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g a LÉZARDS IGUANIENS
subimbriquées, mais également carénées, ayant une apparence
granuleuse. Les dents ne diffèrent pas de celles des
espèces des genres précédens. Les pattes ont à peu près le
même développement que celles des Polyclires ; mais la
queue est proportionnellement plus courte et plus grosse,
Bien qu'elle paraisse arrondie, elle est réellement à quatre
faces, par t icul ièrement à sa base, et u n peu aplatie de droite
à gauche. Quant à lecailku-e de cette partie du corps, elle
ressemble à celle des Polyclires et des Laimanctes. Le quatrième
doigt des pieds est plus long que le troisième.
Ce genre ne se compose encore que d'une espèce décrite
pour la première fois par Daudin comme un Anolis. C'est
Wagler qui a pi'oposé d'en faire, avec jus t e raison , le type
d'un groupe particulier.
1. LE NOROPS DORÉ. IVorops auraiiis. Wagler.
CARACTÈRES. Tête couverte de petites plaques oblongues , multi>
carénées. Corps d'un brun fauve doré , avec ou sans bande d'une
teinte plus claire sur le dos.
SYNONYMIE. Jtwlis auratiis. Daud. Hist. Rept, t. 4) P - 89.
Norops auraius, Wagl. Syst. Amph. p. i4g.
Norops auraius. Wiegm. Herpet. Mexic. pars i, pag. 16.
DESCRIPTION.
FORMES. Le Norops doré est médiocrement alongé. La tête a,
en longueur totale, le double de sa largeur postérieure ; le museau
est pointu ; les narines sont petites, ovoïdo-circulaires, percée!
chacune dans une petite plaque située fort près de l'extrémité du
museau. Chaque mâchoire porte de quarante-six à quarante-huit
dents , dont les douze ou quatorze premières sont simples , arrondies
, pointues; tandis que les autres sont comprimées, et à
couronne distinctement tricuspide. Ni l'un ni l'autre des deus
individus que nous avons pu observer ne nous a oiiei't de dents
palatines. Les écailiesdu dessus de la tête paraissent imbriquées;
celles d'entre elles qui recouvrent le front et le museau sont
hexagones, oblongues, surmontées de trois ow quatre carènes.
o u SAURIENS EUNOTES. G. NOROPS. I. 83 f
Celles qui occupent l'intervalle inter-orbitaii-e et l'occiput, offre^
it un peu moins de longueur, et ne portent la plupart qu'une
seule carène. Les régions sus-oculaires ont le contour de leur
surface granuleux, et présentent, vers leur partie centrale, quatre
ou cinq plaques relevées d'une à cinq arêtes. Les bords surciliaires,
qui se continuent jusqu'à la narine en formant une espèce de petite
crête, sont recouverts d'un double rang d'écaillés uni-carénées,
très-étroites et fort alongées. La plaque l'ostrale est de médiocre
étendue ; elle ne semble offrir que deux côtés, l'un inférieur
et rectiligne, l'autre supérieur fort arqué. 11 y a quatorze
squames quadrilatères très oblongues autour de chaque lèvre ;
on remarque deux petites écailles mentonnières, représentant
deux triangles scalènes unis base à base. Il existe un double rang
de grandes écailles carénées au-dessus de la série des plaques labiales
supérieures ; et il y en a trois autres sous le rang des écailles
labiales inférieures. Les paupières sont granuleuses ; elles offrent
sur leur bord deux rangs d'écaillés ressemblant, celles du premier,
à de petites pièces carrées ; celles du second , à de petits
tubercules.
La membrane tympanale ne se trouve pas tout-à-fait à fleur du
trou ovale et médiocre de l'oreille. Bien cjue le corps soit assez
comprimé, le dos est néanmoins arrondi. La peau de la région
inférieure du cou forme un petit pli longitudinal qui ne s'étend
pas sous la gorge : c'est, du reste , le seul qu'on observe sur cette
partie du corps. Portés en avant, les membres atteignent, ceux
de devant le bout du museau, ceux de derrière le bord de l'oreille.
Le troisième et le quatrième doigt des mains ont la même
longueur ; le quatrième doigt des pieds est plus long que le troisième.
La queue est environ une fois de plus étendue que le reste
du corps ; à sa racine elle est presque cairée ; mais dans le reste
de sa longueur elle présente une légère compression , sans pour
cela être tranchante ni en dessus ni en dessous. Des écailles gra»
nuleuses revêtent la première moitié du dessus du cou , sur les
côtés duquel il s'en montre de plates et lisses ; tandis que celles
qui garnissent sa région inférieure sont hexagones , oblongues et
faiblement carénées. 11 règne , à partir du milieu du cou jusqu'à
Ja base de la queue , douze ou cjuatorze séries longitudinales de
grandes écailles en losange, peu imbriquées, mais relevées de
fortes carènes. Les flancs sont revêtus de très petites écailles qui.
^ la vuç simple, paraissent granuleuses, mais qu'on reconnaît
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