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1,1 *
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LÉZARDS IGUANIEWS
forment des lignes longitudinales, au nombre de seize ou dix-sept
d'un côté du milieu du dos à l'autre. Les écailles des flancs sont
losangiques comme celles du dos, mais plus petites et peu distinctement
carénées.
Sous la gorge et la région collaire inférieure se montrent, de
même que sur la poitrine et sur le ventre, où elles sont disposées
par bandes transversales, des squamelles lisses, en losanges et
distinctement entuilées. L'écaillure du dessus des membres ressemble
à celle du dos ; celle de leur face inférieure est la même
que celle des régions abdominales.
Des verticilles de grandes écailles entourent la queue ; la plupart
sont quadrilatères et coupées obliquement par une carène
qui se termine en épine à leur angle supéro-postérieur. D'autres
et ce sont celles qui occupent la ligne médiane et longitudinal
du dessus de la queue, ont également quatre côtés ; mais elles
sont rétrécies en arriére, et leur carène les partage longitudinalement
par la moitié, ce qui fait que l'extrémité épineuse de cette
carene se trouve placée au milieu du bord postérieur de l'écaillé.
Les écailles caudales inférieures ressemblent à des triangles isocèles
; elles sont surmontées d'une faible arête rectiligne qui fait
une pointe aiguë à leur sommet postérieur.
COLORATION. Le seul exemplaire de l'Oplure de Séba, malheureusement
assez mal conservé, que nous possédons, offre une
temte brune sur toutes ses parties supérieures. Il se fait principalement
remarquer par la belle et large bande noire, un peu
arquée , qui se trouve imprimée sur la'partie postérieure de son
cou, du haut d'une épaule à l'autre. Ses régions inférieures sont
colorées en brun fauve, extrêmement clair.
DIMENSIONS. Longueur totale "i Tête. Long. 3" 5"'. Cou, Long, i"
6"'. Corps. Long, f i'". Memh. antèr. Long. 5" 5"'. Memh.po 'stér
Long. 8". mutilée).
PATRIE. L'individu dont nous venons de donner la description
fait depuis long-temps partie de notre musée. Nous l'avons trouvé
étiqueté comme provenant du Brésil.
Observations. En appelant cette espèce Oplure de Séba, nous
voulons indiquer que c'est réellement le Saurien représenté sous
le nom de Quetz-Paleo par l'auteur du Trésor de la Nature. Ce
n'est donc ni le Quetz-Paleo de Lacépède, dont la description a
ete faite d'après un individu du Fouette-Queue spinipède, ni
l Uromastix cj-clurus du prince de Wied, qui sous ce nom a dé-
0Ü SAURIENS EUNOTES. G. OpLURE. 2. 365
crit, comme le Quetz-Paleo de Séba, une espèce du même
genre; mais qui s'en distingue de suite , en ce que ses écailles
dorsales sont subovales et lisses, au lieu d'être losangiques et
carénées.
B. Oplitres à écailles lisses.
Dans ce groupe, les écailles du côté du corps sont à
peine plus petites que celles du dos, et les unes et les autres
sont lisses, transversalement rhomboïdales et non pas
imbriquées. De petits tubercules coniques composent la
crête cervicale. Outre le pli situé à la naissance de la poit
r i n e , le cou en a deux autres en avant de celui-ci. Le
bord antérieur de l'oreille est plutôt tuberculeux que
dentelé.
2 . L'OPLURE DE MAXIMILIEN. Oplurus Maoeimiliani. Nobis.
CARACTÈRES. Ecailles dorsales convexes, lisses. Bord antéi-ieur
de l'oreille non dentelé. Une bande noire formant un peu l'angle
en travers des épaules.
SYNONYMIE. Uromastix cycliirus. Pr. Maxim, de Wied , Nov.
act. Physico-medica. Natur. curios, tom. 14, pag. 127, tab. i5,
exclus, synonym. Otietz-Paleo Séb. ( Oplurus Seboe).
Tropidurus torquatus. Schinz, Naturg. und Abbild. der Piept.
pag. 90, tab. sg, fig. i. (Cop. Pr. Maxim. )
DESCRIPTION.
PoRMEs. La tète de l'Oplure de Maximilien, vue en dessus , se
présente, de même que celle de l'espèce précédente, sous la figuré
d'un triangle isocèle ; mais elle est proportionnellement plus
courte , et son extrémité libre est plus obtuse. Les narizîes sont latérales,
circulaires et distinctement tubuleuses. Les lèvres sont bordées
, à droite et à gauche, de six ou sept plaques quadrilatères
ou pentagones. Au-dessus de la rangée des plaques labiales supérieures,
il existe deux séries de petites écailles subhexagonales.
. La scutelle rostrale a cinq côtés et est très élargie; l'écailIe
m e n t o n n i è r e ^ i e n qu'à plusieurs pans, offre une figure triangulaire.
Le nombre et disposition des plaques qui couvrent látete,
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