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382 LÉZARDS ÏGUANIENS
latéralement ; elles envahissent preque toute la surface dé k plaque
squameuse, dans laquelle chacmie d'elles se trouve pr.tique'e.
L'une et i'auirè lèvre soni; garnies de seize à dix-huit grandes
écailles pentagones ou hexagonales oblongues. La plaque rostrale,
très dilatée transversalement , oflre deux côtés , l'un rectiligne ,
l'autre très arqué. L'écaillé mentonnière n'est pas moins grande
que celle-ci, mais sa figure est celle d'un triangle équilatéral.
Sous chaque branche du maxillaire inférieur sont deux séries
d'écaillés oblongues , à surface bombée. La peau des côtés du cou
fait des plis qui se ramifient diversement ; celle de la face inférieure
pend plus ou moins en mi fanon généralement assez mmce.
Le pli cutané qui existe devant chaque épaule se prolonge sur
le côté du thorax , après avoir formé un angle un peu ouvert,
dont le sommet se trouve placé en arrière de la région scapulaire.
Le cou est assez long, et un peu plus étroit que la partie postérieure
de la táte. Il est loin d'être aussi anguleux que le dos. La
queue entre pour plus des deux tiers dans la longueur totale de
l'animal. A la racine elle est triangulaire , mrds elle se comprime'
de plus en plus en s'en éloignant. Chez les individus mâles, ]&
premier tiers de son étendue paraît être surmonté d'une hauii^
nageoire, à bord libre curviligne. Ceci vient de ce qu'en cet eta..
droit ses apophyses supérieures prennent un développement cw -
siderable , et que , n'étant recouvertes que par la peau au traw -rs
de laquelle on les aperçoit, elles ressemblent en effet aux ray ons
osseux qm soutiennent les nageoires des poissons. Ce qui now panut
certain, c'est que les femelles ne présentent pas la mêaïf particularité.
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Les pattes, couchées le long du corps, s'étendent ; eelTeá de devant
jusquà l'aine, et celles de derrière jusqu'à, l'oeil. Letr.r isième
doigt de chaque m.in et le quatrième ont à peu près lâ. même
longuem^ Les quatre premiers doigts des pieds, qui sont tr ès étages
offrent en saillie, de leurs deux côtés, une rangée de gi -andes
écailles, nsses et carrées. On en voit une semblable aux^ uains
SI ce n est qu'elle est dentelée et moins développée, su/'l'un et
1 amrc bord des doigts.
*'»doigls«t proiégéep,,. q u a t r e « ngées
l u t Z ; -te ongles fil.
OU SAURIENS EUNOTES. G. ISTIURE. I. 383
Le dessus du corps est surmonté, depuis la nuque jusqu'en arriere
de la partie élevée de la queue , d'une petite crête que composent
des écaillés comprimées , anguleuses et à sommet obtusément
pointu. En arrivant sur la queue , les écailles de cette crête
deviennent plus courtes ; et , au lieu d'être droites elles se penchent
légèrement en arrière. Ledessus desdeux tiers postérieurs de
retendue de la queue offre un sillon ou une espèce de cannelure
que borde une arête vive de chaque côté. Les parties inféro-latérales
du cou, la face inférieure et le dessous delà tête sont revêtus
de petites écailles ovalo-circulaires, convexes, non imbriquées au
milieu desquelles il y en a de semées d'autres plus grandes mais
de même forme. Sur le haut des côtés du cou , ainsi que sur les
épaules, se montrent des squames épaisses , hexagonales, dont le
centre se relève en une petite pointe. Deux tubercules squameux
assez forts sont implantés à la droite et à la gaucho du milieu
de la région cervicale. Les écailles qui garnissent les côlés du
tronc sont petites , rhomboïdales et carénées ; la plupart d'entre
elles ont leur bord libre tourné vers le dos. Au milieu d'elles il y en
a d'éparses, dont le diamètre et l'épaisseur sont un peu plus considérables
que les leurs. L'écaillure du ventre se compose de pièces
hsses, quadrilatérales, oblongues, du double plus grandes que les
petites écaillés des côtés du tronc. Sur la poitrine , ou mieux sur
les côtés de la poitrine , car celles de sa région médiane sont pehtes
, se montrent de très-grandes écailles rhomboïdales, les unes
a surface légèrement convexes, les autres à surface en dos d'âne
On en voit d'à peu près semblables former sur les bras cinq ou
six rangees longitudinales, bien séparées les unes des autres Les
avant-bras et la face antérieure des cuisses offrent aussi des écailles
rhomboïdales, carénées ; mais elles sont un peu moins dilatées que
celles des bras. Au reste , ce sont des écailles rhomb.ïdales qu'on
retrouve sur toutes les autres parties des membres ; en général
elles sont petites, mais particulièrement sur le dessus des cuisses
que 1 on voit clair-semé de grandes squames triangulaires , caré^
nées et redressées en polices; celles du dessous des cuisses et des
bras sont hsses, et partout ailleurs il y en a de carénées. Sur la
lace interne de la cuisse, près de sa racine, est une rangée de douze
a quatorze ecailies subquadrilatérales, percées chacune, près de
leur bord postérieur, d'un très petit pore arrondi. Parmi les
écailles des parties laCérales de la queue , il y en a de quadrilaieres,
de pentagones, et même d'hexagonales,- mais toutes sont
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