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54B LEZARDS IGUAWUENS
5, LE FOUETTE-QUEUE GRIS. Uromasiix griseus. CuTier.
CARACTÈRES. Douze ou treize petits pores fémoraux de chaque
côté. Dessus de la queue en forme de toit. Dos uniformément gris.
SYNONYMIE. Uromasiix griseus. Guv. Règn. anim. tom. 2 ,
pag. 34.
Uromastix griseus. Gray. Synops, Rept. in Griffith's anim.
kingd. tom. 9, pag. 62.
DESCRIPTION,
FORMES. Le Fouette-queue gris se distingue du préce'dent par
tine écaillure doi-sale plus fine et plus distinctement granuleuse ;
par un plus grand nombre de petits tubercules sur les régions
fémorales , et surtout par la queue qui, au lieu d'etre légèrement
convexe sur sa face inférieure comme sur sa face supérieure , se
montre tout-à-fait plane en dessous et comme inclinée en toit en
dessus.
COLORATION. Le mode de coloration de cette espèce diffère de
celui du Fouette-queue d'Hardwick , en ce que toutes ses parties
supérieures offrent une teinte uniformément grisâtre.
DIMENSIONS. Longueur totale, ZZ"' Téte. Long. Z" 4.'". Cou.
Long. 2". Corps. Long. i5". Memh. antèr. Long. Q".Memb.poster.
Long. 9". Queue. Long. i3".
PATRIE. Le Fouette-queue gris se trouve à la Nouvelle-Hollande,
où feu Péron en a recueilli deux individus qui sont déposés dans
notre musée.
Observations. Cette espèce, il faut bien l'avouer, a les plus
grands rapports avec la précédente. Toutefois, nous n'avons pas
cru devoir l'y réunir, attendu qu'elle se distingue par les caractères
indiqués plus haut , et qu'elle vient d'un pays dont toutes
les productions connues sont complètement différentes de celles
des Indes orientales, où se trouve le Fouette-queue d'Hard-
>Yick.
o u SAURIENS EUNOTES.
§ I V . DE S DÉBRIS OSSEUX DE REPTILES SAURIENS QUI PARAISSENT
AVOIR APPARTENU A DES GENRES VOISINS DES
IGUANIENS : DES PTÉRODACTYLES EN PARTICULIER.
Jusqu a nos jours ou n a fait connaître aucun débris
de Reptiks quQ Ton puisse indubitablement rapporter
h la famille des Lézards iguaniens, comme on l'a fait
avec certitude pour ceux cjue nous avons indiqués à la
suite de l'histoire des Crocodiliens et des Varaniens.
Cependant on a découvert des squelettes entiers ou des
portions notables de la charpente osseuse d'espèces qui
ont certainement appar tenu à des Reptiles sauriens. Ils se
rapprochaient des Dragons par la faculté dont ils paraissaient
jouir, non-seulement de se soutenir dans l'air à
l'aide d'un large parachute ; mais qui pouvaient peutêtre
ramer dans l'espace et y voler à la manière des Chiroptères
et des oiseaux. Ces êtres bizarres , ainsi que
l'exprime si heureusement Cuvier, étaient incontestablement
les plus extraordinaires de ceux dont l'orjctologie
nous a révélé l'ancienne existence ; ceux qui , si
on les voyait vivans, paraîtraient les plus étrangers à la
nature actuelle. On en a fait un genre particuher, à
cause de la longueur extraordinaire de l'un de leurs
doigts des pattes ou membres antérieurs, partie qui
entre pour près de moitié dans la composition de leur
aile, et on a donné à ce genre le nom de PTÉRODACTYLE
(1) o u d'ORNITHOCEPHALE (2).
JYOUS devons exprimer de suite notre pensée sur
l'essence de ces débris fossiles. A^ous n'avons aucun
(1) Pterodactylus ( Cuvier), de Il^.pov, aile, et de A^ktvko; , doigt.
(2) Urnithoccphalus ( Soemmering ) , de O^m, ISoç, oiseau, et de
KS<|)«A>» , tete.