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GENRE. MIGROLOPHE.
MICROLOPHUS (1). Nobis.
( Tropidurus , de Wiegmann en partie. )
CARACTÈRES. TéLe suLpyramiclo-quadrangulaire déprimée
, à plaques inégales en diamètre ; une écaille
occipitale très dilatée; de grandes scutelles sus-oculaires.
Narines latérales et un peu tubulées. Des dents palatines,
plu sieurs pli s en travers sous le cou. A.u devant de
chaque épaule, un pli arqué descendant sur la poitrine,
sans se réunir à celui c[ui lui est opposé. Bord antérieur
de l'oreille dentelé. Tronc alongé, légèrement arrondi,
à écailles subimbriquées, faiblement carénées ou unies
sur le dos, entuilées et lisses sous le ventre. Peau des
côtés du corps formant deux plis longitudinaux. Une
crête dentelée ou tuberculeuse fort basse, s'étendant
depuis la nuque jusqu'à l'extrémité de la queue. Cette
dernière, longue , subconique, à écaillure carénée,
subverticillée. Pas de pores fémoraux.
Les principaux caractères distinctifs des Microlophes,
comparés aux Tropidogastres, sont : des dents palatines ;
de grandes plaques sus-oculaires placées sur un seul rang,
et dilatées en travers ; un pli curviligne de la peau devant
chaque épaule, et deux autres longitudinaux de chaque côté
du corps.
La tête des Microlophes a un peu plus de longueur que
celle des Tropidogastres. Leur oreille est plus fortement
dentelée , et leurs écailles ventrales ne sont point relevées de
carènes. Les doigts ni les ongles n'ont pas non plus cette
gracilité qu'ils offrent dans le genre précédent.
(i) De Mixeàf, petite, parva^ et de >.a<^oç, crête, crista..
ou SAUKîKNS EUNOTEá. Ü. MICROLOPHE. 335
Les dents qui arment le palais des Microlophes sont courtes
et fortes : elles sont disposées sur un petit rang de chaque
côte. Celles qui garnissent les mâclioircs sont un peu moins
longues en avant qu'en arrière. Les douze ou quatorze premières,
à droite et à gauche, sont coniques, un peu can
neléeset tacites ; îes aaîres aplaties du dedans en dehors,
et très distinctement tricúspides à leur sommet.
On ne voit pas sous la tête des Mici'olophes de pli longitudinal
simulant un fanon , mais la peau de la région inférieure
de leur cou fait plusieurs plis transversaux" qui vont
s'y perdre en se ramifiant sur les côtés. Du milieu de la poitrine
naît un repli cutané qui passe en se courbant devant
l'épaule au-dessus de laquelle il se termine. Deux
autres plis étroits et rectilignes se font remarquer sur
les côtés du corps : l'un part de l'oreille, et aboutit à la
racine de la queue ; l'autre ne s'étend que de l'aisselle à
l'aine. Les narines ne sont ni complètement latérales, ni
tout-à-fait supérieures j leur ouverture, grande et subcirculaire
, est pratiquée dans une écaille située fort près du bout
du museau. Les plaques qui garnissent la surface de la partie
antérieure de la tête et du vertex, ou de l'espace interorbitaire,
sont de moyenne grandeur, anguleuses, très légèrement
convexes et lisses Les scutelles sus-oculaires ont un
diamètre transversal double du longitudinal, et la plaque
occipitale est circulaire, entourée de petits grains squameux,
La queue, longue et forte, offre une légère dépression à sa
base, et une forme subconique dans le reste de son étendue.
Les écailles qui la revêtent sont un peu moins petites que
celles du corps, disposées par verticilles , et surmontées
d'une carène finissant en pointe aiguë. Le dessous des cuisses
des Microlophes n'est pas percé de pores. Ce genre, qui
est un démembrement de celui des Tropidures de Wiegmann,
ne comprend qu'une seule espèce.
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