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366 LÉZARDS IGUANIENS
depuis le bout du museau jusqu'en haut du front, varient suivant
les individus.
On peut cependant dire qu'en général elles sont subhexagonales
, oblongues et en dos d'àne : car il n'y a que celles disposées
sur deux rangées transversales, immédiatament derrière la scutelle
rostrale, qui présentent une forme quadrangulaire. Ces plaques
quadrangulaires sont aussi plus petites que les autres.
On remarque entre les orbites, tantôt deux ou trois plaques
placées à la file l'une de l'autre, tantôt quatre ou six disposées sur
deux rangs, séparant les deux demi-cercles de squames qui cou- i
vrent les bords orbitaires supérieurs. '
Chaque région sus-oculaire est garnie de petites plaques subdisco
hexagonales, àpeu prés égales entre elles , et qui semblent
former cinq ou six séries curvilignes. La scutelle occipitale est
médiocrement dilatée, ovale, oblongue, lisse, et entourée de
petites plaques anguleuses et de figures diverses. La plupart des
phoques céphaliques offi^nt de petits enfoncemens qui ont l'air
d'être faits avec la pointe d'une aiguille.
L'oreille est petite, vertico-ovale, et garnie en avant d'écaillés
un peu plus fortes que celles des autres parties de son contour,
mais qui néanmoins ne forment pas de dentelure.
Les tempes sont protégées par un pavé de squames ovalo-hexagonales,
convexes, ponctuées tout autour.
Le cou n'est que très légèrement étranglé.
La peau fait un et quelquefois deux plis transversaux à l'extrémité
postérieure de la gorge , et un autre plus marqué à la naissance
de la poitrine.
Ce dernier se prolonge de chaque côté jusqu'au dessus de l'épaule
, où il en aboutit un autre qui vient directement du haut
de l'oreille, après avoir fourni, du milieu de son étendue, deux
branches qui s'avancent, l'une sous l'oreille , l'autre dans la direction
de l'épaule, sur le bord du pli antéro-pectoral.
Les deux ou trois plis sous-collaires sont entiers.
Quelquefois on voit encore un pli curviligne derrière l'omoplate,
le long de la partie latérale antérieure du tronc.
Le dos s'abaisse un peu de chaque côté de son sommet, qui est
arrondi.
^ Lorsqu'on les couche le long du corps, les pattei^de devant>e
s'étendent pas jusqu'à l'aine ; les pattes de derrière n'arrivent
pas jusqu'au milieu du cou. Les ongles sont courts et comprimés
©U SAURIENS ÏUxXOTlS. OPtURE. 2. 867
eomme les doigts. Les trois premiers doigts de chaque main sont
étagés, le quatrième a la même longeur que le troisième, et le
cinquième est plus court que le second.
Le premier, le second , le troisième et le quatrième doigt des
pieds augmentent graduellement de longueur ; le dernier est
aussi long que le second.
La queue est conique, mais néanmoins un peu déprimée à sa
racine. Son étendue entre pour un peu plus de la moitié dans la
totalité de celle de l'animal.
Le cou est surmonté d'une crête peu élevée, composée d'une douzaine
de fort petits tubercules coniques, comprimés. 11 est revêtu,
de même que le dos, d'écaillés ovalo-losangiques, convexes et lisses ;
mais sur l'un ces écailles sont un peu imbriquées, sur l'autre
elles ne le sont pas du tout. Les squames des flancs sont ovales,
convexes, lisses, non imbriquées, et un peu plus petites que celles
de la région dorsale.
Les écailles gulaires antérieures sont quadrilatères ou subhexagunales,
oblongues et convexes. Celles du dessous du cou et
de la poitrine sont lisses aussi, mais non convexes, et ressemblent
à des losanges réguliers. Le ventre a pour écaillure des petites
pièces àpeu près carrées , disposées par bandes transversales.
La surface de celjes du bas-ventre a une apparence crypteuse.
Nous croyons devoir rappeler qu'on trouve des écailles semblables
sur la région abdominale du Fouette-Queue orné.
Le dessus des membres est garni d'écaillés losangiques , carénées
et imbriquées ; le dessous en oflre qui ont la même forme,
mais qui sont dépourvues de carènes.
La queue est entourée de vingt-sept ou vingt-huit anneaux d'écailles
qui diminuent de grandeur à mesure qu'elles s'éloignent du
tronc. Celles de ces écailles qui se trouvent placées sur les côtés
de la queue, sont quadrilatères et coupées obliquement dans le
sens de leur longueur par une carène finissant en une longue et
forte épine qui occupe leur angle postéro-supérieur.
En dessus, sur la ligne médiane et longitudinale , il y en a qui
ont également quatre côtés, mais qui sont rétrécies en arrière
et dont la carène suit une direction droite , ce qui fait que l'épine
qui la termine se trouve placée sur le milieu du bord postérieur
de récaille. Les écailles caudales infrieures ressemblent à des
triangles isocèles. Leur sommet est épineux et leur surface coupée
longitudinalement par une faible carène. La plupart de ces
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