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4io LEZARDS IGUANÎEINS
XXXIV« GENRE. LOPHYRE. LOPHYRUS (1).
Duméril.
{Gonyocephalus (2), Kaup, Gray, Wagler, Wiegmann ;
Agama de Merrem en partie. )
CARACTÈRES. Téte triangulaire , plus ou moins along'ée,
à surface offrant une pente rapide en avant. Bords
surciliaires, arqués ou anguleux. Narines latérales,
ovalo-circulaires. Langue papilleuse, arrondie et fort
peu écliancrée en avant. Cincj incisives et deux îaniaires
à la mâclioire supérieure. Membrane du tympan
à fleur du trou auriculaire. Peau du cou lâche ,
pendant en fanon quelquefois à peine apparent, d'autres
fois extrêmement développé : un pli en V en avant de
la poitrine. Cou, tronc et queue comprimés, surmontés
d'une crête généralement plus élevée au-dessus de la
nuque que dans le reste de son étendue. Ecaillure du
corps rhomboïdale, subimbriquée, inégale. Pas de
pores fémoraux.
Les Lophyres diffèrent principalement des Galéotes, en ce
que la peau du dessous de leur cou fait un grand pli en Y,
dont les branches montent devant chaque épaule.
La tête des Lophyres n'est pas exactement de la même forme
chez toutes les espèces : tantôt assez étendue en longueur et
(1) KfjiùWùa.', qui a une queue et une crinière, qui caudam et julam
hahet ; Aocjjyfoç, remarquable par la queue, insignis caudd.
(2) laviof, anguleux, aiigulosus, et de Ki<))i:tA«, sommet de la téte,
vertex.
ou SAURIENS EUNOTES. G. LOPHYRE. /¡^H
pointue en avant, elle ressemble à une pyramide à quatre
face's ; tantôt au contraire assez courte et obtuse antérieurement,
son contour horizontal offre une figure triangulaire,
à côtés à peu près égaux. Dans ce dernier cas, eile se fait
remarquer par l'élévation en angle obtus du bord supérieur
de l'orbite.
Les ouvertures nasales sont grandes, circulaires ou ovales
, légèrement dirigées en bas et situées un peu en arrière
du bout du museau, sous son angle latéral.
Large et épaisse, arrondie et entière en avant, la langue
offre une surface , dont les papilles parfois sont assez longues
et soyeuses, d'autres fois fort courtes et à sommet convexe,
ce qui lui donne une certaine apparence squameuse.
Triangulaii-es, comprimées et fort serrées les unes contre les
autres, les dents molaires sont au nombre de treize à vingt
de chaque côté. A la mâchoire d'en haut , on compte sept
dents antérieures, parmi lesquelles trois incisives et quatre
canines ; en bas il y a une incisive de moins.
La membrane tympanale est ovalaire, d'un certain diamètre
et tendue à fleur du trou auditif, dont les bords sont
simples. Il pend sous la gorge des Lophyres , comme sous
celle des Iguanes , un fanon soutenu dans son épaisseur par
un long stylet provenant de l'os hyoïde. Ce fanon, qui
quelquefois prend un développement considérable, est en
général de moyenne hauteur, laquelle dépend aussi de l'âge
des individus. Il diffère de celui des Iguanes, parce qu'il
est susceptible de se gonfler, ou de se plisser irrégulièrement.
La peau du cou fait un pli en V devant la poitrine. Le cou
et le tronc sont toujours très comprimés. Il n'en est pas de
même de la queue qui, dans quelques cas, est arrondie en dessus
et en dessous. Une crête d'écaillés pointues, plus ou moins
alongées règne sur le dessus de l'animal, depuis l'occiput jusque
vers le milieu ou l'extrémité delà queue. Quelquefois la
peau de la région cervicale forme un pli vertical assez élevé.
Les membres de la plupart des Lophyres se font remar-
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