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2 7 2 LÉZARDS IGUANIENS
marquée de lignes obliques noirâtres, formant des chevrons,
dont le sommet est tourné du côté du menton.
Les jeunes sujets se font remarquer par une série de taches
brunâtres, placées de chaque côté du dos, entre deux lignes jaunâtres.
Ces taches sont elles-mêmes quelquefois marquées d'un
point bleu. Parmi ceux que nous possédons il en est qui ont les
flancs et les côtés de la queue uniformément rouges , et d'autres
dont le dessus du corps est coupé transversalement par des bandes
noires offrant des espèces de festons bordés de jaune. Le Tropidurus
niiidus, de M. Wiegmann, a été établi d'après un individu
semblable ceux-ci.
VAR. B. {Tropidurus Chilensis. Wiegmann )
Les parties supérieures de cette seconde variété offrent, soit
une teinte olivâtre à reflets dorés , soit une teinte fauve plus ou
moins jaunâtre. Mais on voit toujours régner le long du corps
quatre bandes brunâtres, une sur le haut de chaque flanc, et
les deux autres, qui souvent n'eu forment qu'une seule, sur toute
l'étendue du dos. Ces bandes ont l'air d'être le résultat d'une suite
de grandes taches anguleuses confondues entre elles.
Les tempes sont marquées chacune d'une raie noire, qui s'étend
depuis l'angle postérieur de l'oeil jusqu'à l'oreille. 11 en existe une
autre sur la ligne moyenne et longitudinale de l'occiput, en arrière
duquel elle se divise en deux branches qui se prolongent sur le
cou pour aller rejoindre les deux bandes dorsales. Le dessus de
la queue est parcouru par un étroit ruban noir. Jamais nous n'avons
vu d'individus , appartenant à cette variété , avoir la gorge
et le dessous du menlon marqués de Ijgnes obliques de couleur
brune , comme il en existe chez ceux de la variété A.
DIMENSIONS. Longueur totale, 2>o'. Tête. Long. 2". Co«. Long, I"
Cor/)J . Long. 7". Memb. antér, l.owg. . Memh, poster.
Long. 5" 6"'. Queue. Long. 20".
PATRIE. Cette espèce est originaire du Chili, où elle doit être fort
commune, si nous en jugeons par le grand nombre d'échantillons
qui nous ont été envoyés de ce pays. Nous en possédons effectivement
plus de quarante, que nous devons pour la plupart à
M. Gay , les autres ont été recueillis par M. d Orbigny.
Observations. Nous avions d'abord cru, comme M. Wiegmann,
que ces deux variétés A et B du Proctotrète du Chili formaient
deu^ espèces bien distinctes ; mais, en les comparant avec plus de
o u SAURIENS EUNOTES. G. PROCTOTRÈTE. 2. 2^3
soin , nous nous sommes bientôt aperçu qu'il ne pouvait point en
être ainsi, puisque leurs caractères différentiels ne portent réellement
que sur leur mode de coloration, lequel, comme on l'a pu
voir,est lui-même fort variable dans la première variété. Nous avons
également reconnu que le Tropidurus nitidus, représenté par
M. Wiegmann dans un mémoire inséré dans les Actes des curieux
de la nature, de Berlin , est évidemment établi d'après un très
jeune sujet appartenant à l'espèce que nous venons de faire connaître
en détail.
B. PTYGODÈRES. JEspèces et cou plissé de chaque côté.
2. LE PROCTOTRÈTE VENTRE-BLEU. Proctotretus cj-anogasteV.
Nobis,
CARACTÈRES. Tête pyramido -quadrangulaire, à plaques non
imbriquées, dépourvues de carènes. Oreilles grandes, sans tubercules,
ni dentelures. Une seule rangée de plaques au-dessus
des labiales supérieures. Côtés du cou garnis de petites écailles
rhomboïdales , imbriquées, carénées. Squames du dos et
des flancs grandes, en losanges , surmontées de carènes finissant
en pointe. Toutes les écailles du dessous du cou et du ventre entières.
Fesses complètement granuleuses. D'un brun-vert ou cuivreux,
avec une bande jaunâtre de chaque côté du dos. Parties
inférieures de couleur bleue. .
DESCRIPTION.
FORMES. De prime abord on prendrait ce Proctotrète pour une
espèce de Lacertiens du genre des Algires, tant il offre de
ressemblance avec ceux-ci par sa taille, l'ensemble de ses formes,
et son mode d'écaillure. Le Proctotrète ventre-bleu a la tête
assez alongée , quadrangulaire et rétrécie en avant. Sa face supérieure
est couverte de plaques lisses, ou bien très légèrement ridées.
Les narines sont latérales, circulaires, et percées chacune
dans une petite plaque à peu près pyriforme , dont l'extrémité la
plus étroite s'arlicule avec la scutelle rostrale. Celle-ci, qui est
très dilatée en travers, offre quatre côtés, dont le supérieur est
un peu arqué. Immédiatement derrière elle , sont deux petites
plaques trapézoïdales ; puis il en vient trois autres , dont les deux
REPTILES, IV. 18
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