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4 2 6 LÉZARDS IGUANIENS
en sorte qu'il n'y en a pas la moindre apparence extérieurement.
Les narines sont situées sur les côtés et assez près de
l'exti'émité du museau. La protubérance qui termine celuici
est convexe, d'une substance molle, et garnie sur la surface
d'écaillés lisses et anguleuses. La langue ne diffère
pas de celle de la plupart des Lophyres ; c'est - à - dire
qu'elle est large, épaisse, arrondie, entière, recouverte
de petites papilles circulaires et convexes. Les dents molaires
sont triangulaires , échancrées de chaque côté. Il y
a deux dents antérieures se ulement à la mâchoire inférieure,
et sept, dont deux canines et cinq incisives, à la mâchoire
supérieure.
De même que les Lophyres , les Lyriocéphales ont sotis !e
cou un fanon soutenu par un stylet osseux et un pli en V,
dont les branches montent devant les épaules.
Une crête foi^t basse, dentelée en scie, règne sur toute la
longueur ae la partie supérieure du corps, qui est tout-àfait
tranchante. La peau du cou est comprimée, et s'élève
de manière à former une sorte de crête curviligne
qui excède le tronc en hauteur. Les parties latérales du
corps sont revêtues de petites écailles rhomboïdales, lisses,
subimbriquées , parmi lesquelles on en remarque de
grandes jetées çà et là, qui sont carénées et de forme
circulaire. Des squames subrhomboïdales se montrent sous
le cou, où leur surface est lisse, et sur la région ventrale, où
elles sont sui'montées de carènes. Des pièces rhomboïdales,
faiblement carénées et irrégulièrement imbriquées, composent
en dessus l'écaillure des côtés de la queue ; le dessous
offre des scutelles quadrangulaires , étroites , coupées longitudinalement
par une forte arête se terminant en pointe.
M. Fitzinger avait i^angé le genre Lyriocépîiale dans une
famille de Sauriens , qu'il nommait Pneustoïdes, il y plaçait
le genre Phrynocéphale et le genre Pneustes de Merrem. Ce
dernier était établi sur une espèce trop mal décrite par
d'Azzara pour qu'il ait pu s'en faire une véritable idée.
En réalité cette famille de Pneustoïdes était principaieo
u SAURIENS EUNOTES. G. LYRIOCÉPHALE. I. 4^7
ment caractérisée par l'absence complète du conduit auditif
ou de l'oreille externe.
On ne connaît encore qu'une espèce appartenant au genre
Lyriocéphale, dont Merrem est le fondateur.
1. LE LYRIOCEPHALE PERLÉ. Lyrioceiphalus margaritaceus.
Merrem.
CARACTÈRES. Dessus du corps d'un blanc bleuâtre. Tête d'un
gris jaunâtre.
SYNONYMIE. Salamandra prodigiosa amhoinensis sculaia. Séb.
tom. i,pag. 178, tab. 109, fig. 3,
Lacerta scuiaia. Linn. Syst. hat. edit. 10 , pag. 201, edit. 12 ,
pag. 060.
Lacerta scuiaia. Gmel. Syst. nat. pag. 36o.
rocciput fourchu. Daub. Diet. Rept.pag. 65g.
/.« tête fourchue. Lace'p. Quad. ovip. tom. 2, pag. 261.
La tête fourchue. Bonnat. EneyeL méth. Pl. 4 , fig. 2.
Lacerta scuiaia. Shaw. Gener, zool. tom. 3, pag. 221 , tab. 68.
Iguana scuiaia. Latr. Hist. Repfc. tom. i, pag. 267.
Iguana scuiaia. Daud.Hist. Rept. tom. 3, pag. 365.
Lj-riocephalus margaritaceus. Merr. Syst. ampli, pag. /¡g.
Jgama scuiaia. Kühl. Beïtr. zur Zool. und Vergleich, auat.
pag. 10.6
Ljrriocephalus scutatus. Wagl. Syst. ampb. pag. i5o.
Lj-rioeephalus margaritaceus. Guer. Icon. Règn. anim. Cuv.
tab. 8 , fig. 2.
Lj-riocephalus scutatus. Gray. Synops. rept. in Griffith's anim.
kingd. tom. 9, p. 54.
Ljrriocephalus Macgregorii. Gray. Illust. Ind. Zoolog. Gener.
Hardw.
Ljrriocephalus margaritaceus. Schinz. Naturgech. und Abbild.
Rept. pag. 87, tab. 26, fig. 2.
DESCRIPTION.
FORMES. L'une des quatre faces que présente la téte du Lyriocéphale
perle, l'inférieure, est à peu près plane et horizontale. Les
deux latérales sont perpendiculaires et se rapprochent l'une de
l'autre en s'avançant vers le museau , de manière à rendr e le bout