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368 LSZAIìDS ÏGUAWIENS
écailJes de la queue ont leurs bords libres finement dentele's.
COLORATION. Une teinte olivâtre, plus ou moins nuancée de brun
clair, règne sur toutes les parties supérieures du corps de l'Oplure
de Maximilien, dont les régions inférieures sont uniformément
d'un blanc olivâtre , à l'exception de la gorge que parcourent longitudinalement
des veinules ou des raies onduleuses de couleur
brune. On compte, depuis les épaules jusqu'à l'origine de la queue,
huit ou neuf raies transversales noires, bordées en arrière d'une
série de taches blanches qui quelquefois se confondent entre elles.
Alors ces taches blanches forment une seconde raie derrière la
première. La plupart de ces raies s'effacent presque complètement
avec l'âge, mais les deux premières demeurent toujours très marquées.
Nous avons vu des individus dont le fond brun olivâtre du dessus
du corps était semé de gouttelettes grises ou blanchâtres.
DIMETJSIONS. Longueur totale, i8" i'". Téte. Long. 2" 5"'. Cor/,
Long. 9"'. Corps. Long. 5" 7"'. Memb. antér. Long. 4". Memb.
post. Long. 5" 6"'. Queue. Long. 9".
PATRIE. L'Oplure de Maximilien est originaire du Brésil.
Observations. Le prince Maximilien de Wied, auquel nous dédions
cette espèce, en a publié une bonne figure dans les Nova acta
Phj'sico-Medica naturoe curiosorum. Il la considère à tort comme
étant le Quetz-Paleo de Séba, qui est une espèce dont les écailles
du dos sont carénées ; au lieu que XUromastix cyclurus du prince
les a convexes et parfaitement lisses. Le vrai Quetz-Paleo de Séba
se trouve décrit dans l'article précédent, sous le nom d'Ojo/«m
Seboe
OU SAURIENS EUNOTES. G. DORYPHORE. 86 9
XXXF GENRE. DORYPHOREDOUYPHOMUS
(I). Cuvier.
[Urocentron (2), Kaup, Wagler, Wiegmann.)
Caractères. Téte courte, triangulaire, aplatie en
avant. Une grande plaque occipitale ; des écailles polygones
, petites , presque égales sur le reste du crâne.
Pas de dents au palais. Sous le cou un double pli
transversal entier. Oreilles non dentelées. Plaques nasales
presque latérales et bombées. Point de crête sur
le dessus du corps. Tronc court, déprimé, convexe
en dessus, plissé longitudinalement sur les flancs, à
écaillure, petite, imbriquée , lisse. Queue peualongée,
grosse, aplatie, entourée de fortes écailles épineuses'
verticillées. Pas de pores fémoraux.
Les Doryphores ressemblent beaucoup aux Oplures, et
parliciiaèrement à ceux du second yioupe, mais ils manquent
de dents palatines et decrj t c cvi vicale : en outre la peau
de leurs flancs forme un p!i longitudinal depuis l'origine du
bras jusqu'à celle de la cuisse. Ces trois différences sont les
plus cai-actéristiques entre ce genre et le précédent. A l'exception
de la plaque occipitaie, qui est légèrement arrondie
et d'un assez grand diamètre , les autres écailles de la téte
sont polygones, petites et a peu près égales. Les scutelies susoculaires
sont les seules dont la largeur i'emporîe sur la longueur.
Les ouvertures des narines, arrondies et comme dirigées
en arrière , sont pratiquées chacune dans le haut d'une pla-
( I ) Aof J, lance,pique , hasta, et de , porteur,
REPTILES, IV. 24
Ifeíí's
ii;
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