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294 LTZAKDS IGÜANIENS
XXP GENRE TROPIDOLÉPIDE.
TROPIDOLEPIS (1). Guvier.
( Sceloporus , Wiegmann. Tropidurus , en partie
Wagier. )
CARACTÈRES. Téte courte, aplatie, arrondie en avant.
Une grande écaille occipitale ; de grandes plaques susr
oculaires. Pas de dents palatines. Dessous du cou uni ;
de chaque côté une espèce de fente oblique. Tronc
court, déprimé, à écaillure imbriquée, carénée sur le
dos, lisse sous le ventre. Pas de créte dorsale ni caudale.
Queue grosse , peu alongée , déprimée à sa base, arrondie
ensuite. Des pores fémoraux ; pas de pores
anaux.
Les Tropidolépides constituent un genre bien naturel, et
par cela même très facile à distinguer d'avec les Proctotrètes,
par l'absence de dents palatines et de pores anaux,
par la présence d'écaillés crypteuses sous les cuisses, et par
l'espëce d'incision oblique produite par un repli de la peau
qu'on remarque de chaque côté du cou. Chez les Proctotrètes,
cette partie du corps est tantôt tout-à-fait unie ; tantôt
elle oiFre sur ses parties latérales plusieurs plis irréguliers
faisant saillies.
La tête des Tropidolépides est courte , un peu aplatie ,
subtriangulaire dans son contour, et obtusément arrondie
en avant. Parmi les plaques céphaliques, l'occipitale et les
sus-oculaires se font remarquer à cause de leur grandeur.
La première est circulaire, et les autres sont quadrilatères
ou polygones.
(i) De TpoTris, kToç , carène, carina; et de xsTriç, écaille, squama.
Sceloporus de 'X:-íi\og, crus, fémur, cuisse ; et de nopos, meatus, trou,
canai.
ou SAURIENS EUNOTES, G. TROi'iDOLÈPÏDE.
La langue a sa pointe olrtusè et à peine échancrée ; sa
surface est couverte de papilles viîleuses. Les lèvres sont
garnies d'une double série de plaques obiongues.
Les narines s'ouvrent de chaque côté dans une plaque placée
près du bout du museau , et entourée de trois ou quatre
petites squames. Les dents sont courtes et à peu près égales;
comme c'est l'ordinaire chez les Iguaniens, les antérieures
sont simples , et les latérales à sommet tricuspide. Le cou
est légèrement étranglé ; l'intérieur de cette espèce de fente ,
que déjà nous avons dit exister de chaque côté , est revêtue
de petites écailles granuleuses.
La membrane du tympan est légèrement enfoncée dans le
trou de l'oreille, dont le bord antérieur présente une dentelure
plus ou moins marquée.
Le tronc et la queue sont courts ; celui-ci est déprimé
dans toute sa longueur, celle-là l'est à sa base seulement, le
reste de son étendue étant arrondi, ou mieux conique. Les
écailles qui revêtent les parties supérieures sont en général
fort grandes , toujours imbriquées , et relevées de fortes carènes.
Très souvent le bord libre de ces écailles est denticulé.
Il n'existe pas de crête sur la ligne médio - longitudinale
au dessus du corps. Les écailles ventrales sont lisses et un
peu moins dilatées que celles du dos.
La longueur des membres est proportionnée à celle des
autres parties du corps ; leur écaillure est imbriquée et carénée.
Sous les cuisses on voit une série de pores généralement
assez larges ; mais nous ne nous sommes point aperçu qu'il
en existe sur le bord antérieur du cloaque, comme cela a
lieu chez les individus mâles des espèces appartenant au
genre précédent.
Les individus mâles ont deux grandes écailles concaves ,
situées sous la base de la queue , immédiatement derrière
le cloaque. Presque toujours leurs plis collaires sont garnis
d'épines plus longues que dans les femelles. Les deux sexes
se distinguent aussi par leur mode de coloration , qui est
toujours plus brillant chez les mâles. Ceux-ci ont en gén éral
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