2 6 LÉZARDS IGUANIENS
phyodojites (1), dont les dents naissent clans l'épaisseur
des mâclioires, et qui , selon lui , sont tous originaires
de l'ancien monde ; et les Prosphjodoiites (2), qui ne
se rencontrent cjue dans le nouveau-monde.
Les DENDROBATES correspondent aux Sténocormes de
Wagler. Aux caractères précédemment indiqués ,
Wiegmann ajoute que leur téte est de forme pyramidale,
régulièrement tétragone, à pans verticaux; que
leur gorge est le plus souvent munie d'un fanon ou
d'un goitre , et que leui^s pattes sont allongées, le plus
souvent tres maisDrr es.
Dans la première tribu, les Empliyodontes, les couronnes
des dents naissent sur les mâchoires, ce qui
correspond aux Acrodontes de Wagier.
Les uns n'ont j)as les flancs bordés d'un repli membraneux
, et leurs oreilles sont cachées sous la peau,
comme les genres Lyrocephahis et Otociyptis.
Les autres Sauriens, c[ui n'ont pas les oreilles cachées,
et qui cependant appartiennent à la même sous-tribu ,
tantôt n'ont pas les cuisses garnies de pores, tels sont
les genres Goiiyocephalus ^ Calotes et Semiophorus ;
tantôt ils ont des pores fémoraux, et Wiegmann y
rapporte également trois genres, les Phjsignatlies ^
les Lophures et les Chiamjdosaures.
Les genres Draco et Dracimculus ont les flancs bor-
(1) De 'Ey.i^uoua.i, je nais dedans ; innascor, ingeneror ; et de OcrovTOi:,
dent
(2) Des mots grecs 7r(.ia-<^ùç, adnées, adhérentes, adiioerentes,
adualoe; et de ooonç, CCTOJITÎÇ, dentes. Ces deux expressions avaient été
proposées par M. Wiegmann avant celles de M. Wagler, et avant
ces deux naturalistes, Cuvier avait fait coaiiaitre dans la première
édition de ses Ossements fossiles la manière dont les dents sont
implantées chez les Iguanes.
OU SAURIENS EUNOTES.
dés d'LUI repli membraneux de la peau, sou tenu par les
fausses côtes abdominales, et les premiers diffèrent des
seconds parce rjue leur tympan est apparent.
La seconde tribu, celle des Prosphyodontes ou à
dents soudées au côté interne du sillon des mâchoires,
autrement dits les Pleurodontes sténocormes et Pachyglosses
de Wagler, n'ont pas de dents laniaires, et appartiennent
tous au Nouveau-Monde.
Un seul genre a les tympans non apparents : c'est
celui des P?ieustes de Merrem, mais que l'auteur, dont
nous analysons le travail, paraît regarder comme douteux.
Les autres genres ont le tympan visible , mais tantôt
les orifices des narines sont supérieures , comme dans
les genres Ophrjoessa et lijpsibaLus; tantôt les narines
sont latérales, soit avec un casque ou prolongement
occipital osseux , comme dans les deux genres
Corjthophanes et Chamoeleopsis ; soit sans casque occipital
osseux, comme les Corjthoeoliis et les Basiliscus,
qui n'ont pas de pores fémoraux , ou comme les Cj~
dures, cjui en ont. Soit, enfin, comme le genre Iguana,
dont la queue est comprimée et crêtée clans toute sa longueur,
ou comme les yJmbljrhincus, c[ivi n'ont pas de
fanon ; la situation des narines, plus ou moins rapprochées
du bout du museau, quoic_[ue latérales, ont fait
ranger là les genres Loemanctus et Poljchrus, de
même qu'elle y a fait placer sous les noms de Norops,
de Draconure ei àe Dactjloa^ les espèces qui, d'après
divers caractères que nous indiquerons plus loin ,
ont dû former des genres, principalement à cause de
la saillie particulière formée par l'intervalle c|ue les narines
laissent entre elles.
La seconde famille des Pachyglosses ou celle des