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i36 LEZARDS IGUATJIENS
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lextvemile antcrieure est toujours plus for le que la
postérieure. La cavité frontale et les régions du dessus du luuseau
qui lui sont latérales présentent des petites plaques aplaties,
lisses , circulo - anguleuses. Derrière les narines on en voit de
même forme , mais qui sont un peu plus petites , et dont la surface
est légèrement bombée. Celles qui recouvrent la région
inter-nasale sont subhexagonales, oblongues et également à surface
convexe. La région occipitale, deri'ière et sur les côtés de la
plaque de ce nom, offre des granulations squameuses, comme il en
existe aussi sur les tempes. Chaque région sus-oculaire supporte
un disque de six à dix scutelles anguleuses, dont le centre de chacune,
chez cerlains individus, est relevé d'une très petite carène.
Ce disque est environné decailles granuleuses. L'angle latéral du
museau est tranchant, à partir de dessous la narine jusqu'au bord
surciliaii^o. Les squamelles , au nombre de sept qui le recouvrent,
sont petites et oblongues. La squame rostrale offre quatre côtés et
au moins trois fois plus d'étendue en largeur qu'en hauteur. Très
souvent le milieu de son bord supérieur fait un petit angle aigu
qui se replie sur le dessus du museau. On compte douze ou
quatorze écailles labiales autour de chaque mâchoire. Les scutelles
mentonnières sont grandes et pentagones. 11 existe , sous
chaque branche du maxillaire inférieur , une série de plaques
subhexagonales, qui, après la deuxième ou la troisième non-seulement
diminuent de grandeur, mais ne se touchent plus avec
les écailles labiales , attendu qu'entre la série de celles-ci et la
leur , il se trouve une ligne de très petites écailles hexagonales.
Médiocre et ovale , l'oreille laisse voir la membrane du tympan
u n peu enfoncée dans son intérieur. La peau de la région inférieure
du cou forme un très grand fanon triangulaire, qui
s'étend depuis le milieu du dessous de la téte jusqu'au commencement
du ventre. Les deux mâchoires sont armées chacune de
quarante-six à cinquante dents dont les quatorze ou quinze dernières
sont comprimées et tricúspides. 11 n'y a que trois ou quatre
dents, courtes, mais fortes, de chaque côté du palais. Le cou
est gros et le dos légèrement tectiforme. Ces deux régions sont surmontées
d'un faible pli cutané que garnit un double rang d'écaillés
subconiques un peu plus développées que celles des autres parties
du dos. Étendues le long du tronc , les pattes de devant touchent
à l'aine par leur extrémité; placées de la même manière, celles
de derrière atteignent à l'oeil. La queue est assez forte à sa base,
o u SAURIENS EUNOTES. G. ANOLIS. l4- ^^ ^
quoique participant déjà un peu de cette compression qui se montre
dans le reste de son étendue. La partie supérieure en est plus
ou moins tranchante, mais toujours surmontée d'une carène
d'écaillés tétraèdres et imbriquées. Parmi ces écailles nous n'avons
pas remarqué que , de distance en distance , il y en ait une
qui soit plus haute que les autres , ainsi que cela est évident chez
l'espèce suivante. Cette queue fait plus des deux tiers de la longueur
totale de l'animal. Les écailles des flancs, qui ne sont point
imbriquées, ont un diamètre un peu moindre que celles du dos,
mais les unes et les autres ressemblent à des grains subcirculaires,
légèrement relevés en dos d'âne. La première moitié du ventre
est garnie d'écaillés lisses, réellement hexagonales , mais affectant
une forme carrée, comme l'ont distinctement celles de la seconde
moitié de la région abdominale. Les faces latérales de la
queue sont couvertes des squames rhomboïdales , carénées, imbriquées
; sa face inférieure en offre de plus grandes, ayant à
peu près la même forme que celles des côtés , si ce n'est qu'elles
sont tronquées en arrière , et que leur carène est plus prononcée.
Le dessus des pattes antérieures, ainsi que le devant des jambes
et des cuisses, sont protégés par des squames rhomboïdales , carenées.
Les fesses sont granuleuses.
COLORATION. Le mode de coloration de VJnolis alligator varie
considérablement suivant les individus. Nous en avons dont le
fond de couleur des parties supérieures est bleuâtre ou bien verdâtre
; chez d'autres il est brun ; ceux-ci l'offrent presque noirâtre
, et ceux-là d'une teinte de feuille morte. Mais en général on
remarque, sur le travers du dos, des chevrons de taches blanchâtres,
obscurément entourées de noir. Ces chevrons ont leur sommet
dirigé en avant, et les taches qui les composent sont plus ou
moins dilatées et plus ou moins apparentes. Parfois, elles sont
très espacées, d'autrefois au contraire si rapprochées, qu'elles
constituent de véritables raies liserées de noir. Certains individus
ont le dessus du corps vei'miculé de fauve sur un fond b run ou bien
vermiculé de brun sur un fond fauve. Dans les deux cas, les
parties inférieures sont coloi-ées en fauve brun clair. Nous possédons
un échantillon qui est d'un bleu verdâtre sur toutes ses régions
supérieures, excepté sur la tête, qui offre une teinte
jaunâtre. 11 a le dessus du cou et du tronc piqueté de noir, et
les épaules marquées de quelques taches blanchâtres. Son fanon
présente une teinte jaune extrêmement pâle ; le dessous de ses
tel'.
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