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620 LÉZARDS IGUANIENS
Jgama helioscopa , qV Jgama Uralensis. Merr. Syst. amph.
pag. 52, n"' 14 et i5.
Agama helioscopa , et Agama Uralensis. Kuhl. Beïtr. Zool. und
Vergleich, aiiat. pag. ii5.
P/uynocephalus Uralensis. Fitz. Verzeich. Mus. Wien. pag. 47,
Pluynocephalus helioscopus. "VVagl. Syst. amph. pag. 144.
Phrynoccphalus helioscopus. Eichw. Zool. Spec. Ross, et Polon.,
torn. 3, pag. 186.
Phrj-nocephalus helioscopus. Gravenli. Act. acad. Coesa. Leop.
Carol, nat. curios., torn. 16,pars 2, pag. 984, tab. G4, fig. 9, 14.
Phynocephalus helioscopus. Wiegm. Herpet. mexic., pars i,
pag. 17.
Phrj-noceplialus Uralensis. Gray. Synops. Rept. in Griffith's
anim. kingd., torn. 9, pag. 69.
DESCRIPTION.
FOEMES. Ce Phrynocéphale est plus trapu que le précédent. Ses
membres et sa queue sont distinctement moins grêles ; mais sa
tête a exactement la même forme. Parmi les petites plaques
polygones qui en revêtent la sui-face, celles des régions frontale,
interoculaire et occipitale se font remarquer par leur diamètre
mi peu plus grand, aussi bien que par leur forme plus tuberculeuse.
Chaque bord surcilier se compose de cinq ou six squamelles
alongées, étroites et imbriquées d'une manière oblique.
Le bord libre de la lèvre supérieure est comme festonné; celle-ci
est garnie , la rostrale comprise , de vingt-cinq petites plaques,
toutes ayant la même grandeur. On en compte un nombre
semblable autour de la lèvre inférieure , mais on remarque que
la plaque mentonnière a un ou deux côtés de moins que les autres
; c'est-à-dire trois au lieu de quatre ou cinq, et qu'elle est
plus dilatée. Les deux mâchoires portent chacune dix-huit dents
molaires, triangulaires , pointues et serrées les unes contre les
autres. La mâchoire inférieure, qui est aussi armée de deux
dents lanières comme la supérieure, n'offre qu'une paire d'incisives,
au lieu de deux. Le cou a le même étranglement et
les mêmes plissures cutanées que celui du Phrynocéphale d'Olivier.
Comme chez ce dernier, le tronc est déprimé , élargi et
légèrement convexe en dessus. Couchées le long du corps, les
pattes postérieures atteignent par leur extrémité à la région temÔU
SAURIENS EUNOTES. G. PHRYNOCÉniALE. 2. 621
porale, et il ne s'en faut que de l'épaisseur de la cuisse pour que
le bout des membres antérieurs , amenés en arrière , ne touche à
l'aine. Les doigts et les ongles, sans être courts, ne sont pas non
plus très effilés. La queue , qui est légèrement préhensile, se
montre fort large et très déprimée à sa racine, immédiatement en
arrière de laquelle elle se rétrécit brusquement pour prendre
une forme conique. Cette partie du corps est moins longue chez
les femelles que chez les mâles. Dans celles-là, elle ne fait guère
que la moitié de la longueur'de l'animal, tandis que dans ceux-ci
elle excède cette moitié de l'étendue longitudinale de la tête.
De petits tubercules trièdres ou tétraèdres, semblables a ceux
qu'on voit sur l'occiput, hérissent le dessus du cou, dont le dessous
, aussi bien que celui de la tête , présente des écailles en losanges,
imbriquées et à surface lisse. Sur toute la partie supérieure
du corps il existe de petites écailles épaisses, rhomboïdales,
fortement appliquées en recouvrement les unes sur les autres
, et surmontées chacune d'une carène obtuse. Parmi ces écailles
, il y en a de plus grandes et de plus épaisses que les autres,
qui se redressent en forme de petits tubercules. La plupart des
écailles dorsales sont percées d'un petit pore à leur sommet. L'écaillure
de la queue ressemble à celle du dos, si ce n'est que les
tubercules qui en font partie ne se montrent que sur les côtés
de la région voisine du corps. Les régions pectorale et abdominale
présentent une cuirasse composée d'ecailles en losanges, à
surface^ lisse, quoique un peu tectiforme. Le dessus des membres
est revêtu de squamelles rhomboïdales , distinctement carénées;
tandis que le dessous en offre dont le contour est le même , mais
qui sont simplement en dos d'âne. Des dentelures garnissent les
bords des doigts. Ceux de derrière en ont de plus longues que
ceux de devant. Les scutelles sous-digitales sont tricarénées, et
même quadricarénées.
COLORATION. Un jaune oHvâtre règne sur les parties supérieures,
qui offrent une série de taches noires de chaque côté de l'épine
dorsale, lesquelles se continuent sur le dessus de la queue, dont
l'extrémité est d'un noir profond. Le dessous de l'animal présente
une teinte blanche, lavée de jaunâtre. Des lignes brunes en
chevrons emboîtés les uns dans les autres, se voient sous la gorge.
Des raies noires, alternant avec d'autres raies de couleur fauve
pâle, ou presque blanches, sont imprimées sur les lèvres, daxrs le
sejis vertical de la tête.
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