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1. LE MICROLOPHE DE LESSON. Microlophus Lessonii. Nobis.
CARACTÈRES. Bord antérieur de l'oreille dentelé; des raies noires
en chevrons sous la gorge. P^ar. A. Dessus du corps d'un brun
foncé, avec une bande noire de chaque côté du dos. rar. B. Dos
d'un cendré olivâtre , offrant des traces de bandes transversales
d une teinte plus foncée, rar. G. Tronc d'un gris olivâtre, ponctué
de blanc , et ayant de chaque côté des lignes verticales onduleuses,
noires. Vnr, D. Uniformément olivâtre, ayant le long de chaque
flanc une bandelette de couleur noire dans les trois premiers
quarts de son étendue, et de couleur blanche dans l'autre
quart.
SYNONYMIE. Stellio Peruvianus. Less. Voy. de la Coquille, Zoolog-
Rept. tab. 2 , fig. i.
Lophjyrus araucanus. Id. Loc. cit. fig. i.
Tropidurus microlophusMS[\egm. Act. acad.cses.Léop. Carol, nat.
Cur torn. 17, pag. 2 23 , tab. 11».
Tropidurus helerolepis. Id. Loc. cit. pag. 226. tab. 17, fig. i.
DESCRIPTION.
FORMES, Le Microlophe de Lesson se fait remarquer en ce qu'il
est sujet à varier, non-seulement sous le rapport de la coloration,
comme la plupart des Proctotrètes et des Tropidolépides, mais
encore quant à la forme et à la disposition des petites pièces qui
composent l'écaillure de ses régions cervicale et dorsale. Ainsi ces
petites pièces sont tantôt ovales, convexes, lisses et non imbriquées;
tantôt faiblement carénées, et un peu entuilées. Parfois
aussi la petite crête dentelée en scie , qui règne depuis la nuque
jusque sur la première moitié de la queue du plus grand
nombre des sujets que nous avons été dans le cas d'examiner, se
trouve presque complètement atténuée sur le dos, en tant qu'elle
n'y est plus représentée que par des écailles convexes plus grande?,
mais de même hauteur que les autres squames dorsales. Ces deux
modes d'écaillure, nous les avons observés chez deux individus
complètement semblables d'ailleurs; c'est à-dire par la forme de
toutes les autres parties du corps et parla manière dont i!s étaient
colorés.
La tête du Microlophe de Lesson est déprime'e et plus alongée
o u SAURIENS EUNOTES. C. MICROLOPHE. Z.
-r que chez le commun des Tropidolépides ; son pourtour a la fi<.u7e
dun triangle isocèle dont le sommet correspondant au museau
estlegerement arrondi. La région occipicule est plane ; le dessus
des yeux fort peu bombé et la surface de Ja tête , à partir du
front jusqu'au bout du nez, a'oiTre qu'une faible déclivité en
avant. Cette partie antérieure de la tête est un peu arquée en tra
vers. Les narines sont assez grandes, latérales, circulaires et
comme tubuleuses, ce qui tient à ce que leurs bords sont un peu
La plaque dans laquelle chacune d'elles se trouve percée est
sUuee au bas d'une petite arête qui descend du bord surcdiaire
elle a devant elle une paire de squames qui l'empêchent de touche;
a la scutelle rostrale. Celle-ci, qui est très dilatée en travers res
semble a un triangle, bien qu'elle ait réellement cinq côtél La
evre supérieure est garnie de deux rangées de plaques quadrila
teres, ou pentagones oblongues. La première plaque del i rang^
mfeneme s articule avec un des deux petits côtes de la scutelle
rostrale, et les deux premières plaques de la rangée supérieure
s avancent sous la narine : ce sont justement celle:que i T v
nons d indiquer tout à l'heure comme empêchant la plaque nasal
de e trouver en rapport avec la scutelle rostrale. 11 n'y a ou W
seule sene de plaques labiales inférieures, qui sont pentrone
oblongues. Les côtés des branches sous-maxillai.es sonf garn^d
deux ou trois rangées longitudinales de squames r h omb J d a l ou
hexagonales, lisses et peut-être un peu convexes. Quelques-unes
de plaques appartenantàcesdeuxou trois rangées on'un T a
metre un peu plus grand que les autres .- ce L i t celles
trouvent au-dessous du menton. L'écaillé qui garni LTo^
de celui Cl est très développée ; quelquefois e l l L trois côtes d u
trefois elle en offre cinq, mais affecte malgré cela une f
triangulaire. Sur l'extremité du museau, ^a-e l e L Ls ^
compte huit plaques formant deux rangées transversales, cra;une
de quatre plaques ; mais les deux latérales de la seconde i d
sonttoujours beaucoup plus petites que les autres. Immédia t emf !
derriere ces huit plaques, c'est-à-dire sur les région pi^^ ^
et frontale se montrent de neuf à onze lames éLi l eu! s comnt
sant une sorte de rosace plus ou xnoins régulièreme r d s l é "
L espace interorbitaire se trouve protégé par une suite d iTux
ou trois paires de petites plaques. La squame occipitale au esÎ
^^^ oc c u p e à e i i r j ; - : , : :
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