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28 LKZARDS IGÜANTENS
12. L'ANOLIS VERMIGULÉ. JnoHs veivniculaius. Th. Cocteau.
CARACTÈRES. Tête longue, pyramide-quadrangalaire, h face
supérieure renflée vers son extrémité, mais un peu concave an
milieu. Deux très faibles aretes frontales. Narines latérales, ouvertes
un peu en arrière de l'extrémité du museau. Celui-ci arrondi
et couvert de petites p'aques oblongues imicarénées. Front
garni d'écaillés arrondies, polygones, multicarénées. Demi-cercles
squameux des bords orbitaires séparés par une ou deux séries
de squamelles. Écailles des régions sus-oculaires petites, carénées.
Oreilles grandes. Un double rang de petites plaques quadrilatères
sous le menton. Cou surmonté d'un gros pli. Écailles du dessus
et des côtés du tronc, en grains tuberculeux, égales entre
elles. Squames ventrales , imbriquées, subovales, carénées. Queue
comprimée, faiblement dentelée en dessus. Dos vermiculé de
brun sur un fond brun-fauve.
SYNONYMIE. JnoUs vermiculaius. Th. Coct, Hist, de l'île de
Gub. par Ramon de la Sagra , Rept. tom. i (non publiée), Pl. 8,
DESCRIPTION.
FORMES. La téte de l'Anolis vermiculé est fortalongée, attendu
que sa longueur totale présente deux fois et plus l'étendue
transversale de sa partie postérieure. Celle-ci est un peu plus
haute que large. Le pourtour de cette tête a la figure d'un
triangle isocèle dont l'angle antérieur, ou celui coi^respondant
au museau, outre qu'il est fort aigu, aurait son sommet un
peu tronqué et légèrement arrondi. Les parties latérales sont
perpendiculaires, et ne présentent d'autre enfoncement que celui
de forme oblongue et peu prononcé , qui se trouve devant
chaque oeil. La surface du crâne offre un plan fort incliné du
côté du museau. Les régions susoculaires sont un peu bombées.
L'espace interorbitaire forme une gouttière peu profonde, qui,
de chaque côté, est bordée par une arête en dehors de laquelle
on remarque un sillon. Ce sillon se prolonge d'abord en
s'élargissantunpeu, puis en se rétrécissant jusquesvers le premier
sixième de la longueur du dessus de la tête. La surface du
museau située entre les orifices des narines présente un renflement
longitudinal. Sur le milieu même du vertex, den-ière
ou SAUKIENS EUNOTES. G. ANOLIS. 12. 129
l'espace inter-oculaire, il existe un enfoncement peu profond,
ayant une forme rhomboïdale , dont l'angle postérieur est occupé
par la plaque occipitale. Celle-ci est plate , lisse et ovalocirculaire.
On voit ¡descendre du milieu du sourcil , le long
de l'angle latero - supérieur du museau, jusqu'au niveau de
la première plaque labiale, une petite arête qui est recouverte
d'écaillés subri'omboïdales, étroites, très longues, lisses, et imbriquées
d'une manière oblique. C'est positivement au-dessous de
cette arête et sur le côté du museau que se trouve située l'ouverture
nasale , qui est assez petite et dirigée latéralement. Les plaques du
dessus de la tête sont médiocrement développées et presque égales
entre elles. Les plus petites sont granuleuses et assez fines : elles
garnissent la région occipitale, située en dehors de l'enfoncement
rhomboïdal du vertex, enfoncement que revêtent des squames
semblables a celles qui protègent la surface de la tête comprise
entre le front et le bout du museau. Or ces squames affectent
une forme circulaire, quoique présentant réellement quatre,
cinq et même six pans. Toutefois celles qui occupent l'entredeux
des orifices des narines sont oblongues et à surface comme
ridée, soit en long, soit en travers, et parfois même relevée en
tubercule polyèdre. Les scutelles qui recouvrent les bords orbitaires
supérieurs sont au nombre de huit ou neuf de chaque
côté. Quant à leur forme , elle est la même que celle du dessus
de la partie antérieure de la tête, mais pour ce qui est de
leur diamètre, il est un peu plus grand. Les régions sus-oculaii^es
portent chacune un disque d'une quinzaine de plaques qui ne
sont pas non plus différentes de celles de la surface antérieure de
la tête. Ce disque est environné de granulations squameuses
subpolyèdres.
On compte cinquante-quatre dents environ à la mâchoire supérieure,
parmi lesquelles les seize dernières de chaque côté sont
tricúspides. La mâchoire inférieure, autour de laquelle il n'y en a
gu.ère qu'une cinquantaine, n'en offre que vingt-six dont la couronne
soit trilobée. La seule plaque rostrale apresque autant d'étendue
que les deux écailles mentonnières réunies. Elle penche légèrement
en avant, parce qu'en effet le bout du museau est coupé
un peu obliquement comme celui de certains Ophidiens. Cette
plaque rostrale , qui est fort élargie, a le double de hauteur au
milieu qu'à l'une ou l'autre de ses deux extrémités. Les écailles
mentonnières sont trapézoïdales. Il y en a huit ouneuf quadrilaÎIEPTILES,
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