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FORMES. Le Dragon spiloptère A, comme le préce'dent, ou le
Dl-agon raye , le trou auditif externe complètement couvert par la
peau. 11 a, du reste, les mêmes formes, les mêmes proportions et
la même écaillure que lui. Cependant sa plaque rostrale et sa plaque
mentonière sont plus petiies ; et, outre que sa crête cervicale
est plus prononcée , elle est élevée au-dessus d'un repli de la
peau.
COLORATION. C'est particulièrement par son mode de coloration
que le Dragon spiloptère diffère du Dragon rayé.
Un rouge vif colore la pointe de son fanon , dont le reste de la
surface est d'un très beau jaune , ainsi que le cou et le dessous de
la tête, qui sont l'un et l'autre piquetés de noir. Ces deux couleurs,
rouge et jaune , régnent aussi sur la face supérieure des ailes, la
première sur leur partie la plus voisine du corps, la seconde sur
celle qui se rapproche davantage du bord opposé. Toutes deux
sont parsemées d'un grand nombre de taches noirâtres, qui, par
leur forme et leur distribution, rappellent jusqu'à un certain
point le mode de moucheture que présente la robe des Léopards
et des Panthères. D'autres taches noires se montrent sur le fond
gris brun du dos, de la face supérieure du cou et des membres
postérieurs. Leà bras , également d'un gris brun, sont coupés
transversalement par des bandes brunâtres. Quant aux parties inférieures
, excepté la gorge et le cou , elles offixnt toutes une teinte
grise plus ou moins blanchâtre.
DIMENSIONS. Longueur totale, 22". Téte. Long. I"6"' . COM. Long,
i". Corps. Long. 5" 4"'. Memh. anlér. Long. 3". Memh. poitér.
Long. 3" 5"'. Queue. Long. 14".
PATRIE. Le Dragon spiloptère n'a jusqu'ici été rencontré que dans
l'île de Manille. Le Muséum en a reçu plusieurs échantillons, les
uns par les soins de M. Eydoux , les autres par ceux de M. Marc,
négociant et naturaliste fort distingué, au Havre.
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C A R A C T È R E S . Tcte subpyramido - quaclrangulaire ,
couverte de Irès petites placjues polygones. Membrane
du tympan un peu enfoncée. Quatre incisives et deux
canines à la mâchoire supérieure. Langue en fer de flèche,
à pointe très mince , échancrée triangulairement ^
écailleuse sur la moi tié antérieure de sa surface, papilleuse
sur la postérieure. Pas de fanon ; un pli transversal
en avant de la poitrine.
Dessus du corps complètement dépourvu de crête
Tronc subcylindricjue, à écaillure granuleuse en dessus,
imbriquée et lisse en dessous. Des pores fémoraux.
Queue conique, très longue, un peu forte et déprimée
à sa base, excessivement grêle en arrière.
Les Léiolépides sont des Iguaniens très élancés qui, ne
possédant d'ailleurs aucune espèce de crête sur les parties latérales
du corps , ont par cela même un peu de la physionomie
des Lézards proprement dits. Leur tête quadrilatère,
à peu près aussi haute que large en arrière, se trouve assez
retrécie en avant, pour donner à son contour la figure d'un
triangle à sommet légèrement obtus. Le vertex est un peu
convexe, et le front très arqué d'arrière en avant.
La langue des Léiolépides, sous Je rapport de sa forme
et de sa structure, diffère beaucoup de celle des autres
Iguaniens.
La moitié antérieure environ de la surface de cet organe
est écailleuse, tandis que la postérieure est papilleuse.
(i) De Asio.', lisse, loevis, et de Aine, écaille, squama^
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