéciale
le groupe des Sauriens dont nous traçons l'histoire.
Les genres que réunit cette famille sont à la vérité
en beaucoup plus grand nombre que dans aucune
autre ; mais plusieurs sont tellement distincts au premier
aperçu, et caractérisés par leur conformation
extérieure, qu'ils ont dû être établis à la simple inspection
, quoique quelques-uns ne renferment encore
qu'une espèce qui paraît ainsi isolée. Mais comme les
découvertes dans cette branche de la zoologie se sont
succédé fort rapidement pendant ces dernières années,
on doit naturellement supposer que les types
ainsi indiqués deviendront bientôt deux centres vers
lesquels on ne tardera pas à grouper beaucoup d'autres
espèces sur lesquelles les naturalistes seront mainte-
OU SAURIENS EUNOTES. 33
nant appelés à diriger plus particulièrement leur attention
; sorte d'influence qui se trouve ainsi exercée par
les découvertes nombreuses et successives qui se font
de nos jours dans toutes les branches de l'histoire naturelle.
Après avoir réuni par des caractères essentiels, communs
ou généraux , tous les Sauriens de la famille des
Eunotes, comme nous l'avons fait au commencement
de ce chapitre, nous avons dû emprunter aux observations
faites d'abord par Cuvier, et ensuite à celles
de Wiegmann et de Wagler, notre point de départ
pour la distribution des espèces ou des genres en deux
sous-familles, d'après le mode d'implantation des dents
sur l'une et l'autre mâchoires. Cette particularité de
structure offre une concordance remarquable avec les
régions que ces animaux habitent. Cependant nous
devons avouer que cette disposition des dents n'est pas
facile à observer ou à vérifier de prime abord ; car il
n'est pas aisé d'écarter les mâchoires dans l'animal,
soit pendant sa vie, soit après sa mort, quand il a été
conservé dans la hqueur; et même , pour reconnaître
de quelle manière les couronnes des dents sont fixées,
il faut souvent fendre les gencives afin de s'assurer de
la présence du sillon dans les Pleurodontes, ou de son
absence dans les Acrodontes.
Cependant nous avons pu vérifier sur le plus grand
nombre des espèces cette insertion des dents, et nous
verrons que par une singuHère relation , dont nous ne
connaissons ni la cause , ni le but, ni l'effet, il existe
dans le nouveau monde et dans l'ancien des genres qui
semblent se correspondre par la forme ou les apparences
extérieures ; car les premiers, c'est-à-dire les
Pleurodontes ou les espèces la plupart américaines ,
r e p t i l e s , IV. 2