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4® LÉZARDS IGUANIENS
G. XXXVllI. SITANE. Dans les mâles un énorme
fanon sous le cou, s'étenclant jusque sous le ventre;
queue longue , conique, sans crête ; quatre doigts seulement
aux pâtes postérieures.
G. XXXIX. CHLAMYDOSAURE. Une énorme collerette
plissée, dentelée, étalée de chaque côté du cou, formée
par la peau couverte d'écaillés, et soutenue par
des stylets osseux.
G. XL. DRAGON. La peau des flancs étendue et soutenue
par les côtes, pour former une sorte d'aile ou de
parachute ; un fanon sous le cou.
G. X L L LÉIOLÉPIDE. Corps élancé, couvert d'écaillés
lisses et serrées ; cuisses garnies de pores ; langue en
fer de flèche, écailleuse en avant, papilleuse à la hase ;
pas de fanon ; pas de crête dorsale ; queue conique trèsgrêle.
G . XLIL GRAMMATOPHORE. Un grand tympan à fleur
de tête ; des tubercules trièdres par bandes longitudinales
sur le dos , transversales sur la queue ; des pores
aux cuisses.
G . XLI I I , AGAME. Des pores sur l'écaillé antérieure
qui recouvre le cloaque ; pas de pores sous la partie
inférieure des cuisses.
G. XLIV. PHRYNOCÉPHALE. Tête arrondie, aplatie, à
cou comme étranglé; tronc large, déprimé; pas de
crête dorsale ni de pores fémoraux ; bord des doigts
dentelés.
G . XLV, STELLION. Queue garnie decailles épineuses
, disposées par anneaux ; pas de pores aux
cuisses.
G . X L V L FOUETTE - QUEUE. Queue aplatie, garnie
d'anneaux d'écaillés épineuses; des pores sous les
OU SAXJRIEKS EUNOTES, I
cuisses; tête triangulaire; tronc alongé et déprimé, à
écailles petites, régulières.
Telle est l'énumération rapide des quarante-six
genres que nous rapportons à la famille des Iguaniens,
mais nous devons donner quelques détails sur les motifs
qui nous ont dirigés dans cet arrangement, qui résulte
de considérations plus ou moins importantes ,
ainsi que nous allons le faire connaître.
Nous ne partageons nullement l'opinion des erpétoloffistes
qui ont voulu trouver dans le groupe des Iguaniens,
indiqué par Cuvier, les élémens propres à l'établissement
de plusieurs familles , même après en avoir
éloigné les Cordyles , que la disposition verticillée des
écailles appelait naturellement parmi les Cyclosauriens.
Le soin tout particulier que nous avons mis à étudier
cette tribu des Lézards nous a pleinement convaincus
qu'ils doivent être tous réunis dans un même cadre,
attendu qu'on chercherait vainement parmi les espèces
des caractères assez importans pour motiver une division
telle que doit l'exiger l'établissement d'une famille.
Il n'y aurait que le mode d'implantation des dents sur
le bord des mâchoires, ou dans la rainure dont elles occupent
la partie interne. Cependant, cette distinction
en Acrodontes et en Pleurodontes n'étant réunie à aucune
autre particularité de l'organisation d'une grande
valeur, ne pouvait réellement suffire. La conformation
de la langue, à quelques légères modifications près ,
est la même dans toutes ces espèces, et l'écaillure, aussi
variable chez les Pleurodontes que chez les Acrodontes,
ne pourrait pas être employée avec plus de succès.
Conséquemment, nous avons dû adopter la famille des