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4 6 4 LÉZARDS IGUANIElSrS
C'est une particularité que nous retrouverons chez quelques
espèces de Scincoïdiens , qui, à cause, de cela, ont été
nommés Diplogosses.
Cette langue a la figure d'un triangle isocèle, dont le
sommet antérieur est divisé en deux pointes anguleuses, et
les angles postérieurs prolongés chacun à peu près comme chez
les oiseaux, en une espèce de corne. Elle est du reste assez
mince, et susceptible d'une certaine extension hors de la
bouche. Celle-ci est armée de fortes dents.
Chaque mâchoire oiFre quatre petites incisives, deux longues
canines pointues, un peu comprimées et faiblement
arquées ; puis environ onze molaires à droite et à gauche, lesquelles
sont serrées les unes contre les autres, triangulaires,
bien qu'offrant une échancrure de chaque côté. Les narines
ressemblent à de petites fentes semi-lunaires, dont l'ouverture
est dirigée en arrière , plutôt qu'à des trous ovales ou
circulaires, comme on le remarque chez la plupart desïguaniens.
Elles sont situées sur les côtés du museau, entre le
premier et le second tiers de la longueur qui existe depuis
son extrémité jusqu'à l'angle antérieur des paupières,
La membrane du tympan est grande, ovalaire et tendue
en dedans du bord auriculaire, lequel n'offre aucune espèce
de dentelure.
Le cou est tout d'une venue avec le tronc et la téte, c'està
dire qu'il ne présente pas d'étranglement. La peau en est
assez lâche, plissée longitudinalement sur les côtés, transversalement
sur la nuque, en avant de la poitrine, et au
milieu de la longueur de sa région inférieure.
Quelques autres plis de la peau se font remarquer sur les
épaules et sur les parties latérales du tronc. Celui-ci, arrondi
en dessus et en dessous, a ses diamètres vertical et tz^ansversal
à peu près égaux.
Les membres, bien qu'alongés, sont néanmoins assez
forts, et les doigts qui les terminent armés d'ongles longs,
pointus et peu arqués.
Le dessous des cuisses est percé d'une série de très petits
o u SAURi m EUNOTES. G. LÉIOLÉPIDE. I. 46 5
pores qui eu occupent toute la longueur. L'étendue de la
queue est double de celle du reste de l'animal ; sa forme est
conique , légèrement déprimée à la base.
Les Léiolépides ont de très petites plaques polygones,
un peu carénées sur les régions crânienne et sus-nasale ; des
écailles beaucoup plus petites, ovalo-polygones, sur les régions
sus-oculaires, et des squames ovales, convexes, disposées
par bandes transversales, sur le dessus et les côtés du
tronc. Le ventre est protégé par des écailles lisses, imbriquées,
et la queue entourée de verticilles de petites plaques
quadrilatères carénées. Des scutelles unies recouvrent le
dessous des doigts, dont les bords, au moins à ceux de derrière
, sont dentelés.
Le genre Léiolépide, dont on doit l'établissement à^Cuvier,
a été placé avec juste raison par cet auteur près des Agames!
IVous avions eu d'abord l'idée de commencer cette sous-famille
desiguaniens acrodontes par ce genre qui nous semblait
assez bien faire à lui seul le pendant d'un groupe parmi les
Pleurodontes, qu'on pourrait appeler celui des Polychriens,
ou des genres Polychre, Laimancte, Urostrophe et Horops.\
1. LE LÉIOLÉPIDE A GOUTTELETTES. Leiolepis guitatus3.
Guvier.
{Fq^ez Planche 48, fîg. i.)
Caractères. Dos, gorge et dessus des membres marqués de fâches
ou gouttelettes jaunes qui deviennent blanches dans l'alcool •
quatre ou cinq raies de la même couleur que ces taches sur le
dessus du corps.
Synoîiymie. Leiolepis guttatus. Cuv. Règ. anim. a^édit. tom. •>
pag. 37.
Leiolepis guiiatus. Guér. Icon. Règn, anim. Cuv tab
fig. 2. ' "
Uromastix Bellii. Gray. Zool. journ. tom. 3, pag. 216
Uromastix Belliana. Gray. Illust. ind. zool, Gener Hardw
part. i5-i6, tab. 18.
Uromastix Bellii. Gray. Synops. Rept. in Griffiths anim. kingd.
tom. 9, pag, 62. ®
REPTILES , IV. gQ